On connaît certainement Sylvain Runberg pour son travail de scénariste particulièrement vaste : il s'étend de Millenium, l'adaptation du roman de Stieg Larsson, à Orbital (tous deux chez Dupuis), en passant par d'autres genres totalement différents, Agence Interpol, Konungar, Les Carnets de Darwin, et on en passe, et on en oublie – mais il faut tous les avoir au moins parcourus pour comprendre. Comprendre qu'avec Cases blanches (chez Bamboo), il livre une bande dessinée particulièrement personnelle, intime, moins portée vers une fiction effrénée, qu'emportée par le cours d'une vie, proche de la sienne.