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Wall Street à l'assaut de la démocratie

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Wall Street à l'assaut de la démocratie

"En pleine pandémie mondiale, l'indice Dow Jones dépassait le cap des 30 000 points. Alors que l'économie faisait face à une récession brutale, les indices boursiers caracolaient en tête des records et ignoraient l'accumulation des menaces pesant sur la stabilité économique, sociale et financière de la planète. Cette déconnexion entre l'économie réelle et les marchés financiers atteint le coeur même de nos démocraties. Elle repose sur plusieurs piliers : l'influence (et la corruption) des responsables politiques par les acteurs des marchés ; la vision court-termiste de l'horizon boursier qui fragilise les infrastructures la décision des banques centrales de sacrifier les épargnants au profit des emprunteurs ; des soutiens massifs aux grandes entreprises et surfaces au détriment des PME et des indépendants. Cette année 2020 nous aura démontré qu'une nouvelle forme de capitalisme solidaire devra faire place au "tout pour l'actionnaire". Cette révolution sera le seul moyen d'empêcher que la démocratie se déroule dans la rue." G. U.

10/2021

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Sociologie politique

L'illusion de la démocratie numérique

Internet a été salué comme un formidable outil de démocratie participative. On lui reconnait un rôle essentiel dans les mobilisations des Printemps arabes ou de Occupy Wall Street, et l'émergence de mouvements tels que Black Lives Matter ou #MeToo. Son image s'est toutefois dégradée à mesure que les réseaux sociaux ont été pointés du doigt pour leur participation à la propagation des fake news. Jen Schradie, chercheuse à Sciences Po, montre comment le web est devenu une arme nouvelle dans l'arsenal des mouvements conservateurs. Sur la base de la situation américaine, elle met en évidence trois facteurs déterminants dans la propagation des idées de droite sur internet : la fracture sociale, exacerbée sur le web, l'organisation hiérarchisée et les moyens financiers engagés par des partis de droite, et la nature même des messages relayés. Elle épluche les différentes couches de la surmédiatisation et met ainsi à jour un terrain numérique inégal, largement délaissé par la classe populaire, au profit de groupes réformistes de droite aux avant-postes du cybermilitantisme. L'analyse d'un système interconnecté d'organisations communautaires et professionnelles de droite lui permet de réfuter les récentes allégations selon lesquelles des individus comme Trump, des réseaux d'informations comme Breitbart, des plateformes comme Google ou encore des pays comme la Russie seraient les seuls responsables de la situation actuelle. En parallèle de l'émergence de mouvements comme #NuitDebout ou des Gilets jaunes, la montée en popularité d'Eric Zemmour confirme que la France n'est pas épargnée par le phénomène. A l'heure où l'activisme hashtag fait les gros titres, le cybermilitantisme radical s'avère redoutablement efficace. Il accélère et renforce les rapports de classe et la polarisation idéologique de nos sociétés.

03/2022

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Histoire des idées politiques

La République sociale

A l'heure de la révolution du Printemps arabe, des " indignés " en Europe, de l'" Occupy Wall Street " aux Etats-Unis et de l'ALBA en Amérique latine, se pose la question de la contribution de l'expérience communiste (Marx, Engels, Lénine...) au développement de leurs institutions. Sur le plan électoral, au niveau théorique, est mise en avant la stratégie majoritaire absolue directe, à deux tours si nécessaire ; bien que dans la pratique, et dans le cadre de la poursuite de l'austérité actuelle depuis l'élection de 2012 en France et de 2014 en Europe, cela soulève des questions auxquelles nous essaierons de répondre. De ce fait, c'est l'occasion d'ouvrir le débat sur la " démocratie vraie ". Pourtant, il ne faut pas négliger le contexte de la situation de l'économie, de la démocratie sociale et de la laïcité. Des annexes émergent l'intérêt d'un Forum d'action communiste écologiste et progressiste (FACEP) et une esquisse de projet pour que la République politique devienne une République sociale.

