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Littérature érotique

Songes et Mensonges. Un amour absolu

" Me voici installe?e a? New York et les jours passent sans soucis. Tu penses bien que je n'ai pas tarde? a? souffrir de ton absence et donc d'un certain manque d'amour. Puisque liberte? est notre mai?tre mot, je me suis laisse?e un peu courtiser par un colle?gue, tre?s yankee, grand, d'origine italienne comme beaucoup de new-yorkais. De fil en aiguille, j'ai ce?de? a? la tentation de l'inviter a? prendre l'ape?ritif un soir dans mon petit, mais bel appartement de Central Park. Apre?s les banalite?s d'usage, un libertinage dont je te passe les de?tails, il en est venu aux choses se?rieuses. Je te raconte, car je sais que mes frasques ne te laissent pas indiffe?rent et me?me t'excitent au plus haut degre?. "

04/2021

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Faits de société

Le musee de l’accident. Cahiers Paul Virilio 2022 (Dromologie 02)

Depuis la parution de Dromologie 01, les accidents se sont multipliés : climatiques, géopolitiques, sociaux, migratoires, océaniques, sanitaires, etc. Tous liés entre eux et dont les enchevêtrements aléatoires ne font que renforcer l'urgence d'une écologie grise - un concept de Paul Virilio, expliquant qu'au-delà de la pollution de la nature, existe une pollution liée à l'accélération du monde. Une réflexion qui a conduit l'urbaniste et philosophe à imaginer un musée de l'accident chargé d'exposer et d'analyser de manière critique les accidents du progrès. Ce Dromologie 02 questionne architectes, artistes (peintre, musicien, danseur, designer, etc.), philosophes, historiens, sur leur vision d'un musée de l'accident, sur cette ressource immatérielle ; tandis que plusieurs articles interrogent cette accidentologie en cours d'élaboration. Contributions de : Augustin Berque, Viana Conti, Gilles Delalex, André Delpuech, Elizabeth Diller, Nicolas Giraud, Julien Glauser, François Jarrige, Anaïs Lapel, Frédérick Lemarchand, Luca Merlini, Yann Ollivier, Françoise Parfait, Benjamin Pichery, Ernest Pignon-Ernest, Angelin Preljocaj, Edouard Ropars, Yannick Rumpala, Christian Sander, Valentin Sanitas, Francesco Sebregondi, Patrick Tosani, Laurent Vidal.

11/2022

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Littérature étrangère

La chair de René

L'action se situe dans une ville portuaire gigantesque. Rien n'y rappelle Cuba. Le père du héros, Ramon, est le leader d'une conspiration mondiale en lutte pour le droit du peuple à manger et boire... du chocolat. Comme l'ensemble des membres de la Cause, l'homme est sadomasochiste. Aussi le père souhaite-t-il rendre son fils apte au " service de la douleur ". L'initiation du jeune René commence le jour de ses vingt ans, hélas c'est un bien mauvais disciple. Dans une école atroce et grotesque où l'on ne cultive que les corps, René met en déroute les fanatiques. Ce roman culte, Pipera l'a écrit à partir de 1949 à Buenos Aires. Il s'agit de son premier roman, tellement fort et insolite que les critiques l'ont comparé à Ferdydurke de Witold Gombrowicz et aux Enfants Tanner de Robert Walser.

08/2005

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Littérature étrangère

Ton visage

C'est toute sa vie passée et présente qu'évoque le narrateur, un médecin qui est aussi caricaturiste, et peintre à ses heures perdues d'un tableau qui ne sera jamais achevé. Réfugié dans le souvenir fugace de Barbara, image tentatrice et aléatoire de l'amour, il affronte la réalité paisible de son mariage avec Angela et sa furieuse perfection, et l'étrange destin de leurs enfants. L'écriture baroque et tumultueuse du roman traduit avec force les contradictions intimes du personnage, déchiré entre le bien et le mal, la raison et le fantasme, la vérité et l'illusion, tandis qu'il considère avec ironie l'envers de notre réalité quotidienne, la montée des sectes, le déferlement des exclus ou le règne du monstrueux. Roman fascinant, envoûtant, que ce dernier livre de Vergilio Ferreira, où seule la création, en particulier artistique, abolit les contraires. Jeunesse et vieillesse, laideur et beauté, sens et non-sens sont ainsi transcendés, comme la vie et la mort, au nom du désir inassouvi.

04/1996

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Littérature étrangère

Lettres à Sandra

Sandra n'est plus. Mais l'homme qui la pleure lui écrit encore des lettres d'amour. Lettres poignantes, incantatoires, afin de faire resurgir l'image de la femme aimée, afin de pouvoir la toucher, la caresser, la posséder encore, de manière fantasmatique. Ses missives adressées à la disparue parlent de la sensualité et de la violence des corps, mais disent aussi l'absence et la mort. Sandra n'est plus. Mais l'homme qui la pleure lui écrit encore des lettres d'amour. Lettres poignantes, incantatoires, afin de faire resurgir l'image de la femme aimée, afin de pouvoir la toucher, la caresser, la posséder encore, de manière fantasmatique. Ses missives adressées à la disparue parlent de la sensualité et de la violence des corps, mais disent aussi l'absence et la mort. Car bien souvent le narrateur ne parvient pas à ressusciter le souvenir de l'être disparu, et ses lettres se font alors plaintives. A d'autres moments, il fait le récit des journées vides de celui qui est resté derrière et qui ne peut se résoudre à accepter la disparition de la femme passionnément aimée. La répétition obsessionnelle de ces thèmes dans un continuel va-et-vient, une sorte de flux intérieur, crée une mélopée envoûtante qui caractérise l'écriture de Ferreira et qui transcende également cette ouvre testamentaire du grand écrivain portugais.

03/2000

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Littérature étrangère

Au nom de la terre

Un vieil homme invalide (il a été amputé) se trouve du jour au lendemain relégué dans une maison de retraite de Lisbonne où l'a conduit sa fille, son enfant préférée. Sa femme est morte au terme d'un lent déclin physique et mental. Il l'a assistée avec une ferveur constante. C'est à cette femme qu'il s'adresse maintenant dans une longue missive, comme une conversation imaginaire où passé et présent se chevauchent dans l'absolu de la mémoire. Au fil des souvenirs, il la ressuscite dans la beauté rayonnante de sa jeunesse, fixe dans l'éternité un corps glorieux tandis que le sien s'achemine vers sa ruine, devient un objet ballotté de main en main. Au nom de la terre, admirable rencontre d'une lucidité absolue et d'un lyrisme grave, est un livre que l'on reçoit comme un choc. Un livre à la fois pudique et obscène comme l'est la vérité nue sur cette zone incertaine qu'on appelle la vieillesse. Sur ce qui fait qu'insidieusement la vie nous quitte, les êtres, les choses, notre propre corps. Mais c'est aussi, en contre-chant, un lumineux hymne à l'amour que nous fait entendre Vergílio Ferreira avec une sérénité conquise.

11/1992

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