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Une certaine idée du paradis

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Une certaine idée du paradis

Chacun a son idée du paradis dans la charmante bourgade de Mouy-sur-Loire en Touraine. Madame le maire, d'abord, qui se bat pour faire de sa commune un territoire attractif. L'abbé Marcel, qui parvient à remplir son église, quitte à user d'astuces peu orthodoxes. Violette Laguille, vieille dame très discrète, pour faire oublier, peut-être, un passé trop flamboyant. Et aussi sa voisine, Nathalie, une citadine venue s'installer dans ce beau village pour y ouvrir un gîte alternatif et offrir des stages de pleine conscience. Très vite cependant, la "Parisienne" tape sur les nerfs des habitants. Au point que quelqu'un finit par lui taper un bon coup sur la tête. Mêlée malgré elle à cette affaire qui met la gendarmerie sur les dents, Violette va devoir, à ses risques et périls, prendre l'enquête en main...

06/2021

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Une certaine idée du paradis

Petits meurtres sournois dans la campagne tourangelle Chacun a son idée du paradis dans la charmante bourgade de Mouy-sur-Loire en Touraine. Madame le maire, d'abord, qui se bat pour faire de sa commune un territoire attractif. L'abbé Marcel, qui parvient à remplir son église - en usant cependant de stratagèmes peu orthodoxes. Violette Laguille, vieille dame très discrète - pour faire oublier, peut-être, un passé un peu trop flamboyant. Et aussi sa voisine, Nathalie, une citadine venue s'installer dans ce beau village pour y ouvrir un gîte alternatif et offrir des stages de pleine conscience. Très vite, la " Parisienne " tape sur les nerfs des habitants. Au point que quelqu'un va décider de lui taper un bon coup sur la tête. Mêlée malgré à elle à cette affaire importune, la secrète Violette Laguille va devoir, pour retrouver sa tranquillité, payer de sa personne...

09/2020

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La jambe de Rimbaud

Quelle est, après tout, l'idée centrale de cet ouvrage ? En termes généraux, la condition humaine, le desasosiego mot de Pessoa que Guillermo Pilía fait sien , l'inquiétude, l'inquiétude existentielle, l'état de précarité de la vie, et en particulier de la création poétique. L'auteur recrée, à partir de l'image de Rimbaud, le climat d'ennui, de spleen, voire de vide vital qui a accablé certains grands artistes du XIXe siècle, et qui les a conduits vers la quête de paradis artificiels ou réels, respectivement, mais surtout à l'évasion de la réalité et de la société dans laquelle ils ont dû vivre. Loin de le considérer dans une perspective historique, Guillermo Pilía transplante cet état de précarité au XXIe siècle, en l'universalisant. Car il n'y a pas d'échappatoire possible, ni dans le temps ni dans l'espace.

05/2021

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Normandie

Le Cotentin

Le Cotentin est une presqu'île, un morceau de bocage cerné de part et d'autre par la Manche le long de plus de 650 kilomètres de côtes qui confèrent à ce territoire une sublime beauté. Le Cotentin est une certaine idée de la Normandie, loin des stéréotypes, des stations balnéaires et du tourisme de masse. De ses trois côtes, le Cotentin tire trois caractères maritimes bien différents mais toujours profondément ancrés dans cette terre de bocages farouches et de marais. A l'est, la côte est sous le vent de l'histoire qui s'y écrit avec un grand H, des plages d'Utah Beach aux fortifications Vauban de la baie de Saint-Vaast. Au nord, la côte se fait sauvage et donne à voir un héritage maritime unique du phare de Gatteville à Port Racine en passant par la grande rade de Cherbourg. A l'ouest, la côte fait face aux îles Anglo-Normandes et de la grande houle atlantique qui fait naitre le swell tant convoité par les surfeurs du cru. Puis au-delà de la côte des havres, existe le paradis pour tout habitant des lieux qui se respecte : Chausey et la baie du Mont Saint-Michel. Les textes du livre sont des interviews de personnalités vivant ou originaires du Cotentin comme la surfeuse Léa Brassy, le chroniqueur radio Dominique Hutin, ou encore Didier Decoin, écrivain et président de l'Académie Goncourt.