10/2023

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L'étrange vallée

2013, l'an 37 après Steve Jobs. Facebook vient d'entrer en Bourse avec une valorisation de cent milliards de dollars, Apple va le faire bientôt pour dix fois plus. Les jeunes, brillants et fougueux, patrons de la Silicon Valley promettent au monde entier, pour son bien, rien de moins que l'ultime révolution, non sanglante. Une nouvelle façon de vivre, de commercer et de communiquer : plus vite, tout le temps, avec tous. Dans le vieux monde et dam ses vieux métiers, on s'ennuie ferme et surtout, on gagne petit. Alors, comme tant d'aunes, Anna Wiener, vingt-cinq ans, quitte un emploi frustrant dans l'édition new-yorkaise et s'envole pour San Francisco et ses start-up spécialisées dans le Big Data. Elle plonge dam le monde merveilleux de l'hyper-productivité souriante, de l'efficacité extravagante et de l'immédiateté surréaliste, aux mains de jeunes gens qui jonglent avec les millions et le verbe disrupter. On aurait dû se méfier. Ers anglais, il veut dire détruire. Que faire ? Invoquer le mantra "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"? Mais qui a lu Rabelais ? Et, de toute façon, dans la Vallée, personne ne vous entend crier. Anna raconte, incisive, tantôt sardonique, tantôt candide, ses découvertes. Elle retrace le passage insensible de l'industrie de la Tech du statut de sauveur du monde autoproclamé à la tragique réalité de menace pour la démocratie doublée d'un rival de Wall Street. Son livre est un rare témoignage à la première personne qui pourrait s'intituler Les Illusions perdues 2016 - année de l'élection de Donald Trump, catastrophe dans laquelle les révolutionnaires susnommés ne sont pas innocents.

02/2021

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Criminalité

Jeffrey Epstein

10 août 2019, l'Amérique se réveille traumatisée. Jeffrey Epstein, son double monstrueux, a été retrouvé pendu en prison. S'est-il suicidé ou a-t-il été assassiné ? Sa vie va-t-elle être enterrée avec sa mort ? Ses secrets seront-ils jamais révélés ? Refaisant l'enquête, Xavier Raufer montre ici, de manière scientifique et spectaculaire, que l'ogre aux centaines de victimes adolescentes a été en fait le serviteur exemplaire des nouvelles élites transatlantiques, de leur mainmise financière et de leur hégémonie culturelle. Comment un tel criminel pédophile et trafiquant sexuel a-t-il pu prospérer pendant vingt ans ? Bâtir un réseau international d'influence de New York à Paris, des Caraïbes à Tanger ? Compter parmi les figures du parti démocrate ? Financer les think-tanks, les universités, les laboratoires du futur ? Fréquenter les têtes couronnées, les dirigeants politiques, les milliardaires, dont le prince Andrew, Bill Clinton, Bill Gates, Donald Trump ? Fasciner des savants et des artistes comme Stephen Hawking ou Woody Allen ? Ferrer les maîtres de Buckingham Palace et de la Maison Blanche, les géants de Hollywood et de Wall Street, les titans de la Silicon Valley ? C'est le système de la prédation universelle, de l'immoralisme dominateur et de l'utopie destructrice fondé sur l'idéologie de la tech que Xavier Raufer décrypte à travers l'ascension et la chute du premier violeur, proxénète et maître-chanteur planétaire. Une investigation inédite, informée, intégrale qui se lit comme un thriller tout en dévoilant la face cachée d'aujourd'hui. Criminologue, directeur d'études au pôle sécurité-défense du CNAM, Xavier Raufer est professeur associé à l'Institut de recherche sur le terrorisme, à l'Université Fudan de Shanghai et à l'Université George Mason (Washington DC). Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont A qui profite le djihad ? aux Editions du Cerf".

10/2023

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