Essais
« La pensée qui m’a poussée à agir, en créant le Mouvement de libération des femmes en octobre 1968 avec Monique Wittig et Josiane Chanel, questionne depuis quarante-quatre ans […] la compétence de procréation de toute femme comme productrice de richesse, comme moteur de l’évolution de l’Homo erectus à aujourd’hui. On vient de retrouver une petite Vénus paléolithique : la plus ancienne représentation du corps féminin connue, jumelle d’une œuvre de Louise Bourgeois, antérieure à sa mise au jour. J’ai plus de souvenirs que si j’avais 35 000 ans…
Mémoire, archive, archéologie, histoire vivante, la gestation comme expérience biopoétique. Libérer la libido creandi de chaque femme, c’est donner sens, signification et orientation, à ce qui vient, à l’Avenir. Du creux du corps à la sculpture la plus accomplie, de l’œuvre d’être à l’œuvre d’art, la génésique, à la fois nature et culture, transcende la capacité spécifique des femmes en compétence symbolique, en mouvement de civilisation », écrit Antoinette Fouque en introduction à Génésique.
Voici enfin en édition de poche le troisième recueil d'essais de féminologie d'Antoinette Fouque, paru initialement en 2012, après Il y a deux sexes. Féminologie I (Gallimard, coll. " Le Débat ", 1995 -2004 ; Folio 2015) et Gravidanza. Féminologie II (éditions des femmes-Antoinette Fouque, 2007) qui paraît en même temps au même format de poche.
Dans cet ouvrage, qui regroupe des textes écrits entre 1974 et 2012, elle poursuit son questionnement sur ce qu'est une femme, à travers une pensée originale de la gestation comme « paradigme de l'éthique » c'est-à-dire de l'accueil de l'autre, de l'hospitalité charnelle.
01/2021
SF & Fantasy
" A son zénith, Valyria était la plus grande ville du monde connu, le centre de la civilisation. Au sein de ses remparts brillants, deux fois vingt maisons rivales se disputaient le pouvoir et la gloire, à la cour et au conseil, s'élevant et chutant dans une lutte sans fin, subtile et souvent féroce, pour la domination. Les Targaryen étaient loin d'être les plus puissants seigneurs dragons, et leurs rivaux virent dans leur fuite vers Peyredragon un acte de capitulation, de poltronnerie. Mais Daenys, la fille pucelle de lord Aenar, qu'on connaîtrait désormais à jamais sous le nom de Daenys la Rêveuse, avait prédit la destruction de Valyria par le feu. Et quand survint le Fléau, douze ans plus tard, les Targaryen furent les seuls seigneurs dragons qui survécurent. " Trois cents ans avant les événements du Trône de Fer, Feu et sang raconte l'unification des sept royaumes.
11/2019
essais et écrits divers
Sf & fantasy
04/2020
Non classé
Essais
09/2020