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Yvon Tranvouez

Extraits

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Religion

Le bon Dieu sans confession. Mélanges offerts à Yvon Tranvouez

Yvon Tranvouez occupe une place à part dans l'histoire religieuse contemporaine. Cela tient autant de sa position – brestoise ! – que de sa patte – une écriture historique personnelle, précise, polie par le sens de la formule. Et des idées, toujours des idées… Ses collègues et amis, en lui offrant ce Bon Dieu sans confession, s'en remettent volontiers à la photographie de couverture pour expliquer ce titre tranvouezien. Qu'y voit-on ? Eté 1967, à Keraudren. Le chanoine Elard, supérieur du petit séminaire, décide de capter et de fixer un entracte. Le cliché, exclusivement ecclésiastique, hésite entre le portrait de groupe et la scène de genre. On active la fin d'une session d'extérieur. On pose devant l'objectif. On sourit sans trop regarder. Entre soi, la scène est parfaitement modeste, bonhomme et bienveillante. Soleil trompeur ? La sagesse finistérienne impose de remiser le mobilier extérieur en prévision du futur grain ou de l'humidité de la nuit. Mais les chaises qu'on range annoncent tout autant la prochaine fermeture du petit séminaire brestois qui, aux portes de "la Terre de prêtres", devait pourtant constituer une vitrine attirant le Léon. Cette photographie appartient bien à l'univers Tranvouez, historien du "moment 68", selon Etienne Fouilloux. Ce dernier le désigne comme le meilleur expert de la transition du catholicisme français et breton entre le temps long de la tradition qu'il n'oublie jamais et celui de la rupture qui le passionne. Les vingt-trois contributions de ces Mélanges entendent rendre hommage à cette oeuvre. Elles ont pour cadre le Finistère, la Bretagne ou le concile. Elles parlent aussi bien de cinéma ou de photographie que de littérature. Culture et religion coexistent sans mal avec le politique. Bref, la curiosité du lecteur ne sera pas épuisée, puisqu'il lui suffit de suivre celle – insatiable – d'Yvon Tranvouez.

05/2017

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XXe siècle

L'ivresse et le vertige. Vatican II, le moment 68 et la crise catholique (1960-1980)

Le concile Vatican II, qui espérait réconcilier l'Eglise et le monde moderne, a très vite suscité des remous chez les clercs comme chez les fidèles. Ses décisions commençaient tout juste à être mises en oeuvre quand survint l'onde de choc de Mai 68, qui plongea plus encore le catholicisme français dans une période de fortes turbulences jusqu'à la fin des années 1970. Certains pensent que l'Eglise ne s'en est pas remise, emportée depuis lors dans une spirale de déclin. D'autres estiment que cette agitation n'a fait que précipiter une reconfiguration qui serait advenue de toute manière, du fait de la sécularisation de la société contemporaine et de la montée de l'individualisme. Revenant à la fois sur quelques questions révélatrices de ce qui s'est joué alors et sur certains acteurs qui furent au coeur de cette crise catholique, ce livre se propose d'éclairer une scène ecclésiale souvent complexe et parfois confuse, dans une période cruciale - excitante et vertigineuse à la fois - dont l'héritage est aujourd'hui fortement controversé. Yvon Tranvouez est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Brest, membre du Centre de recherche bretonne et celtique (EA 4451). En 2017 est paru sous sa direction Les Catholiques bretons dans la Grande Guerre.

09/2021

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XXe siècle

La puissance et l'effacement. Destin du catholicisme breton (fin XIXe - début XXIe siècle)

La Bretagne catholique a longtemps été une évidence, et voilà qu'elle ne l'est plus. On se souvient de sa puissance d'hier, on s'étonne de son effacement d'aujourd'hui. Pour souligner cette différence des temps, ce livre, qui fait varier les focales, associant explorations singulières et considérations générales, examine deux époques. D'abord "le moment 1905" , c'est-à-dire la période qui va des années 1880 à la Première Guerre mondiale et pendant laquelle, face à la politique anticléricale de la Troisième République, l'emprise du catholicisme en Bretagne n'a sans doute jamais été aussi forte. Ensuite, "cent ans après" , la marginalisation de ce même catholicisme au terme d'un processus de déconnexion de la religion et de la culture moderne dont on verra que les signes avant-coureurs n'avaient pas manqué depuis 1950. "Vous voyez ce qui meurt, vous ne voyez pas ce qui naît" , disait naguère Louis Veuillot. "Ce qui naît" aujourd'hui, de nouveaux styles d'existence chrétienne, à la fois diversifiés et circonscrits, dans une société sécularisée, est encore largement à étudier : les sociologues s'y emploient. "Ce qui meurt" , au contraire, c'est l'affaire de l'historien : ici, la disparition du catholicisme breton traditionnel, si prégnant encore au début des années 1960 et désormais quasiment réduit à sa dimension patrimoniale.

06/2022

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Autres éditeurs (U à Z)

Le sourire d'Yvon Quokka

Le sourire a toujours été la fierté de la famille Quokka. De génération en génération, rire et gaieté animent cette sympathique famille de marsupiaux. Aujourd'hui, Hippolyte et Marceline sont plus joyeux que jamais : leur fils tant attendu arrive au monde ! Mais le petit Yvon n'est pas exactement comme ils l'espéraient : son sourire est à l'envers. En somme, il a l'air... triste. Qu'à cela ne tienne : farces, chatouilles et autres pirouettes finiront bien par en venir à bout ! Hélas, les années passent et rien n'y fait. L'humeur des Quokka en est assombrie.

09/2023

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Histoire de France

Yvon Delbos 1885-1956. Biographie

Yvon Delbos, un des symboles de la " République des professeurs " des années vingt, a eu le parcours exemplaire de l'agrégé de l'Université mettant sa plume au service du journalisme politique. Devenu un leader radical en vue, il fit une belle et longue carrière au Parlement et dans les gouvernements sous les IIIe et IVe Républiques. Ministre des Affaires étrangères de 1936 à 1938, il fut l'homme de la non-intervention en Espagne. Opposant à l'armistice en 1940, il est déporté à Orianenburg de 1943 à 1945. À son retour, il reste un homme respecté dans son parti, mais affaibli ; déçu dans ses engagements européens, il subit l'échec de sa candidature à l'Élysée en 1953 et la perte du leadership radical en Dordogne au profit de Georges Bonnet. Injustement oublié, Y. Delbos est une des grandes figures " rad-soc " des IIIe et IVe Républiques. Il eut un destin original en son temps : homme d'appareil plus que notable local, passionné du Périgord et de " son " Sarladais et un des premiers Européens, luttant pour des idées et non pour le pouvoir, fermement attaché à la République parlementaire. Ne fut-il pas l'inspirateur du personnage de Jerphanion dans l'œuvre romanesque de Jules Romains, Les hommes de bonne volonté ?

10/1993

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Littérature française

L'assassinat d'Yvon Toussaint

Au départ, un fait réel. Un sénateur haïtien, par ailleurs médecin, est abattu à Port-au-Pince d'une balle dans la tête. Il s'appelle Yvon Toussaint. Un journaliste retraité, nommé lui aussi Yvon Toussaint, décide de reconstituer la vie et la mort de cet homonyme sorti du néant. Il part pour Haïti, rencontre la veuve, les enfants, les maîtresses, les amis politiques, les gardes du corps, les confrères...et peut-être les assassins d'un personnage dont la silhouette prend corps dans l'oppressant environnement d'une île maudite depuis deux siècles. " Ici, le sol est spongieux, lui dit-on. Marchez-y prudemment sous peine de faire jaillir du sans sous vos souliers ! " D'autres figures surgissent qui apportent leurs témoignages ou mystifient l'enquêteur : agents doubles et indics à toutes mains, gazouillantes prostituées et cabotin mirobolant, intellectuels de haut vol dont la rhétorique étourdit ou encore drag queen pathétique comme le malheur, sibylline comme le destin. Mais soudain, l'enquête bifurque, la grande ombre noire du vaudou se déploie et suggère d'autres énigmes. Dans ce culte cher au sénateur et qui célèbre rituellement les jumeaux, quand ce ne sont pas les doubles, lequel des Yvon Toussaint va-t-il posséder l'autre ?

02/2010

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