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Yankhoba Seydi

Extraits

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Histoire internationale

La tradition libérale en Grande-Bretagne

Le droit de propriété, la liberté d'expression, la sûreté des personnes, les libertés de pétitions et des élections sont connus comme étant les libertés anglaises. Le fétichisme des Britanniques en général, et des Anglais en particulier, relativement à ces libertés, prouve à souhait leur profond attachement à ce qui les caractérise fondamentalement et plus que tout, la liberté qui définit les Anglais en plus de les caractériser. Cette relation presque fusionnelle entre les Britanniques et la liberté provient d'une vieille et longue tradition anglo-saxonne qui plonge ses racines dans le haut-Moyen Age. Les principes et règles non écrits qui fondent cette tradition ont favorisé l'émergence d'un esprit libéral matérialisé par la charte des libertés de 1100, la Grande Charte de 1215, la loi d'Habeas Corpus de 1679, la "Révolution Glorieuse" de 1688, la Déclaration des Droits de 1689, etc. Ainsi, la Grande-Bretagne n'est pas seulement le berceau du libéralisme moderne, elle est aussi le berceau de la démocratie moderne. Tout cela a été possible grâce à cette tradition libérale en marche depuis de longs siècles.

01/2019

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Littérature érotique et sentim

Bâton de Seydr

Je suis un Völvo ! Voilà la bombe qu'a lâchée mon père, juste avant de mourir. Non, je ne suis pas une voiture suédoise, mais un sorcier, qui vit seul dans la maison familiale sur l'île de Sandhamn. Après qu'une de mes semblables a essayé de me tuer, Thomas, un séduisant et mystérieux jeune homme, accepte de m'aider dans ma quête. Le danger rôde et je deviens une proie, traqué par une ancienne organisation qui veut ma mort. Mon pouvoir est la clé. Vais-je réussir à le maîtriser avant qu'il ne soit trop tard ?

11/2018

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Littérature française

Waaweede. Kebbitol

Roman intégralement en puular. Waaweede Ngol kebbitol no noggi cadeele sukaabe heewube gaynube jannde ka dude mawde. Hingol anndiniri miilol hunyere ardiigu afiriki. Miilol ngol no hawtindiri waawaabe e waawube e nder wulla-jalla. Hingol duki ardiibe naawiroobe Sariya Mawdo Hawtaandi ndin. Jantoo, fira fensita on sariya, ko rewraa yaadaa. Hingol bangini cadeele de jamaa on wonndi sabu anngal anndugol sariyaaji leydi ndin e nder denngal muynaangal mabbe. Hingol duka njaggu e toone de daditii-dariibe wonndi, tuma kala halda ko "seppo" . Nde tawnoo cadeele den no fawondirani sukaabe ben, wobbe e mabbe no subii yollagol ka jeerennde tama u lummbiroygol ka maayo mediteraanee. Wurin ko dun Kannjaa subii. O dogi ka candi tubbi, o maayoyi donka ka jeerennde. Seydi kanun aadii dillataa. O cippiray fii yo neddanke hettu haqqee mun e nder ndii hawtaandi. O daakii ka ballanal gay golle, gay buttu : "e jaka si naange fudii ko fii yo nge jalbinan wobbe nge sunna wobbe" . Seydi no tawaa e ben sumoobe nanndewoo nannde.

