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Littérature française

La poésie des marchés

"A situation irrationnelle, solution irrationnelle". Cours du dollar, marché du gaz, prix du baril... Lucie, analyste financière chez Vega Energie, maîtrise le haïku et la volatilité des marchés avec panache. Mais quand le monde menace de s'effondrer, peut-on se contenter de remplir des tableaux Excel ? Alors, pour donner du sens à ce qui n'en a pas, elle a un projet : la PVV, La Poésie vibratoire du Vivant. Avec Franck, un SDF un peu perché, ses collègues Farid et Henri, et surtout Robert, un iguane contemplatif, elle va réenchanter un univers qui a perdu le nord et révolutionner le quotidien de l'entreprise. Mieux que le développement personnel : l'épanouissement collectif ! Un premier roman délicieusement décalé d'Anne-Laure Delaye, elle-même analyste de marché dans une entreprise d'énergie. La poésie des marchés ou comment s'accommoder du sérieux du monde. " La poésie des marchés est un roman follement léger et intelligent, mordant et bienveillant". Le Figaro Littéraire

01/2023

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Poésie

Marche forcée

" J'étais fleur, racine suis, dans la terre, dans la nuit ; ici s'achève ma vie, tout là-haut pleure une scie. " En 1944, on retrouve sur le corps de Miklós Radnóti un carnet contenant ses ultimes écrits. Jusqu'à son dernier souffle, le poète célèbre la splendeur du monde, au-delà de la haine et de l'égoïsme des hommes, et témoigne d'une éclatante volonté de vivre. Son oeuvre révèle une poésie marquée par la nostalgie de l'enfance, le voyage et l'errance, mais aussi par une profonde conscience de la brièveté de la vie.

11/2024

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Littérature hongroise

Marche forcée

" Disons-le d'emblée puisqu'on ne le sait pas encore : Miklos Radnoti (1909-1944) fut un très grand poète ; l'un des six ou sept très grands poètes que cette terre de poésie qu'est la Hongrie peut s'enorgueillir d'avoir donnés à l'Europe et au monde ; l'un des plus chers au cœur de tout Hongrois ; le plus proche de nous peut-être et le plus actuel, lui dont le destin fut si tôt marqué par le pressentiment, presque par l'attente de la mort. " Ainsi Jean-Luc Moreau, traducteur et poète lui-même, évoque-t-il la figure terriblement émouvante de Radnoti, issu d'Apollinaire et de Lorca, et bientôt sommé par l'Histoire de faire l'apprentissage d'une horreur jusqu'alors inconnue : déporté par les nazis, il finira ses jours aux bords du Danube après une marche épuisante de près de deux mois à travers l'Europe centrale (ses geôliers lui tireront une balle dans la tête ; on retrouvera son corps un peu plus tard et, dans la poche de son imperméable, les derniers poèmes - sublimes - qu'il griffonnait encore à l'instant de mourir). A tous ceux qui osent dire : " On ne savait pas ", on aimerait faire lire ces textes où la beauté jusqu'au bout tient tête à la mort annoncée. Car Radnoti, lui, savait. Il avait même prévu, et bien avant la guerre, vers quelle sinistre destination l'époque se précipitait. Bien peu, alors, avaient daigné prêter l'oreille. La poésie, par chance, veille pour nous et elle survit à tout - même à l'assassinat des poètes.

03/2000

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La marche

On parle beaucoup de la marche depuis plusieurs années, comme si nous l'avions perdue de vue dans un monde dominé par la locomotion mécanique, le vélo, la voiture, les transports publics. Elle répond à une volonté de se réapproprier ou de défendre un temps personnel, dans des sociétés qui semblent le confisquer au profit de logiques aliénantes et abstraites. Elle correspond aussi au voeu de ralentir, alors que le monde semble s'être follement emballé sans plus savoir vers quoi exactement il poursuit sa course. Elle est également une manière de sortir du régime de la performance et de la compétition, pour, enfin, prendre le temps d'observer et d'écouter le monde autour de nous. Le temps de rêver aussi, sans lequel il n'est pas de véritable réflexion possible, pas de jardin, pas de poésie, pas de philosophie. Privilégier la marche est une façon de réclamer ce temps-là et, si nous tenons à nos paysages, c'est parce que nous avons appris à les regarder en marchant.

10/2021

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Poésie

La septième marche

Il existe des escaliers que l'on emprunte pour descendre dans de sombres profondeurs, et d'autres qui nous mènent vers la hauteur, vers la lumière. Celui qui nous ramène au passé et celui qui va illuminer le futur. Et puis celui qui va de la cave au grenier. Ces marches descendantes ou ascendantes sont un seul et même escalier et il appartient à chacun le choix de l'emprunter dans un sens ou dans un autre. Dans un sens et dans l'autre, pour que de la profondeur puisse jaillir la lumière et que du ciel descende une flamme venant éclairer les sombres recoins de l'âme. Les questionnements d'aujourd'hui vont faire ressurgir du passé ces moines médiévaux, tenant un mystérieux livre de vérité à la main, indiquant un escalier à sept marches de vie. Muriel Odoyer a écrit de nombreux ouvrages de poésie et reçu plusieurs récompenses, notamment la médaille d'argent de la Société Académique des Arts, Sciences et Lettres, saluant son oeuvre et son activité intense pour promouvoir la poésie. Elle s'essaye enfin au roman avec " La septième marche ", un texte profond et personnel promenant le lecteur entre aujourd'hui et le Moyen-âge.

12/2024

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Et Puis Marcher

Le recueil réunit des textes écrits il y a 15 ans, suite à une rencontre à Paris. De là est née une histoire d'amour. Une passion. L'auteur s'est perdu entre poésie, prose et musique, des incantations pour sauver une chose aussi fragile et intangible que la relation entre deux êtres humains.

11/2020

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