04/2024

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Question ethnique et problématique de la construction de la nation en Guinée

Il faut se souvenir du climat politique des années 1990-2021, marqué par une forte instrumentalisation politique des ethnies. A plusieurs reprises, les Guinéens se sont trouvés, dans la plupart des régions du pays, au bord de la conflagration ethnique, la pire des guerres civiles. A cette occasion, des mensonges grossiers, falsificateurs de l'histoire locale, ont été diffusés çà et là au sujet des ethnies. Estimant que ce sujet reste toujours actuel, l'auteur, en sa qualité d'historien, propose à l'opinion cet essai, comme contribution à la réflexion sur la question ethnique en lien avec la problématique de la construction de la nation en Guinée. Dans ce cadre, il aborde plusieurs thèmes : le paysage ethnique guinéen et le processus du peuplement de la " Guinée ", les relations inter et intra ethniques sur la longue durée, y compris en situation d'enjeu politique, la genèse de la nation guinéenne, en symbiose avec le côté sain de l'ethnie. Les principales conclusions qu'il en tire sont : les Guinéens qui peuvent se prévaloir de la qualité d'autochtones ne sont qu'une infime minorité ; le savoir vivre ensemble des ethnies guinéennes l'emporte sur leurs rapports conflictuels. Et à cet égard, il n'y a pas d'ethnie irréductiblement opposée à une autre ; l'instrumentalisation politique des ethnies est un phénomène hautement nuisible pour le pays et, dès lors, il est impératif de le combattre. En situation d'enjeu politique, l'idée " d'ethnie-paradis " pour ses membres, n'est qu'un leurre ; le processus de construction de la nation guinéenne est bien amorcé et a besoin d'être soutenu par une politique rigoureuse de sens de l'Etat, de neutralité de l'administration et un certain souci d'exercice inclusif du pouvoir.

07/2022

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Une contre-histoire de la colonisation française

