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Yves Bonnefoy, William Shakespeare

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Le Roi Lear

Nouvelle édition revue et augmentée d'une préface d'Yves Bonnefoy en 1991

05/1991

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Le roi Lear

«Ne me fais pas devenir fou, je t’en prie, ma fille. Je ne te gênerai plus, mon enfant ; adieu. Plus de rencontre à craindre ; désormais, Nous ne nous verrons plus. Pourtant, tu es ma chair Et mon sang, et ma fille. Ah, bien plutôt le mal Qui habite ma chair, et que je suis forcé De reconnaître mien. Tu es un chancre, Un furoncle pesteux, un abcès plein de pus Dans mon sang qu’il corrompt. Mais, va, je ne veux pas Te faire de reproches. Vienne l’opprobre A l’heure qu’il voudra, je ne l’appellerai Ni sur ton front le trait du porteur de foudre, Je ne dirai de toi rien de condamnable Au divin Jupiter, le juge. Amende-toi. Si tu le peux. Deviens meilleure s’il t’est loisible.» Acte II, scène IV.

01/2016

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Théâtre - Pièces

La Tempête

Pas tout à fait "inhabitée", cette île : trahi par un frère qui usurpe son trône, le mage Prospéro y est exilé depuis douze ans. Mais l'heure de la vengeance a enfin sonné ; l'équipage de l'imposteur s'aventure trop près de l'île, et Prospéro déclenche une violente tempête et provoque leur naufrage. Pour que justice soit faite, ils devront endurer une série d'épreuves fantasmagoriques orchestrées par Ariel, gracieux génie de l'air aux ordres du mage. L'une des toutes dernières pièces de Shakespeare, La Tempête est peut-être aussi la plus énigmatique. Prospéro est-il vraiment si vertueux qu'il le prétend ? Que penser de Caliban, créature mi-homme mi-bête, son esclave ? N'incarne-t-il pas l'inconscient de ce mage apparemment si rationnel, sinon la révolte de l'opprimé contre le colonisateur ? La Tempête se refuse à toute interprétation définitive. Une seule certitude nous est acquise : l'émerveillement du rêve.

11/1997

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Théâtre - Pièces

Roméo et Juliette

Juliette : Viens, nuit ! Viens, Roméo ! Viens, mon jour dans la nuit. Car sur les ailes de la nuit, tu vas reposer Plus blanc que sur le dos du corbeau la neige, Viens, douce nuit, amoureuse au front noir, Donne-moi Roméo ; et, quand je serai morte, Prends-le, fais-le se rompre en petites étoiles, Lui qui rendra si beau le visage du ciel Que l'univers sera comme fou de la nuit Et n'adorera plus l'aveuglant soleil (Acte III, scène II).

01/2016

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Théâtre - Pièces

Macbeth

"Ce qu'un homme ose, je l'ose ! Viens à moi sous l'apparence de l'ours russe le plus farouche, du rhinocéros le plus hérissé, du tigre le plus féroce de l'Hyrcanie. prends toute forme sauf celle-ci, et mes nerfs assurés ne trembleront pas. Ou encore : revis, et défie-moi au combat à l'épée jusque sur la lande déserte et si je reste ici à trembler de peur, tu pourras me dire une poule mouillée. Va-t'en, va-t'en, horrible spectre, image sans substance !" (Acte III, scène 4).

05/2010

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Théâtre - Pièces

Macbeth

Macbeth : Ce qu'un homme ose, je l'ose ! Viens à moi / Sous l'apparence de l'ours russe le plus farouche, / Du rhinocéros le plus hérissé, du tigre / Le plus féroce de l'Hyrcanie. Prends toute forme / Sauf celle-ci, et mes nerfs assurés ne trembleront pas. / Ou encore : revis, et défie-moi / Au combat à l'épée jusque sur la lande déserte / Et si je reste ici à trembler de peur, tu pourras me dire / Une poule mouillée. Va-t'en, va-t'en, / Horrible spectre, image sans substance ! (Acte III, scène IV)

01/2016

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