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Walter Bruyère-Ostells

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Histoire de France

Souvenirs militaires du Colonel Girard 1766-1846

Nombreux sont les soldats de Napoléon qui ont raconté les événements extraordinaires auxquels ils ont pris part. La plupart des récits parvenus jusqu'à nous n'étaient pas destinés à la publicité, mais au cercle familial et à la descendance des mémorialistes. Découverts plus d'un siècle après leur rédaction, les cahiers d'Etienne-François Girard sont un témoignage exceptionnel sur la vie militaire de la fin de l'Ancien Régime à la chute de l'Empire. Cette autobiographie emporte le lecteur de Châteaudun, où l'auteur voit le jour dans une famille pauvre de la paysannerie beauceronne, à Toulon, ville dont il est trois fois le maire sous la Restauration et le régime suivant. De 1784 à 1814, de quels faits d'armes l'ascension du soldat de métier Girard est-elle jalonnée ! Orphelin, analphabète, engagé comme simple fantassin au régiment de Neustrie, qui devient le 10e d'infanterie après la Révolution, il fait avec cette unité les premières campagnes de la République. Au siège de Toulon, il est de ceux qui conquièrent au sabre et à la baïonnette une redoute anglaise. A l'armée des Pyrénées-Orientales, à celle d'Italie, à la Grande Armée - il est à Iéna aux côtés de l'Empereur - en Espagne et pendant la campagne de France, où il commande une brigade, Girard risque mille morts. La modestie qui caractérise son témoignage n'en donne que plus de force à ces pages d'héroïsme.

02/2011

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Sciences historiques

Histoire des mercenaires. De 1789 à nos jours

Associé depuis la plus haute Antiquité à la pratique guerrière, le mercenariat serait le "deuxième plus vieux métier du monde". Durant toute l'époque moderne, Jean Bart ou encore les gardes suisses s'illustrèrent au service des rois de France. Or avec la Révolution française et l'institution de la conscription, les combattants non nationaux sont perçus comme des hommes sans foi ni loi qui se vendent au plus offrant. Appât du gain certes, mais également engagement idéologique et soif d'aventure, telles sont les principales motivations de ces hommes éparpillés à travers le monde, dont certains sont entrés dans la légende, à l'image de Garibaldi. Le XXe siècle est marqué par une continuité de l'engagement mercenaire avec la constitution de légions étrangères, de la Première à la Seconde Guerre mondiale en passant par la guerre d'Espagne. Les conflits de décolonisation voient ensuite la recrudescence de ces "Affreux". Figure emblématique de cette époque, le nom de Bob Denard résonne alors de l'Afrique à l'Asie. Décriés à l'ère de la "Nation en armes", destinés aux opérations militaires parallèles au XXe siècle, les mercenaires ont connu une nouvelle mutation au XXIe siècle avec la prolifération des sociétés militaires privées, telle la sulfureuse Blackwater en Irak. Et aujourd'hui plus que jamais depuis 1789, ils peuvent proclamer : "Le monde est notre patrie", leur devise.

05/2011

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Sciences historiques

Les volontaires armés. Ces Français qui ont combattu pour une cause étrangère depuis 1945

Le retour des jihadistes français de Syrie fait aujourd'hui débat. Ils semblent pourtant s'inscrire dans une tradition qui remonte à la fin du XVIIIe siècle. Après 1945, alors que l'Europe connaît une longue période de paix et une hausse du niveau de vie, des volontaires continuent de quitter la France pour défendre des causes étrangères les armes à la main. Ce goût de l'aventure militaire ne disparaît pas et s'incarne dans des figures intellectuelles (Gérard Chaliand, Régis Debray) ou de baroudeurs tombés dans l'oubli (Dominique Borella). Des Français s'engagent dans le conflit israélo-palestinien. D'autres rejoignent les chrétiens du Liban dans la guerre civile ou encore participent à des conflits en Afrique et en Asie. En Bosnie, des Français sont présents dans chacun des camps. La tradition des volontaires armés traverse ainsi la guerre froide et s'intensifie après 1991. La Syrie constitue un apogée, avec le phénomène jihadiste notamment. Walter Bruyère-Ostells retrace les parcours de ces hommes qui, depuis soixante-dix ans, quittent une France en paix pour faire la guerre ailleurs. Pour cela, il a cherché à comprendre leurs motivations, à éclairer les idéologies politiques ou religieuses qui les animent, les filières qui ont facilité leur départ et, enfin, leurs possibilités de réinsertion dans notre société. Une enquête historique passionnante et indispensable pour éclairer l'actualité.

