Littérature
Un beau jour du seizième mois de l'automne, Siméon arrive dans une vallée perdue où se succèdent inlassablement deux saisons, une de pluie et une de gel bleu, et où seules les lentilles parviennent à germer. En pleine saison pourrie, cet étranger qui se déclare écrivain cherche dès lors à prendre place dans la communauté hors du temps qui y vit, vaille que vaille. étranger au milieu de ces habitants taciturnes, Siméon devra s'affronter à une hostilité grandissante. Il est le paria, l'autre absolu.
Parviendra-t-il à écrire le livre dont il a le projet ?
06/2020
Littérature
Rien ne semble pouvoir troubler le calme du grand-duché d'Eponne. Les accords financiers y décident de la marche du monde, tout y est à sa place, et il est particulièrement difficile pour un étranger récemment arrivé de s'en faire une, dans la capitale proprette plantée au bord d'un lac.
Accueillir chez lui un migrant, et rendre compte de cette expérience, le journaliste vedette Jean-Marc Féron en voit bien l'intérêt : il ne lui reste qu'à choisir le candidat idéal pour que le livre se vende.
08/2020
Sf & fantasy
Thriller Fantasy dans une Florence sublimée et renaissance italienne décalée, saupoudré de steampunk, de culte des fées et de peinture, sur fond d’enquête policière. Dans Foranza, cité éclairée de la tolérance et des peintres, un meurtrier s’attaque sauvagement aux femmes, assassinées dans des conditions atroces.
Tandis qu’Aphrodisia Malatesta mène l’enquête la plus difficile de sa carrière, son ami Pasquale Del’Auri invente d’incroyables machines avec l’aide de son assistante Leona Da Veni ; Martin, le mercenaire étranger, forme une milice de femmes pour protéger les artisanes et les ouvrières qui, comme Lupa et Callista craignent désormais pour leur vie ; enfin, derrière son bar, au Fée-z-Alys, Chiara espère que tout finira par s’arranger.
Mais la principauté portuaire n’est pas au bout de ses peines, comme si les Fées adorées et le destin souhaitaient s’acharner contre elle.
Sélection de Noël, spécial imaginaire de Leha Editions
02/2020
Non classé
« Je ne puis vivre personnellement sans mon art. Mais je n’ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S’il m’est nécessaire au contraire, c’est qu’il ne se sépare de personne et me permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous. L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. »
En 1957, Albert Camus reçoit le prix Nobel de littérature. Il prononce à Oslo un discours personnel, puissant, engagé, qui marque les esprits. Il y évoque notamment l'idée qu'il se fait de la littérature et du rôle de l'écrivain. Il revient sur le mythe de l'écrivain solitaire (" L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l'artiste à ne pas s'isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. ") et sur son engagement (" Par définition, il ne peut se mettre aujourd'hui au service de ceux qui font l'histoire : il est au service de ceux qui la subissent. ") Aujourd'hui comme hier, ses mots sonnent si juste...
Albert Camus naît à Mondovi, en Algérie, en 1913. Pendant la seconde guerre mondiale, il intègre un mouvement de résistance à Paris, puis devient rédacteur en chef du journal Combat à la Libération. Romancier, dramaturge et essayiste, il signe notamment L’étranger (1942) et La Peste (1947). Il meurt en 1960 dans un accident de voiture.
Pascal Lemaître est illustrateur dans l’édition et la presse internationale.
11/2020
Littérature anglo-saxonne
08/2020
Littérature
08/2020