Littérature
Romancier, essayiste, musicologue, homme de radio et de cinéma, Alejo Carpentier aura profondément influencé la culture latino-américaine. Après Coabana, où nous le voyons échapper à la prison à Cuba grâce à Robert Desnos puis vivre à Paris un entre-deux-guerres fait de bonheurs et de galères, mais aussi nourri de rencontres avec tous ceux qui font la vie artistique de l’époque.
Après Coabana donc, voici les années Orinoco, un exil volontaire au Venezuela, quinze années de folie où le temps de l’Amérique latine se compte en coups d’État. Pourquoi ce départ ? Une promesse de justice et de liberté dans ce pays de dictatures ? La découverte d’un continent qu’il aurait reçu en héritage ? Pour se consacrer à l’œuvre littéraire dont il rêve depuis sa jeunesse ?
Une seule certitude au moment d’ouvrir ce livre, c’est au Venezuela en effet que tout commence. Là qu’il écrira ses premiers grands romans. Le royaume de ce monde, Le partage des eaux, Chasse à l’homme. Il lui fallait pour les écrire la cordillère des Andes et les tepuys, ces tables de géants à la naissance du monde, les fleuves, de l’Orénoque à l’Oyapock et toutes les Caraïbes.
Jean-Louis Coatrieux est chercheur et écrivain. Il publie des poèmes, des récits et des essais, parfois en collaboration avec le plasticien Mariano Otero. Aux éditions Apogée, outre Le rêve d’Alejo Carpentier. Coabana (2019), il a déjà publié Alejo Carpentier, de la Bretagne à Cuba (2017), Xiaoling. Nouvelles de Chine (2016).
02/2021
Littérature
Avril 1958. Lorsque s’ouvre l’Exposition universelle de Bruxelles, Robert Dumont, l’un des responsables du plus grand événement international depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a fini par déposer les armes face aux pressions du palais royal : il y aura bel et bien un « village congolais » dans l’un des sept pavillons consacrés aux colonies. Parmi les onze recrues mobilisées au pied de l’Atomium pour se donner en spectacle figure la jeune Tshala, fille de l’intraitable roi des Bakuba. Le périple de cette princesse nous est dévoilé, de son Kasaï natal à Bruxelles en passant par Léopoldville, jusqu’à son exhibition forcée à Expo 58, où l’on perd sa trace.
Été 2004. Fraîchement débarquée en Belgique, une nièce de la princesse disparue croise la route d’un homme hanté par le fantôme du père. Il s’agit de Francis Dumont, professeur de droit à l’Université libre de Bruxelles. Une succession d’événements finit par leur dévoiler le secret emporté dans sa tombe par l’ancien sous-commissaire d’Expo 58. D’un siècle l’autre, le roman embrasse la grande Histoire pour poser la question centrale de l’équation coloniale : le passé peut-il passer ?
Blaise Ndala est né en 1972 en République démocratique du Congo. Il a fait des études de droit en Belgique avant de s’installer au Canada en 2007. Il y a publié deux romans remarqués, J’irai danser sur la tombe de Senghor (L’Interligne, 2014, prix du livre d’Ottawa), et Sans capote ni kalachnikov (Mémoire d’encrier, 2017, lauréat du Combat national des livres de Radio-Canada et du prix AAOF).
01/2021
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