Recherche

Une fausse couche comme les autres

Extraits

ActuaLitté

Désir d'enfant, stérilité

Une fausse couche comme les autres

"J'ai deux enfants, j'ai été enceinte trois fois. Comme une femme sur dix, j'ai vécu une fausse couche. Mettons-nous d'accord dès maintenant, j'ai été enceinte pendant huit semaines. Il n'y avait rien de faux là-dedans. Appelons les fausses couches ce qu'elles sont vraiment, des grossesses arrêtées, des projets d'enfants stoppés net et, parfois, autant de deuils périnataux qu'il faut faire, seules. Nos fausses couches sont des drames silencieux, des douleurs vécues dans l'ombre. Le fait qu'une grossesse puisse se terminer aussi précocement est une réalité connue de tous. Et pourtant, nous taisons nos fausses couches consciencieusement. Pourquoi ? De peur d'être jugées, de mettre mal à l'aise, de partager un peu trop ce qu'il se passe dans notre utérus. Il faut passer à autre chose, et vite. Dans notre société, une femme, c'est une mère en puissance, et une mère, ça met au monde un enfant, ça ne le perd pas en cours de route. Il est temps que cela change."

02/2022

ActuaLitté

Désir d'enfant, stérilité

Une fausse couche comme les autres

Un témoignage émouvant sur le tabou de la fausse couche. Après la naissance de son premier petit garçon, Sandra Lorenzo est à nouveau tombée enceinte. Le miracle a opéré une deuxième fois, elle s'est tout de suite réjouie de cette deuxième grossesse. Sauf que rien ne s'est passé comme prévu et qu'elle a perdu son bébé au bout de deux mois de grossesse. Un événement traumatisant qui l'a blessée profondément, en même temps qu'il a soulevé une foule de questions. Pourquoi avait-elle si peu entendu parler de ce phénomène alors qu'une femme sur quatre y sera confrontée au cours de sa vie ? Pourquoi s'est-elle sentie seule ? Ou l'accompagnement médical a-t-il péché ? A travers un témoignage à fleur de peau, Sandra Lorenzo enquête sur le tabou de la fausse couche pour explorer un phénomène encore méconnu.

09/2023

ActuaLitté

Littérature française

Ma vie (1922-1947)

Marcel Conche était élève-maître en première au lycée de Tulle lorsqu’il eut comme professeur une jeune agrégée des lettres classiques venue de Strasbourg, réfugiée à Tulle. Il lui demanda d’être sa « correspondante » en ville (condition pour avoir droit à la sortie du dimanche). Ainsi pouvait-il la rencontrer régulièrement. On les vit bientôt se promener la main dans la main dans les pentes de Tulle. Les vacances étaient l’occasion d’échanger de longues lettres. Presque toutes celles de Marie-Thérèse sont ici reproduites. Elles disent son amour inconditionnel, son souhait d’être épouse et mère, son immense bonheurlorsque ces choses-là sont arrivées. Presque aucune lettre de Marcel n’est ici reproduite. Elles disent une ardeur d’un autre ordre que l’amour humain, car, s’il s’agit d’amour, c’est d’un amour inconditionnel pour la philosophie. On a voulu qu’une figure de femme fasse l’unité de ce livre : on y voit sa vraie vie, qui commence par l’amour (1942), qui se continue par l’engagement auprès de l’époux, qui s’accomplit par le don de la vie (1947) – cela sans qu’il y ait de relâche dans le bonheur d’aimer, mais non sans tribulations (y aurait-il quelque risque à aimer un philosophe?).

