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Yves Mamou

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Dix petits mensonges et leurs grandes conséquences

Après Auschwitz, il était devenu inimaginable de crier "mort aux Juifs". Pourtant, dès la fin des années 1960, peu après la guerre des Six Jours, "Mort à Israël" s'est installé dans le langage politique courant. Puis, les médias ont victimisé à outrance les Palestiniens et la gauche a fait alliance avec l'islam. Progressivement, un mur de mensonges a été érigé autour de l'Etat d'Israël : le sionisme a été considéré, entre autres mensonges, comme un racisme. Voire même un nouveau nazisme. Les meilleurs historiens, philosophes et sociologues ont vite compris que cette scandaleuse inversion des rôles — les Juifs qui deviennent des nazis et les Palestiniens présentés comme des juifs persécutés — dissimulait le retour du bon vieil antisémitisme d'antan. Mais Yves Mamou montre que l'antisionisme n'est pas seulement une affaire de juifs. L'antisionisme qui persécute les Israéliens depuis cinquante ans est un antiracisme, le même qui est utilisé aujourd'hui contre les Européens. Monté contre Israël, il revient comme un boomerang percuter la France et les autres pays d'Europe. En se faisant passer pour des Juifs persécutés, islamistes et indigénistes ont entrepris de rendre les Européens étrangers sur leur propre sol. Tous Juifs en quelque sorte.

05/2021

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Littérature française

Mademoiselle

"Une fois dans la rue, sur ses hauts talons, Mademoiselle marcha très vite, passant de préférence dans les zones d'ombre. Le bourg était effrayant de silence et de solitude. En se dissimulant, elle prit un petit sentier, et, tout en marchant, comme en cachette, la dissimulant dans sa main renversée, elle alluma une cigarette et fuma". Mademoiselle, jeune institutrice dans un village de Corrèze, a pris l'habitude d'arpenter la campagne, de nuit, pour y provoquer incendies, inondations ou empoisonnements... Autant de méfaits imputés, selon les préjugés xénophobes des villageois, à un bûcheron polonais, Manou, qu'elle adore en secret... Dans un style réaliste et épuré, Jean Genet nous plonge au coeur du monde rural de son enfance, vécue dans une famille d'accueil à Alligny-en-Morvan. Ce bref récit, scénarisé suivant le tempo d'un thriller, nous glisse dans la peau d'une héroïne insaisissable et amorale. Partout s'y déploie la poésie d'une réflexion gorgée de soufre sur le désir et le mal. D'abord présenté à Anouk Aimée durant l'été 1951, ce script éveilla la curiosité de plusieurs réalisateurs - Louis Malle, Georges Franju ou Joseph Losey -, avant d'être adapté par Tony Richardson en 1966, avec Jeanne Moreau dans le rôle-titre. A ce jour inédit, Mademoiselle permet de sonder l'intime envie de cinéma chez Genet et jette une lumière nouvelle sur son oeuvre : lueur noire, crue et traîtresse.

04/2024

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