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Zineb Benjelloun

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Indépendants

Darna

Darna, "notre maison" en arabe, retrace l'histoire d'une famille marocaine, celle de l'autrice Zineb Benjelloun. Elle y dresse le portrait de quatre générations qui ont cohabité pendant des décennies et raconte leur quotidien. Le récit décrit en filigrane l'histoire du Maroc depuis le protectorat et la première résidence familiale à Casablanca dans le quartier des Habous, puis dans le Moyen Atlas, jusqu'à leur arrivée à Darna où Zineb habitera quelques années après ses études en France et son premier travail dans une chaîne de télé locale ... C'est une famille hétéroclite aux personnalités hautes en couleurs, il y le grand-père, juge de paix et théologien, sa femme qui gère la maison d'une main de fer, l'oncle excentrique et les nombreux cousins et cousines. Zineb Benjelloun appartient à une génération qui interroge l'influence de la France et le système local, mais aussi la façon dont l'histoire familiale et l'histoire nationale façonnent les individus et la société... Développé à partir de nombreuses recherches et archives familiales, de vidéos, d'enregistrements sonores, souvenirs et témoignages recueillis auprès des membres de sa famille, Darna nous plonge dans un récit émouvant, construit comme un patchwork visuel écrit sur une dizaine d'années, alternant heures de gloire et déboires, où se mêlent repas, mariages, décès et clins d'oeil à la culture marocaine.

04/2023

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Photographie

Biza Photo Fan Zine n°4

Pour cette édition (Amorce#4), Flore Gaulmier a choisi William Guidarini, Damien Guillaume, Camille Mauplot et Laurent Reyes. Chacun avec sa singularité, s'est penché sur ce qu'est l'existence : la sienne et celle des autres. William Guidarini poursuit le dernier volet de cette "trilogie de l'intime" , épilogue provoqué par un événement à l'aube de ses 50 ans. Pour Camille Mauplot, c'est la nécessité de reprendre un geste artistique à travers la photographie qui s'impose comme un surgissement. Il s'astreint à une période difficile de solitude, un cadre sans contraintes et la sensation d'empêchement, de barrières. Laurent Reyes dit de sa photographie : "Ma photographie et mes films naissent de mon besoin d'embrasser la vie dans son ambivalence. Contre le confort des certitudes, ces pratiques me poussent chaque jour à me frotter aux aspérités de l'existence pour garder vivace la quête d'extase". Il s'agit d'une série sans titre, nouvelle pensée qui interroge des questions existentielles jusqu'alors jamais effleurées. Damien Guillaume questionne "l'autre" , en quoi il lui ressemble, en quoi il lui est différent. Qui est-il exactement ? Il nous présente des hommes dénudés, débarrassés de tout, qui font face à leur propre être, regardant vers un renouveau. Exister prend toute sa force par ces corps fragiles et authentiques.

04/2023

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Photographie

Biza Photo Fan Zine n°3

Emilie Allais nous emporte sur un terrain étrange. Disparaître de la société pour exister sous une nouvelle identité. Ces images font écho à ce phénomène qui nous paraît irréel : renaître pour devenir quelqu'un d'autre. Karine Maussière arpente l'île de la Réunion depuis un an. Elle la photographie, la dessine, la sculpte. Elle nous invite à voir son île en lui donnant une identité protéiforme par la forme, les couleurs, les matières. Elle s'y perd, disparaît, mais s'y complaît. Rachele Cassetta se dit avoir une identité nomade. Entre l'Italie, la France, l'Espagne ou la Grèce, son travail photographique ne parle pas de frontière mais de lien commun. Elle se sent, comme elle dit, "une fille de la Méditerranée" , non pas du continent mais de ses horizons. Vanessa Hiblot se dédie à mettre en image, par le portrait, la dualité entre l'image de soi, celle qu'on projette, celle que l'on a intériorisée, celle dont on rêve, une touche belle et sincère sur la transition identitaire.

04/2023

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Non classé

Qui tire sur les bretelles de ma respiration ?

Ces aphorismes que je caractérise de ''poétiques'', un peu par défi, ont de surcroît le goût de la philosophie, de la sentence, de la boutade, du paradoxe, du baroque et de la fulguration. C'est dire qu'il est très difficile de réussir une bonne ''mixture'' avec autant d'ingrédients et si peu de mots. Mais qu'a` cela ne tienne puisque j'entends, avant toute chose, exprimer - fu^ t-ce nerveusement - ce que m'inspirent Dieu, l'éternité´, la respiration, le silence, l'écho, le ruisseau, l'immobilité´, la femme et la mort. Il en est peut-être ainsi, parce que je veux prendre des raccourcis dans la poésie du monde et que j'ai la prétention, sans doute exagérée, d'élaborer de petits textes qui sont à la poésie ce que serait la nouvelle au roman... Je laisse le lecteur en juger. Abdelmajid Benjelloun Rabat, le 22 Mars 1989.

10/2023

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Littérature française

Entrebâillements

Entrebâillements : neuf récits pour raconter ce qui arrive quand on découvre, avec plus ou moins de certitude, qu'on est en train de donner accès à son intime et qu'on se hâte de se cacher en se barricadant. Le narrateur lui-même en est quelque peu effaré, mais réagit nonchalamment au présent dont il finit par mesurer le décalage par rapport à quelque passé plus lointain. Une écriture évasive corrige doucement ces minuscules aveux, allusions qui dévoilent sans dévoiler et qui cultivent d'inoffensives illusions d'optique. Neuf situations ambiguës ou compromettantes, neuf manières de se laisser bercer par des erreurs bénignes, neuf manières de voyager dans la mémoire de l'auteur, timidement entrebâillée.

08/2023

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Littérature francophone

Le Prince aveugle

Généralement lorsque quelqu'un subit une mauvaise expérience comme une grave maladie ou un handicap physique, il change sa vision de la vie en devenant soit agréable soit désagréable avec son entourage. Et s'il s'agissait d'un Chef d'Etat ? C'est l'histoire que nous allons raconter ici. Il s'agit d'un Prince qui refuse de voir la réalité. Il règne sans partage en imposant sa vision bornée à ses sujets. Mais un événement vient changer sa vie. En effet, il va apprendre de ses médecins qu'il ne lui reste que quelques mois avant de perdre la vue. En envisageant son avenir, il lui vient à l'esprit de faire appel à des journalistes pour lui décrire le monde et peut-être l'aider à gouverner. Dans un premier temps, ceux qui travailleront à son service ne seront pas honnêtes car ils lui présenteront un système d'informations entièrement basé sur le mensonge. En revanche, dans un second temps, il va se laisser informer par deux d'entre eux ayant encore une conscience professionnelle et qui vont essayer de le convaincre de changer de politique en commençant par les médias et surtout la télévision.

10/2021

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