07/2012

ActuaLitté

Littérature française

Une si moderne solitude

Depuis combien de temps Léon et Marie s'aiment ? Ils diraient depuis toujours, comme si rien n'avait existé avant eux. D'ailleurs en dehors d'eux, il n'y a rien. Même Amande n'a pas trouvé sa place. Il s'était pourtant glissé à l'intérieur de Marie, puis avait grandi. Mais Amande est mort, à la clinique, sous la lumière d'un néon blanc. Depuis cette fausse couche, Marie fabrique un nouvel Amande, une poupée avec des mèches noires comme les siennes, des boucles comme celles de Léon, et d'autres, blondes et brunes. Elle fait avec ce qu'elle trouve, du moment que les enfants ne bougent pas trop... Léon, lui, a fait une liste de traits, de défauts, de qualités et de couleurs d'iris qu'il préfère. Il se dit qu'en matière d'enfants Marie aura les mêmes goûts que lui. Peut-être qu'ils pourraient en essayer un, pour voir... Sur le fil du rasoir, Léon et Marie, Bonnie & Clyde de la parentalité, jouent avec les limites jusqu'au point de bascule où l'imaginaire, le fantasme et la folie se côtoient de trop près. Léna Pontgelard signe un premier roman fascinant et déroutant, telle une valse sulfureuse au bord du précipice.

01/2024

ActuaLitté

Non classé

Pomme d'amour sucrée

Moi (en lui courant après) : Minute ! J'ai pas fini ! Jacob : Moi, oui. Moi (en marchant à côté de lui) : Je crois que tu t'es fait une fausse impression de moi. Je veux pas gagner à tout prix, tu sais. Je veux juste proposer de nouvelles idées. Changer les choses, quoi ! Jacob (en s'arrêtant pour me regarder : Les filles comme toi, je sais les reconnaître à 1000 lieues à la ronde. Vous vous croyez tout permis parce que vous êtes mignonnes et que tout le monde vous écoute. Eh bien, j'ai une nouvelle pour toi, Dylane Morin ! Je ne vais t'accorder aucune chance ! C'est moi qui vais remporter ces élections ! Parce que, contrairement à toi, j'ai d'autres priorités dans la vie que le maquillage et les vêtements ! Maintenant, laisse-moi tranquille, j'ai des occupations hautement plus importantes ! Moi (en le regardant partir, la bouche grande ouverte) : Sérieux ? Tu me trouves mignonne ? Il a secoué la tête, sans même prendre le temps de me répondre.

06/2022

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Le nid de colombes et autres nouvelles

Pension allemande, le premier recueil de Katherine Mansfield, et Le Nid de colombes, le testament littéraire de l'une des plus grandes nouvellistes du XXe siècle sont rassemblés dans ce volume. Les débuts et le testament littéraire de Katherine Mansfield Katherine Mansfield a vécu une enfance assez solitaire, envoyée à 13 ans parfaire son éducation au Queen's College de Londres, dans un certain dénuement. Un premier mariage malheureux, une fausse couche et, à 23 ans, un premier recueil de nouvelles, Pension allemande , une série de courtes nouvelles inspirées par un séjour en Allemagne, tableautins sans intrigue où se devinait l'influence d'Anton Tchekhov. La critique salua son esprit d'observation et son talent satirique. Eternelle insatisfaite, elle ne le laissa pourtant jamais reparaître, portant un regard sans indulgence sur une oeuvre qu'elle jugeait, à tort, immature. Inclut les nouvelles : Allemands à table - Le baron - La soeur de la baronne - Frau Fischer - Frau Brechenmacher assiste à un mariage - L'âme moderne - Chez Lehmann - Luft Bad - Un jour de naissance - L'enfant-qui-était-fatiguée - La dame avancée - L'oscillation du pendule - La flambée. Recueil posthume de nouvelles composées en même temps que celles de La Garden-Party, rassemblées et présentées en 1923 par son mari et collaborateur John M. Murry, Le Nid de colombes contient notamment Le Canari, dernier texte qu'elle ait eu le temps d'achever en juillet 1922, très affaiblie par la pleurésie qui s'était déclarée en décembre 1917, alors qu'elle venait de mettre la dernière main à Prélude. Inclut les nouvelles : La maison de poupées - Voyage de noces - Une tasse de thé - La mouche - Le canari - Histoire d'un homme marié - Ciel serein - Une mauvaise idée - Veuve - Le nid de colombes.

01/2023

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté