« On raconte qu’un royaume ténébreux, hanté de cauchemars, s’étend sous la mer proprement dite. Quand l’Abysse frémit, l’eau à la surface s’agite soudain avec frénésie.
On raconte que l’Abysse était jadis la demeure des dieux.
On raconte tant d’histoires à propos des Myriades, et elles sont toutes vraies. »
Présenté comme à mi-chemin entre Jules Vernes et H.P. Lovecraft, ce roman nous invite à découvrir l’archipel de Myriades, anciennes terres sacrées où, depuis le Cataclysme, seuls les restes des Dieux subsistent – pour devenir une convoitise pour les plus courageux, qui s’amusent à revendre ces reliques au plus offrant.
On rencontre Hark, baratineur né, et son meilleur ami, Jerk, grand casse-cou : les deux s’embarquent dans une nouvelle arnaque, avec l’idée de se remplir les poches. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu – et les profondeurs ont leur mot à dire…
Une histoire d’amitié, de mythes et légendes, de dangers. Une histoire, aussi, sur le pouvoir de l’imagination, ou plutôt sur le talent qu’il faut pour raconter…
Lu en version originale à sa parution, puis dans sa traduction française – et à chaque fois, l’effet est le même. L’impression de nager en plein rêve (ou en plein cauchemar, au choix), alors qu’on suit cette étrange histoire au plus profond de l’océan.
Frances Hardinge ne cesse de proposer des romans jeunesse tout en finesse et en subtilité, grâce à une imagination débordante et une plume précise, juste comme il faut. Après L’île aux mensonges et La voix des ombres, La lumière des profondeurs ne fait que confirmer ses talents d’autrice !