03/2023

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Histoire internationale

Mballo Dia Thiam - L'indomptable combattant du SUTSAS. Biographie

C'est l'histoire et la trajectoire d'un homme. Cette histoire et cette trajectoire épousent celles du plus grand syndicat de la santé du Sénégal mais aussi celles de celui qui en a tenu le gouvernail ces dernières années, contre vents et marée. Nous sommes au début des années 1980. Léopold Sudar Senghor, frappé par l'usure du pouvoir, cède les rênes du pays à son dauphin Abdou Diouf. Celui-ci tente une ouverture démocratique en suscitant le multipartisme intégral. Pour autant, le pays n'en mène pas large. La culture de Parti unique reste tenace, le monde syndical est sous la coupe de la CNTS, prolongement du Parti au pouvoir, chantre de la Participation Responsable, sorte de syndicalisme caviar, cautère sur une jambe de bois qui préfère le conformisme à la confrontation. Les leaders de ce syndicalisme sont généralement des cadors du parti au pouvoir. C'est à fleurets mouchetés que les acquis du peuple laborieux se décident. Il s'agit davantage d'un cimetière des revendications des masses laborieuses. Le monde de la santé (...) est un exemple saisissant et pathétique, de ce que précarité veut dire. Parmi les mieux instruits, les agents de la santé sont paradoxalement frappés d'une indécente indigence. On eût dit que cette noblesse faisait en même temps office de caste d'Intouchables. En effet, après avoir fait menacer son fond de culotte d'escarres, l'infirmier ne touche pas plus de 58 000 FCFA et le médecin et son Bac + 8 ne voit inscrire sur son bulletin de salaire qu'un net de 70 000 FCFA. Mais ces agents si différents des autres font face à un dilemme : se syndiquer, faire grève, faire planer sur les populations la menace d'un mal qui s'aggrave, d'un handicap irréversible, de la survenue de l'irréparable parce qua un moment, l'urgence est suspendue sur un piquet de grève ; ou se mettre, contre vents et marée, debout devant des autorités qui ne connaissent que le rapport de force, pour préserver leur dignité, s'assurer (.. j le minimum pour vivre décemment. Ils sont nombreux, à l'aube de ces années 1980 à choisir le second terme de l'alternative. Mballo Dia Thiam, en poste à Ziguinchor fait déjà office, avec d'autres, de pionnier et de chef de file de ce Germinal des damnés de la souffrance humaine. Réunions syndicales, prises de paroles devant des militants parfois sceptiques, souvent déterminés, nuits blanches, privations, désinformation, intimidations, tentatives de corruption n'y feront rien. Aux quatre coins du Sénégal, les sections s'organisent fédérant le Professeur Agrégé de Médecine, l'infirmier, le travailleur social et le manoeuvre. Le SUTSAS obtient son récépissé en 1982. Les fers de lance ont pour nom Bakhao Seck, Awa Marie Coll Seck, Salif Guindo, Fangaly Diouf, Mballo Dia Thiam, Abdel Kader Badji. Le SUTSAS se lance alors dans sa première grève qui marquera les annales du mouvement syndical du pays. Tous les corps de métier de la santé y prirent part et toute la pyramide sanitaire s'en trouvàt ébranlée. Cet ouvrage remarquablement écrit par une des plus belles plumes sénégalaises du moment raconte avec l'art sublime du conteur ce qu'a été le SUTSAS mais aussi les mutations récentes et profondes de la vie syndicale et politique sénégalaises.

10/2019

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Littérature française

Un fleuve de silence pour les larmes du coeur

Le roman "Un fleuve de silence pour les larmes du coeur" de Seydi Sow est un chef d'oeuvre d'analyse et de critique de la société sénégalaise. Le technicien de la santé qu'il est a percé la plaie dols a jailli le flot fétide et purulent des tares qui sont les nôtres. Il a dévoilé avec la maîtrise de la langue et l'oeil critique d'un observateur avisé, les conséquences d'un laisser-aller de la liberté sexuelle ou du libertinage des jeunes filles modernes qui boivent la lie jusqu'à la dernière goutte, car elles ignorent que "l'amour est un mot qui écrase s'il domine l'être, la raison. Un mot qui refuse l'analyse objective, qui rompt les amarres et qui consume jusqu'au complet anéantissement". Les sujets tabous de la sexualité de la jeune fille, des grossesses précoces ou non désirées, de l'excision, des MST, des relations heurtées entre membres d'une même cellule familiale, le fossé de génération entre parents et enfants, l'importance grandissante du rôle joué par l'argent au sein de notre société, l'hypocrisie entre femmes prétendument amies (Nafissatou / Aïda) ont été abordés avec une sérénité, une objecivité de sang-froid qui forcent l'admiration. Ce roman, à n'en pas douter, fera l'objet de débats contradictoires entre adeptes du retour à la tradition et pourfendeurs ou défendeurs de la modernité. Pour la première fois au Sénégal, le problème de la sexualité de la jeune fille a été abordé sans pudibonderie coupable ni paternalisme de mauvais aloi. Avec des mots justes et bien pensés, Seydi Sow a su dévoiler la légèreté et la cruauté d'une jeune fille volage "Khadidjatou" en nous plongeant dans une tourmente de sentiments : Rivalités entre soeurs, regrets amers d'une fille-mère, intolérance des parents, méfaits de la modernité et bienfaits d'une tradition bien pensée.

04/2020

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Littérature francophone

L'assaut final

"Ce titre figuratif de la lutte acharnée menée par des élèves sortant de l'INSEPS (Institut Supérieur de l'Education Populaire et du Sport) pour exiger leur recrutement dans la fonction publique circonscrit l'action romanesque dans un contexte de combat. C'est en cela que le choix du vocabulaire militaire est annonciateur de la grève de la faim de deux semaines, au terme de laquelle l'espoir des grévistes renaît, après une ferme promesse des autorités quant à la satisfaction de leur mot d'ordre, sous-tendu par le slogan "le décret ou la mort"". Extrait de la préface du Pr Babou Diène

09/2021

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