Introduction : ne pas se tromper d’ennemi "Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir." Franz Fanon - Vis-à-vis de la France, la génération actuelle a pour mission d’inventer une nouvelle formule de gouvernement. Une formule qui convienne à un vieux pays devenu soudainement multiracial et multiconfessionnel. Une formule qui embrasse les nouvelles réalités démographiques sans casser la société. Une formule gagnante qui assure la puissance, le bonheur collectif et la prospérité. Pour l’instant, cette formule n’existe pas, même si tout le monde fait semblant que tout va bien. Les alarmes sonnent mais l’équipage se saoule sur le pont et chante en cœur que la République Française a réponse à tout. Ni les Français de souche, ni les Français de branche n’ont vocation à participer à un naufrage collectif. Pourtant, les chances sont grandes pour que les jeunes qui ont aujourd’hui entre vingt et trente ans assistent ou participent même à la dislocation de la France. Il leur appartient de conjurer le sort pour ne pas être la génération-fléau, celle qui a vu venir le danger et n’a rien fait, celle qui a préféré cracher dans la soupe au lieu de préserver l’héritage. Je suis sérieux, les ingrédients sont là soit pour une guerre civile, soit pour un lent détricotage de la nation française, écartelée entre les égoïsmes minables des uns et des autres. Pour paraphraser Fanon, cité en exergue de ce propos : le contexte est opaque, mais la mission est claire. Elle est évidente même. Elle fait peur surtout, car il n’existe pas de formule sur étagère pour régler le problème. D’où la tentation de fuir vers le passé à la recherche de coupables parmi les morts et les disparus. On n’y risque rien car un cadavre ne rend pas les coups de pied. Il comparaît silencieusement devant le tribunal de la mémoire qui tient session chaque jour, samedi et dimanche compris. Poussés par leurs aînés, les jeunes d’aujourd’hui mordent à pleines dents dans la chair en décomposition. D’un côté, ceux qui accusent leurs ancêtres d’avoir colonisé. De l’autre, ceux qui se présentent comme les victimes du colonialisme, bien qu’ils n’aient jamais vu de colon de leur vie, ni connu ne serait-ce qu’une seule journée d’occupation étrangère. Dans les deux cas, ce sont des lions en puissance qui se comportent comme des hyènes. Ils sont poussés au crime par des lobbies puissants. Ces officines de la haine chantent en chœur la nécessité du devoir de mémoire. Elles ont intérêt à porter à incandescence la question coloniale. Telle une nuée de criquets, partout où elles passent, elles amènent la dévastation. Elles ne fécondent rien, elles pondent la dissension et le malaise entre les frères et les sœurs. L’establishment ou une partie de celui-ci met en avant des losers professionnels dont le seul métier est d’être Arabes et Noirs. Protégés de toute critique sérieuse, ils se croient talentueux et défilent à la télévision, grisés par leur « victoire » idéologique. Ces nigauds se prennent pour Martin Luther King alors qu’ils sont les paladins du système. Ce sont des talents sur pilotis. Vous leur enlevez leurs parrains, ils s’écroulent. Ce livre est un antidote au poison distillé par ces apôtres de la mauvaise foi. Il prétend offrir une synthèse dépassionnée de la colonisation française. Il propose d’aller au fond des choses sans se perdre dans les querelles d’historiens. Il est conscient que la société cherche des réponses audacieuses à des questions simples. Des réponses exprimées clairement et sans que l’auteur ne se drape derrière une fausse neutralité. Il est habité par l’urgence de tourner la page pour se consacrer corps et âmes à ce qui importe, c’est-à-dire à la mission véritable de cette génération. Tourner la page ne veut pas dire effacer l’oppression et l’injustice. Cela ne signifie pas non plus monter la garde autour des traumatismes. Il s’agit de s’élever à la hauteur des faits pour les regarder les yeux dans les yeux, sans ramper par terre comme un animal blessé ni se placer en surplomb tel un demi-Dieu arrogant. Agir et penser comme un adulte, tout simplement. Que l’on me traite de collabo ou de traître. Peu m’importe. Je préfère livrer le combat de mon époque que de m’approprier les luttes de ceux qui sont morts et enterrés. Mon arrière-grand-père a guerroyé contre la France lors de la conquête du Maroc, il a perdu, la messe a été dite. Ses fils sont passés à autre chose, ils ont travaillé, fait des enfants et attendu la bonne occasion pour se rebeller, elle ne s’est pas présentée, tant pis. Parmi eux, mon père qui a été le seul de sa famille à fréquenter les bancs de l’école communale. Il s’est ensuite faufilé dans le lycée français de Marrakech, interdit aux musulmans à l’époque. Il y a obtenu son baccalauréat en 1956 l’année où la France annonçait son départ du Maroc. Sans tergiverser, il s’est mis au travail pour le compte des nouvelles autorités marocaines. Avec des bouts de ficelle, il a fait des miracles dans son domaine : l’audiovisuel. Mon père n’a jamais songé à demander des réparations à la France ou à lui attribuer ses difficultés. Je n’ai pas le droit