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Walden ou la Vie dans les bois

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Walden ou la Vie dans les bois

" Je m'en allais dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Vivre intensément, et sucer toute la moelle de la vie. Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu. " Walden. Nom mythique qui charrie avec lui tout un imaginaire : le Nouveau Monde et sa vie sauvage, exaltée, régénérante. Concord, Massachussetts, une cabane, des pins au bord d'un étang, le Transcendental Club, Emerson et le Rousseau américain : Henry David Thoreau. Un texte qui sonne comme une rupture, celle d'avec la société telle qu'elle va (ou plutôt ne va pas). Ce livre, qui retrace les deux ans, deux mois et deux jours que Thoreau passa dans une cabane dans les bois, au bord de l'étang de Walden, n'est pourtant pas le livre d'un ermite. Ni essai ni journal, il relève plutôt du pamphlet : le contact avec la vie sauvage s'y dévoile comme une ressource politique privilégiée de subversion, de progressisme et de libération. Walden exalte le retrait du monde comme geste politique : se retirer du monde pour renouer, à distance de la loi commune et des valeurs en vigueur dans une société donnée, avec le coeur de l'âme humaine. Se retirer pour oser dénoncer, désobéir et, ce faisant, fonder un socle sain à la démocratie.

04/2023

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Walden ou la vie dans les bois

"Quand j'écrivis les pages suivantes, ou plutôt en écrivis le principal, je vivais seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, en une maison que j'avais bâtie moi-même, au bord de l'Etang de Walden, à Concord, Massachusetts, et ne devais ma vie qu'au travail de mes mains. J'habitai là deux ans et deux mois. A présent me voici pour une fois encore de passage dans le monde civilisé. Je n'imposerais pas de la sorte mes affaires à l'attention du lecteur si mon genre de vie n'avait été de la part de mes concitoyens l'objet d'enquêtes fort minutieuses, que d'aucuns diraient impertinentes, mais que loin de prendre pour telles, je juge, vu les circonstances, très naturelles et tout aussi pertinentes. Les uns ont demandé ce que j'avais à manger ; si je ne me sentais pas solitaire ; si je n'avais pas peur, etc". Henry David Thoreau

11/2023

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Divers

Walden ou la Vie dans les bois

Walden relate le séjour de Henry David Thoreau dans les bois au bord de l'étang de Walden, Massachussets, au milieu du XIX ? siècle. 150 ans plus tard, le texte reste une oeuvre phare de la littérature américaine et l'ouvrage fondateur du "Nature writing" . La pensée écologiste moderne y voit le roman du retour à la nature et de la conscience environnementale. Le dessinateur Troubs se saisit de ce texte fondateur pour en offrir une version lumineuse et poétique, avec plus d'une centaine d'illustrations en couleur.

11/2022

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Littérature anglo-saxonne

Walden, ou la vie dans les bois

Walden, publié par Henry David Thoreau en 1854, est un authentique et grand livre de philosophie. On n'y trouve aucun concept, aucun personnage conceptuel, mais une réflexion sur les conditions de possibilités d'une expérience existentielle : comment mener une vie philosophique ? Thoreau donne l'exemple, à charge pour chacun d'inventer son chemin et de trouver sa voie. Il propose ce qu'il nomme une "médecine eupeptique", autrement dit une médecine pour produire du bon, du bien et écarter le mauvais, le mal : se féliciter de la splendeur de chaque matin ; opposer une volonté de jouissance au mouvement naturel de la négativité qui nous tire vers le pessimisme ; désirer le bonheur qui n'est pas donné, mais à construire ; se mettre ou se remettre au centre de soi ; transformer les inconvénients en avantages ; rechercher le positif dans le négatif ; vouloir faire de sa vie une fête ; et refuser "la vie mesquine", tournée vers les fausses valeurs, salie par les vices de la société de consommation, et réduite à la surface, aux apparences, à la mondanité, aux salons, au bavardage. Walden enseigne la vraie révolution, la seule qui vaille et ne fasse jamais couler de sang : celle qui permet, en se changeant et en invitant autrui à se changer, de changer l'ordre du monde.

11/2021

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Littérature anglo-saxonne

Walden ou La vie dans les bois

Pendant deux ans et deux mois, Henry David Thoreau séjourne dans une cabane qu'il a bâtie lui-même, au bord de l'étang de Walden, à Concord, dans le Massachusetts. Au contact de la nature, il redécouvre les bienfaits de la solitude et retrouve la liberté dont les obligations sociales l'avaient privé. Walden ou la Vie dans les bois est considéré comme l'un des textes majeurs qui ont façonné la pensée et la littérature nord-américaines. De la beat generation à Into the Wild en passant par Le Cercle des poètes disparus, ce récit initiatique culte continue de nourrir de nombreuses contre-cultures et est érigé en manifeste par les mouvements écologistes modernes. Dans sa préface, Michel Onfray met en lumière les formidables leçons de ce livre, véritable appel à "refuser la vie mesquine".

03/2024

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Littérature anglo-saxonne

Walden ou la Vie dans les bois

Walden, publié par Henry David Thoreau en 1854, est un authentique et grand livre de philosophie. On n'y trouve aucun concept, aucun personnage conceptuel, mais une réflexion sur les conditions de possibilités d'une expérience existentielle : comment mener une vie philosophique ? Thoreau donne l'exemple, à charge pour chacun d'inventer son chemin et de trouver sa voie. Il propose ce qu'il nomme une "médecine eupeptique", autrement dit une médecine pour produire du bon, du bien et écarter le mauvais, le mal : se féliciter de la splendeur de chaque matin ; opposer une volonté de jouissance au mouvement naturel de la négativité qui nous tire vers le pessimisme ; désirer le bonheur qui n'est pas donné, mais à construire ; se mettre ou se remettre au centre de soi ; transformer les inconvénients en avantages ; rechercher le positif dans le négatif ; vouloir faire de sa vie une fête ; et refuser "la vie mesquine", tournée vers les fausses valeurs, salie par les vices de la société de consommation, et réduite à la surface, aux apparences, à la mondanité, aux salons, au bavardage. Walden enseigne la vraie révolution, la seule qui vaille et ne fasse jamais couler de sang : celle qui permet, en se changeant et en invitant autrui à se changer, de changer l'ordre du monde.

11/2024

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