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Wendy Delorme

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Non classé

Viendra le temps du feu

"Elles étaient toutes brisées et pourtant incassables. Elles existaient ensemble comme un tout solidaire, un orchestre puissant, les organes noués en ordre aléatoire, un grand corps frémissant. Et j'étais l'une d'entre elles." Une société totalitaire aux frontières closes, bordée par un fleuve. Sur l'autre rive subsistent les vestiges d'une communauté de résistantes inspirée des Guérillères de Monique Wittig. Dans la capitale du territoire fermé, divers personnages se racontent, leurs aspirations. leurs souvenirs. comment survivre, se cacher et se faufiler dans un monde où les livres sont interdits. Une dystopie où se reflètent les crises que nous traversons aujourd'hui. Un roman choral poétique et incandescent, où l'on parle d'émancipation des corps, d'esprit de révolte et de sororité. Un hommage à la littérature et à son potentiel émancipateur et subversif.

03/2021

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Littérature française

Le chant de la rivière

"Je suis l'eau qui charrie les larmes de Clara. La vapeur du souvenir au carreau de fenêtre lorsque tombe la nuit. Je suis les flocons de neige se posant sur leurs langues tirées haut vers le ciel, dans l'hiver cristallin. Je suis le ruisselet où elles marchaient pieds nus lorsque venait l'été. Je suis l'humidité entre leurs cuisses mêlées et au bout de leurs doigts, je suis le torrent de leurs âmes liquides, et la salive des mots qu'elles chuchotaient tout bas. Je suis la nuée, l'onde après le tonnerre qui noie toute la vallée sous un fracas d'éclairs, je suis leur joie grondante, je suis leur colère. Il faut bien qu'on m'entende, j'ai une histoire à dire, seul le vent me répond. Le vent a retenu le souvenir de Meni". Dans ce roman envoûtant, Wendy Delorme nous plonge dans deux histoires d'amour qui se font écho à deux époques différentes, nous donnant à entendre la mémoire de vies minoritaires, dans un récit où les éléments, l'eau, le vent, les arbres et les pierres deviennent des personnages à part entière.

04/2024

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La Mère, la Sainte et la Putain (Lettre à Swann)

La Mère, la Sainte et la Putain : trois visages, trois états d'être de la féminité, imposés ou revendiqués. Une femme dit toutes les étapes traversées, entre le moment où elle tombe amoureuse et celui où elle va enfanter. Une autofiction queer d'amour passionnel. "Le portait trash et touchant d'une génération de mères aux identités multiples, enfin libres". Glamour "Une lettre ouverte, une plaie à vif que les mots viennent suturer sans anesthésie". Librairie Les Champs Libres "Sans complaisance, au rythme d'une mélopée, les trois statuts imposés au corps de la femme". Culture Livres

04/2023

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Insurrections ! en territoire sexuel

Une exploration féministe charnelle et incarnée des corps et des désirs. Un jalon littéraire des écrits de vies queers. Rédigées entre 2007 et 2009, dans la joie militante de la vingtaine et la découverte de nouvelles configurations sexuelles et affectives, ces microfictions dessinent un manifeste sexopolitique. " J'essaie juste de nous réconcilier avec le monde. De fermer la boucle de chair. De dire avec mon ventre et sa main qu'on n'est pas femme forcément parce qu'on est née avec un vagin. "

03/2022

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La Mère, la Sainte et la Putain

" La Mère la Sainte et la Putain : ce sont les trois visages d'une femme qui raconte la gestation d'un enfant fait de mots, car ici, le texte est sa première mise au monde, avant l'être à venir . On suit toutes les étapes traversées par cette amazone libre, entre le moment où elle tombe amoureuse (l'errance puis la « chute d'organes, le cour tombé dans l'estomac ») et celui où elle va enfanter : ces étapes, ce sont les trois statuts du titre de ce bref roman en forme de cri, violemment imposés au corps féminin dans un monde décrit sans concession.« La faculté d'adaptation de la femelle humaine est un miracle de la nature. C'est à ce jour la seule espèce qui sait muter en quinze jours de prédateur à invertébré. »« Les mots naissent de l'inconfort, de la plaie, de là où ça fait mal. Les mots sont le hurlement de l'animal blessé, le cri du soldat pendant la bataille, le rugissement de la lionne affamée. Les mots ne surgissent pas de la tranquillité. »« Parce que les mots sont plus grands que la chair, parce qu'ils lui préexistent et qu'ils lui survivront, parce que l'odeur d'une peau ça s'oublie, et que les mots ça se relit. Parce que le souvenir se floute, quand les mots ont fixé pour toujours les contours des corps entre les draps. »« La mère porte le fils de l'homme, la sainte lave les péchés. La putain baise la lie de l'humanité. Puis est venue Marie-Madeleine, qui a sanctifié le métier. Depuis elle, les putains jouent les infirmières, essuient les pieds de Jésus condamné, sèchent les larmes, noient dans leur ventre le mal de vivre, les vices et la fureur, consolent le cour des amants empoisonnés. Les putains appartiennent aux hommes, mais ne portent pas leur descendance. À elles la douleur du monde, aux autres celles d'enfanter. »"

03/2012

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Littérature française

Le chant de la rivière

Je suis l'eau qui charrie les larmes de Clara. La vapeur du souvenir au carreau de fenêtre lorsque tombe la nuit. Je suis les flocons de neige se posant sur leurs langues tirées haut vers le ciel, dans l'hiver cristallin. Je suis le ruisselet où elles marchaient pieds nus lorsque venait l'été. Je suis l'humidité entre leurs cuisses mêlées et au bout de leurs doigts, je suis le torrent de leurs âmes liquides, et la salive des mots qu'elles chuchotaient tout bas. Je suis la nuée, l'onde après le tonnerre qui noie toute la vallée sous un fracas d'éclairs, je suis leur joie grondante, je suis leur colère. Il faut bien qu'on m'entende, j'ai une histoire à dire, seul le vent me répond. Le vent a retenu le souvenir de Meni. Dans ce roman envoûtant, Wendy Delorme nous plonge dans deux histoires d'amour qui se font écho à deux époques différentes, nous donnant à entendre ta mémoire de vies minoritaires, dans un récit où tes éléments, l'eau, le vent, les arbres et les pierres deviennent des personnages à part entière.

03/2025

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