de rouvrir les blessures que mes ancêtres ont cicatrisées. Cet ouvrage risque de déplaire à quelques historiens qui diront que je n’ai pas leurs diplômes, donc que je manque de légitimité. Il risque également d’irriter certains militants, de gauche comme de droite, qui n’y trouveront pas le manichéisme qui permet de distinguer les bons des méchants, avec un coup de baguette magique. Je réponds préventivement à ces deux critiques que je suis un simple citoyen qui n’a pas de temps à perdre. Il faut en effet sauver la France. Or, ni les historiens ni encore moins les militants n’ont apporté un récit qui puisse désactiver la question coloniale et en neutraliser les effets toxiques. Pour combler le vide et répondre à l’urgence, il est licite qu’un homme normal tente de se rendre utile à ses semblables en explorant, malgré ses limitations, un champ aussi complexe que celui de la colonisation. Au fond, il ne s’agit rien d’autre que de faire revivre l’idéal de l’honnête homme dont la France s’est malheureusement éloignée, ensorcelée par deux imposteurs : l’intellectuel mondain qui produit de la posture et l’expert spécialisé qui produit du bruit. L’honnête homme, lui, est un généraliste qui travaille et qui n’a pas peur d’aller au fond des choses. Il est souverain, car il revendique et exerce sa capacité à apprendre par lui-même. Comme l’homme d’entreprise, il est tendu vers l’action qui résout les problèmes et crée de la valeur. Pour le dire autrement, l’honnête homme ne prospère pas sur le malaise, il préfère se rendre utile. Quelques précisons à propos de la méthode Pour des raisons de lisibilité et de simplicité, ce livre se limite à la colonisation française la plus proche de nous, celle qui a englouti l’Indochine, le Maghreb et une grande partie de l’Afrique noire. Elle démarre à la prise d’Alger en 1830, se termine en 1962 et projette ses ramifications jusqu’à l’époque actuelle. D’autres territoires ont été saisis par la France dans les siècles antérieurs dont la Réunion, la Guyane et les Antilles. Quoi que cette histoire soit fascinante à plus d’un titre, je me garderai de l’effleurer car les colonies acquises par l’Ancien Régime ont participé d’une logique tout à fait différente de celle qui a animé la colonisation après la Révolution. Elles sont le fruit d’une vision mercantiliste du monde, orientée vers la promotion des intérêts des négociants et des planteurs. Avec la prise d’Alger en 1830, démarre une colonisation d’un autre type, qui ne joue pas franc jeu et qui dissimule ses motifs véritables derrière des éléments de langage comme la mission civilisatrice. Les Rois de France avaient au moins le mérite de ne pas travestir les motivations réelles de leur politique coloniale. Nous y reviendrons amplement dans ce livre. Nous négligerons l’expérience syrienne et libanaise, conscients qu’il s’agit d’une histoire à part dans l’histoire générale de la colonisation française. De même, les comptoirs français en Inde, minuscules et excentrés par rapport à la vie globale de l’empire, ne seront pas au menu de cette étude. Que le lecteur veuille bien nous pardonner ce parti pris. Le plan suit une perspective chronologique, facile à accompagner. • Première partie : le mythe du paradis perdu ; • Deuxième partie : aux origines d’une idée folle (1830-1905) ; • Troisième partie : une mauvaise affaire (1905-1954) ; • Quatrième partie : une formalité nommée décolonisation (1954-1962) ; • Cinquième partie : l’empire contre-attaque (des années 1960 à nos jours) ; • Sixième partie : Que faire ? Pleurer le passé ou sourire à l’avenir ? L’étude se prolonge donc au-delà des années 1960, la colonisation s’étant diluée dans notre histoire immédiate. Elle a pris le visage de rapports de domination et de solidarité inédits, aux conséquences incalculables (et non calculées). Au cours de l’élaboration de ce livre, je me suis fait violence pour éliminer ou du moins atténuer mon biais pro-Français. Je ne suis pas sûr d’y être parvenu. En tout cas, j’ai changé d’avis à plus d’un titre, notamment en ce qui concerne l’Algérie où je suis bien moins indulgent avec la France que je ne l’étais au commencement de ma démarche. Changer d’opinion est un luxe accessible à celui qui a le temps d’étudier et de se documenter. Exercez-le et n’ayez-pas peur de faire amende honorable. Puisse ce livre vous aider dans ce sens. Enfin, gardons une dose d’humilité au moment de juger des faits accomplis par d’autres que nous et à une autre époque que la nôtre. S’il est souhaitable de cultiver un sens aigu du Bien et du Mal, il serait malvenu de distribuer des bons et des mauvais points à des personnages qui ont fait preuve d’un courage, d’une résilience et d’une culture qui ne sont pas le lot du commun des mortels. Attention à ne pas verbaliser des géants du haut d’un strapontin. Les termes indigènes et autochtones seront utilisés dans leur acception originelle, sans aucune charge péjorative. Quand j’écris noir, arabe et jaune, je me réfère à une race et à une couleur de peau, je ne rabaisse ni n’exalte personne.

01/2023

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