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Vassilis Kapsambelis

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Revues de psychanalyse

Revue Française de Psychanalyse Tome 85 N° 1, mars 2021 : Thème : Quelle liberté ? Dossier : Liban

Comme l'amour, l'idée de la liberté suscite des élans et des passions par son pouvoir d'attraction psychique en profondeur. Objet d'idéal ou de terreur, elle est marquée dans notre culture, au croisement des mouvements psychiques individuels et des aspirations des peuples luttant pour leur affranchissement des pouvoirs autoritaires, par le sceau d'une séduction incontestable. Comme l'amour, la liberté serait toujours à conquérir. Mais qu'en est-il alors de ces courants contraires qui poussent à la sacrifier dans le plaisir, l'hédonisme ou le devoir ? La liberté ne porte-t-elle pas aussi d'emblée l'idée d'un rapport à soi ou aux autres ? Comment la concevoir hors du registre de la conscience et de celui d'une altérité représentable ? C'est dire ici que la liberté n'est pas en tout ou rien, ni un absolu, mais au contraire qu'elle ne se conçoit pas sans médiations et sans degrés, car elle n'existe que dans son lien dialectique à son autre, la nécessité. Si la psychanalyse est porteuse d'une conquête de la liberté du sujet, elle ne peut toutefois se passer d'un contexte sociopolitique et culturel qui la reconnaît, la définit et indique ses limites, garants de l'altérité. La liberté avec ses limites serait-elle alors au service d'une altérité porteuse de la conflictualité comme de la fécondité de la pensée ?

03/2021

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Généralités médicales

Le besoin d'asile des lieux pour les psychoses

Parler aujourd'hui d'asile, c'est réveiller de vieux démons qui ne dorment que depuis peu. En effet, la psychiatrie contemporaine s'est construite, depuis plus de cinquante ans, sur une base résolument anti-asilaire. Avec un bel enthousiasme réformateur, elle a multiplié des innovations de soins communautaires qui ont transformé les trajectoires des malades mentaux. Mais les rêves des années 1950, devenus en grande partie réalité, nous mettent en présence de nouveaux défis ; leur innocence initiale est mise à rude épreuve. Dans notre paysage psychiatrique polymorphe d'aujourd'hui, les patients psychotiques ne manquent pas de nous rappeler que les particularités de leur condition humaine révèlent un besoin fondamental d'asile. L'oublier ne conduit pas toujours à la conquête de l'" autonomie", notion sacro-sainte de nos sociétés contemporaines, mais aussi à la solitude d'un univers sans objets, voire à la rue ou à la prison. Si le retour à l'asile traditionnel n'est souhaité par personne, les formes que peut prendre cet accueil, temporaire ou plus durable, sont loin d'être valables pour tout patient et en toute circonstance : nous devons à la psychiatrie anti-asilaire de l'après-guerre cette découverte de la diversité des patients psychotiques, derrière leur apparente similitude asilaire. C'est une réflexion sur ce besoin d'asile, et un tour partiel de quelques-unes de ses réalisations, que nous proposent le docteur Vassilis Kapsambelis et les quatorze auteurs, psychiatres et professionnels en santé mentale, de cet ouvrage.

06/2011

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Que-sais-je ?

L'angoisse. 5e édition

Gorge serrée, estomac noué, sensation d'oppression, difficulté à respirer, sueurs froides, troubles du sommeil... Ces symptômes sont connus de tous car l'expérience de l'angoisse est communément partagée. L'angoisse n'est pas " une " pour autant. Ce terme recouvre des situations, des vécus qui vont d'une angoisse passagère à des troubles anxieux, véritables traits de personnalité permanents chez certains. En présentant les apports des approches psychiatriques, psychanalytiques, cognitivistes, neurologiques ou encore philosophiques sur l'anxiété, Vassilis Kapsambelis montre que de la compréhension des angoisses découle le choix du traitement.