11/2018

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Histoire militaire

Les troupes de Marine au combat. De l'Alma à Bazelles, 1854-1870

Les troupes de marine ont fait un symbole de l'engagement héroïque de "la Division bleue" à Bazeilles (près de Charleville-Mézières) le 31 août et le 1er septembre 1870, dans le contexte du désastre de Sedan. Le souvenir de cette bataille est célébré chaque année par les différents régiments des troupes de marine. Au XIXe siècle, l'infanterie et l'artillerie de marine n'ont plus vocation à servir à bord des navires mais dans les grands ports français et les territoires outre-mer. En suivant marsouins et bigors, il s'agit ici autant de retracer les campagnes du Second Empire, en Crimée, au Mexique ou en Chine, que de comprendre les conditions sanitaires très rudes de ces campagnes lointaines ou comment s'est construit le souvenir mythifiée des " dernières cartouches " tirées à Bazeilles. Aujourd'hui, les principaux régiments d'infanterie de marine sont stationnés à : -Bayonne (1er RPIMA) -Le Mans (2ème RIMA) -Carcassonne (3ème RPIMA) -Castres (8ème RPIMA) -Vannes (3ème RIMA) -Fréjus (21ème RIMA) -St Aubin (près de Rennes, 11ème RAM) -Poitiers (RICM)

06/2021

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Sciences politiques

Dans l'ombre de Bob Denard. Les mercenaires français de 1960 à 1989

Début des années 1960 : en pleine décolonisation du Congo belge, la sécession du Katanga provoque un afflux de combattants étrangers. Parmi ces "Affreux" (comme les surnomme la presse), les Français sont les plus actifs. Ils entament une sorte d'âge d'or fait de coups de main et de coups d'Etat qui s'étendent sur tout le continent, et qui leur permettront de prendre entre autres le contrôle des Comores de 1978 à 1989. Jusqu'à la fin de la guerre froide, ces "chiens de guerre" servent clandestinement les intérêts d'anciennes puissances coloniales désireuses de conserver une forte influence en Afrique. Le chef des mercenaires français, Bob Denard, fait l'objet d'une intense médiatisation. Pour la première fois, cet ouvrage analyse l'action de ces combattants de l'ombre mais aussi le rapport à l'argent et à l'aventure, ainsi que les hiérarchies internes de ce groupe. En croisant les archives françaises et étrangères, les archives privées de Bob Denard - inédites à ce jour - et de nombreux témoignages de première main, l'auteur nous plonge, loin des clichés, dans la vie quotidienne de ces hommes qui vont de conflit en conflit. Certains sont jeunes et politisés, d'autres des guerriers expérimentés. Plusieurs cultures et générations s'entrecroisent : les baroudeurs, les "corsaires de la République" , les "gangsters" . Fers de lance de la lutte anticommuniste, relais des réseaux occultes de la Françafrique avant d'être désavoués par Paris, alternant fortune, gloire et défaites, ces "Affreux" ne trouvent plus leur place dans le monde post-guerre froide : leur modèle sera bientôt remplacé par celui des sociétés militaires privées de type anglo-saxon. Maître de conférences à Sciences Po Aix, Walter Bruyère-Ostells est notamment l'auteur de Histoire des mercenaires, de 1789 à nos jours (Tallandier, 2011).

10/2014

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Histoire de France

Leipzig, 16-19 octobre 1813. La revanche de l'Europe des souverains sur Napoléon

Du 16 au 19 octobre 1813, se déroule à Leipzig la « bataille des nations ». Elle est le tournant qui initiera la chute de Napoléon. La coalition ne se limite plus à repousser l’Empereur au-delà du Rhin, mais est désormais décidée à l’écraser définitivement, ce qui aura lieu deux ans plus tard. Les coalisés, rassemblant Britanniques, Russes, Espagnols, Prusses, Autichiens et Suèdois, forts de 300 000 hommes, et les troupes de Napoléon de 130 000 hommes s’affrontent dans cette bataille qui fut la plus grande de l’histoire européenne jusqu’aux affrontements de la Première Guerre mondiale. Ce combat est « moderne » par la masse des troupes engagées et par la cristallisation du sentiment nationaliste qui se fait jour en Allemagne à cette occasion. Pour la première fois, toute l’Europe est en arme contre la France. L’ennemi compte le double d’hommes, les Français font face. Mais la défection des mercenaires saxons, la décision des coalisés d’adopter les stratégies créées par Napoléon dans ses combats précédents et d’attaquer ses maréchaux plutôt que l’Empereur ; tout cela mène à la défaite. Elle s’organise par une retraite en bon ordre avec une guérilla au cœur de la ville et le passage de la rivière Elster dont la perte du pont construit par les Français bloquera une partie de la Grande Armée. Dans ce conflit, dont les pertes furent évaluées pour les coalisés à 60 000 hommes et pour les Français à 30 000 hommes, la France aura perdu son espace allemand. Les coalisés auront acquis la conviction qu’il était possible de vaincre l’Empereur.

03/2013

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