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Vladimir Maïakovski

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Littérature étrangère

Ma découverte de l'Amérique

En 1925, Vladimir Maïakovski (1893-1930), figure majeure de la littérature soviétique, se rend en Amérique pour y donner une série de conférences. Après une traversée en paquebot qui le mène à La Havane, il arrive aux Etats-Unis par le Mexique. Fasciné par la modernité qu'il découvre à New York, Detroit, Chicago, par l'avant-garde artistique et les avancées techniques, il trouve sur le continent américain une illustration de son attirance pour le futur et la technologie. L'acier, le fer, le béton, le verre des mégalopoles et des usines sont les étendards de cette beauté moderne chère au poète futuriste. Mais Maïakovski n'en oublie pas pour autant ses préoccupations politiques et est frappé par les injustices sociales engendrées par le capitalisme insensible qui règne en maître. Ma découverte de l'Amérique offre au lecteur du XXIe siècle le portrait d'un pays en pleine croissance, mais à l'aube d'un bouleversement historique : la Grande Dépression. Il s'y dessine aussi une critique de l'Amérique, qui, comme le souligne Colum McCann dans sa préface, "continue de faire sens aujourd'hui – et peut-être plus encore depuis les événements de ces dernières années". Publié en 1926 en Russie, ce texte n'avait jamais été édité en français dans son intégralité.

01/2017

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Poésie

Un nuage en pantalon. Edition bilingue français-russe

En 1914, lors de la tournée de poètes futuristes à Odessa, Vladimir Maïakovski rencontre Maria Denissova. Ce moment donne naissance à un poème qui devient une tétralogie : Un nuage en pantalon. Une tragédie futuriste, une sorte d'expérience, un défi et une recherche de nouvelles formes. Le poèteyestau point culminant de chaque mot "qu'il proclame", il essaye de "se mettre à l'envers", de montrer son monde intérieur peuplé de chimères, tout en écartant les clichés littéraires. Il rénove le langage poétique. Portée par sa voix puissante aux rythmes saccadés d'un chemin de fer, sa poésie est une locomotive de la révolution poétique, énergique et audacieuse. Marina Tsvétaïeva, qui aimait la poétique de l'auteur, disait qu'on ne pouvait pas lire Maïakovski longtemps, cela demandait un effort physique insupportable. Et c'est exact : condensé et dur, ardent, il choque le lecteur qui en sort... renouvelé.

10/2019

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Poésie

A pleine voix. Anthologie poétique 1915-1930

Fils d'un forestier géorgien, Vladimir Maïakovski avait une allure de bûcheron, et c'est avec une énergie de cette nature qu'il va s'attaquer à la poésie de son temps. Né en 1894, il publie ses premiers textes en 1912. Il adhère alors au futurisme qui lui paraît seul capable de remplacer le symbolisme et l'acméisme dont les raffinements aristocratiques l'ennuient, et peut-être même, l'écoeurent. Après la révolution d'Octobre, il s'engage à corps littéralement perdu, avec la volonté de créer un nouvel art révolutionnaire et, plus précisméent pour ce qui le concerne, de forger un langage accessible aux masses. Désormais, ses écrits vont suivre le cours politique des choses, avec petits et grands événements, difficultés et triomphes. Le poète et le citoyen militant deviennent en lui inséparables. La poésie de Maïakovski rompt avec les règles rigides de la prosodie, son vers prend les intonations du langage courant, mais en inventant une scansion qui porte les mots de la rue jusqu'à une sorte d'incandescence ou de frénésie. "Un poète, affirme-t-il, doit développer son propre rythme, abandonnant iambes et mesures canonisées, qui ne lui appartiennent pas en propre. Le rythme magnétise et électrise la poésie ; chaque poète doit trouver le sien ou les siens". Cette nouvelle poétique, Maïakovski la voit comme un grand travail, et même une "industrie". Cet effort prométhéen, il va le tenir des années durant, les poèmes-fleuves succédant aux poèmes-fleuves, les récitals enfiévrés succédant aux voyages à travers l'URSS et le monde. Jusqu'au suicide soudain du 14 avril 1930, jour où l'élan révolutionnaire n'est plus assez fort pour sauver du naufrage un impossible amour.

11/2005

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Poches Littérature internation

Lettres à Lili Brik. 1917-1930

Lili Iourevna Brik fut la femme de sa vie au sens total, extraordinaire du mot. Sœur aînée d'Elsa Triolet, elle devait rayonner par son charme et son esprit sur toute la culture russe d'avant-garde, de 1915 à nos jours. Pour Maïakovski, elle est d'abord une grande passion qui éclate en 1915 - le poète a vingt-deux ans - et culmine en 1923. Une vraie passion de légende avec son mélange de torture et de transport, avec l'affrontement de deux personnalités aiguës, jalousement indépendantes, avec aussi l'expérience d'une longue tendresse quotidienne sur le fond dantesque de la guerre civile. Toute l'œuvre lyrique de Maïakovski est inspirée nominalement par Lili Brik. Avec un intérêt dynamique et éclairé, Lili Brik prendra directement part à toutes les entreprises littéraires de Maïakovski : la joyeuse bande futuriste de 1915 et sa bohème, l'ascétique engagement militant des années de révolution, les revues du " Front de gauche des arts " où de 1923 à 1929 Maïakovski a héroïquement lutté pour l'esthétique moderne.

11/1999

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Romans d'espionnage

Vladimir

Il aimait autant la Russie qu'il détestait l'URSS. Par rancune ou par héroïsme, le lieutenant-colonel du KGB, Vladimir Vetrov alias "Farewell", mit un terme au pillage des inventions et des technologies de pointe que la monstrueuse machine à espionner stalinienne avait organisé durant plus de trente ans. Dans les années 80, l'homme livra aux Français plus de deux mille sept cents documents ultrasecrets. Quel sera le prix de cette haute trahison ?

02/2021

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Poches Littérature internation

Vladimir M

Moscou, 1953. Lilia, Tatiana, Elly et Nora, se retrouvent pour parler de l'homme qu'elles ont aimé, le poète de la Révolution, Vladimir Maïakovsky. Entre la Bolchevique libertine, la Russe blanche en exil, la sage aristocrate et la comédienne, peu de points communs hormis le rôle – toujours bref – de muse du Poète. Peu à peu, les langues se délient et les détails deviennent toujours plus intimes... Robert Littell est l'auteur d'une vingtaine de romans, traduits dans le monde entier, dont La Compagnie, le grand roman de la CIA et L'Hirondelle avant l'orage, disponibles en Points. " Le portrait iconoclaste, assez cru d'un vaincu de l'art, enivré de lui-même, force de la nature et de l'esprit qui fut concassé par la politique et le stalinisme. " Le Point Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Cécile Arnaud

04/2017

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