03/2022

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Revues de psychanalyse

Revue Française de Psychanalyse Tome 86 N° 2/2022 : Pouvoir des imagos

Le thème de ce numéro de la Revue française de psychanalyse a été l'occasion pour les auteurs de décliner, sous différentes facettes, la nature, la fonction et le devenir des imagos au sein du fonctionnement psychique. Si, dès le début de son oeuvre, Freud utilise le terme d'imago, ce n'est qu'après 1920 qu'il le relie à la construction du surmoi : celui-ci, pour s'accomplir, doit en effet devenir impersonnel, c'est-à-dire se dégager de la réalité des investissements premiers en les intériorisant. Ce cheminement progressif de " renoncement à l'imago " permettra la transformation de l'imago terrifiante, source d'emprise fusionnelle, à des représentations favorisant un fonctionnement psychique plus souple. Plusieurs articles traitent de la notion d'imago à partir de configurations cliniques singulières et hétérogènes, étayées sur des références théoriques souvent partagées. Est ainsi discuté le " pouvoir hypnotique " de l'imago, qui peut empiéter sur le monde des représentations, le " surinvestissement de la peau " qui, dans une relation allergique à l'objet, peut traduire un envahissement d'imago terrifiants, etc. Quel travail est alors nécessaire à l'analyste pour " décomposer " ces imagos et permettre aux représentations d'advenir ? Comment, par exemple, soutenir le processus de l'identification à l'adolescence lorsque l'intensité des imagos prend le pas sur les représentations ? Le dossier de ce numéro, " L'associativité lors de la première rencontre ", qui rassemble un ensemble très riche d'articles, à la fois théoriques et cliniques, issus du deuxième colloque du Pôle psychanalytique du 13e (ASM13), ainsi que des rubriques diverses sur des questions de psychopathologie psychanalytique, de concepts en débat et de technique en psychanalyse. Les revues des revues et des livres complètent, comme à chaque numéro, le volume.

05/2022

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Revues de psychanalyse

Revue Française de Psychanalyse N° 85, septembre 2021 : Cris et chuchotements

Ce thème est inspiré du film éponyme d'Ingmar Bergman. Synopsis : trois soeurs et une servante sont réunies dans le manoir familial. Agnès se meurt d'un cancer de l'utérus. Ses cris de douleur sans nom et ses chuchotements d'agonie figurent la terreur de la souffrance et de la mort. Mourante, Agnès est hantée par l'énigme de leur mère disparue, femme fantasque aux brusques accès mélancoliques. Ses deux soeurs, Karin et Maria sont à son chevet. Karin, la soeur aînée, est traversée par l'envie et la haine de soi et de son sexe qu'elle mutile, en quête d'excitations de survie. Maria, la benjamine, tente de ranimer les chuchotements du désir et du plaisir sexuel, afin de lutter contre l'enfermement mortifère de ce claustrum familial, immergé dans la Suède protestante rigoriste. Anna, la servante de la famille, se dévoue corps et âme pour apaiser l'agonie d'Agnès, au plus près de son corps souffrant. Du père, on ne saura rien. Quant aux autres hommes – mari, médecin, amant ou pasteur –, ils sont fascinés autant que terrifiés face au corps féminin et au-delà, face à la finitude. Le manoir familial, isolé dans la campagne, est tapissé de velours rouge et de draps blancs, telle la métonymie de la matrice ensanglantée d'Agnès. Le thème des trois soeurs rappelle combien sont nombreuses les triades de soeurs dans la mythologie et les oeuvres d'art, à commencer par les figures mythiques des Erinyes, qu'un travail de culture transformera en Bienveillantes. Le film de Bergman en décline une version contemporaine et nous interroge sur les enjeux des complexes sororaux. Comment se tissent-ils ? Comment le féminin se transmet-il de mère en fille, de père en fille, mais aussi de soeur en soeur ?

09/2021

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Revues de psychanalyse

Revue Française de Psychanalyse Tome 87 N° 5, 2023 : Numéro du congrès annuel de Société psychanalytique de Paris

Amer, doux ou fort ! Voilà comment neuf français sur dix caractérisent le goût du café. Quel contraste avec les centaines d'arômes que peut exprimer une – bonne – tasse de café. Alors, à chacun sa perception. Vraiment ? Quelle image mentale avons-nous réellement du goût " café " ? Est-ce un goût délicat, une sensation sucrée et délicieusement persistante en bouche, différente à chaque tasse ? Une boisson chaude et puissante, aux atouts stimulants mais à légère permanence brûlée et amère ? L'offre quasi hégémonique des cafés industriels nous ferme les portes, dès le plus jeune âge, de l'éveil délicat des sens et de l'appréciation joyeuse du goût véritable d'une bonne tasse de café. A tel point que nous ne sommes même plus capables, malgré notre plaisir à le consommer, de reconnaître le bon grain de l'ivraie (ou le bon du mauvais). Cet ouvrage a pour objectif de mettre à jour ce qu'est un café de qualité, les étapes nécessaires à son existence et ses signes distinctifs, d'un point de vue théorique et sensoriel, afin d'être en mesure, enfin, d'apprécier toutes les nuances du bon. Comprendre pour mieux goûter. Finalement, se défaire des idées reçues, et profiter pleinement des plaisirs que procure la dégustation d'un café de spécialité

12/2023

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