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Tropique de la violence

Extraits

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Littérature française

Tropique de la violence

"Ne t'endors pas, ne te repose pas, ne ferme pas les yeux, ce n'est pas terminé. Ils te cherchent. Tu entends ce bruit, on dirait le roulement des barriques vides, on dirait le tonnerre en janvier mais tu te trompes si tu crois que c'est ça. Ecoute mon pays qui gronde, écoute la colère qui rampe et qui rappe jusqu'à nous. Tu entends cette musique, tu sens la braise contre ton visage balafré ? Ils viennent pour toi". Tropique de la violence est une plongée dans l'enfer d'une jeunesse livrée à elle-même sur l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien. Dans ce pays magnifique, sauvage et au bord du chaos, cinq destins vont se croiser et nous révéler la violence de leur quotidien.

05/2018

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Littérature francophone

Tropique de la violence

Il y a une immigration constante et tragique dont la presse française ne parle pas. Elle se déroule dans un coin de France oublié de tous, cette ancienne île aux parfums devenue peu à peu un lieu cauchemardesque : Mayotte. C'est là que Nathacha Appanah situe son roman : l'histoire de Moïse, enfant de migrant rejeté par sa mère parce que ses yeux vairons sont signe de malheur. Recueilli et élevé avec amour par Marie, une infirmière, Moïse se révolte quand il apprend la vérité sur ses origines et décroche de l'école. A la mort brutale de Marie, il tombe sous la coupe de Bruce et de sa bande de voyous, issus du ghetto de Mayotte. Il a 15 ans, se drogue, vole et se bat. Humilié, violé par Bruce, il le tue. Pour échapper à la vengeance des amis de Bruce, Moïse se jette dans l'océan au cours de son transfert au tribunal. Ce beau roman à l'écriture sensuelle et limpide est une polyphonie narrative parfaitement maîtrisée, qui donne voix aux différents protagonistes, qu'ils soient morts ou vivants. C'est aussi un réquisitoire contre la misère, un appel au secours pour cette île coincée entre pression migratoire et montée infernale de la violence.

08/2016

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Lycée

Tropique de la violence

Dossier pédagogique de Anne Delaplace. Marie, jeune infirmière de métropole, part vivre à Mayotte pour suivre l'homme qu'elle aime. Elle recueille sur l'île un bébé abandonné par sa mère car il a les yeux vairons, signe du démon, selon les croyances locales. Elle le nomme Moïse. Quelques années plus tard, après la mort de Marie, Moïse, devenu jeune garçon, se penche sur ses origines et se retrouve confronté à la violence, la misère et l'injustice de la rue au sein du ghetto de Gaza. Un roman contemporain et percutant, couronné du prix Fémina des lycéens en 2016. Groupements de textes : 1. Enfants des rues 2. Ecrire la violence

05/2023

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Littérature anglo-saxonne

La Plage

Richard est un routard d'aujourd'hui, en quête de solitude et de sensations fortes, fasciné par l'Asie. A Bangkok, dans une guesthouse minable, il entend parler d'une île interdite aux touristes, bordée par une plage paradisiaque où l'on peut vivre de riz, de poisson et de marijuana. Parvenu en ce lieu mystérieux en compagnie d'un couple de Français, il s'assimile aisément à la petite communauté " baba cool " qui y mène une existence rêveuse de soleil, de couleurs et de drogue. Mais ce bonheur est trompeur et le groupe va se trouver peu à peu confronté à l'horreur et à la violence. Ce premier roman d'un jeune écrivain anglais a été salué comme le portrait magistral d'une génération. Cette chronique d'un cauchemar annoncé se dévore comme un véritable thriller sous les tropiques. Bernard Géniès, Le Nouvel Observateur

04/2000

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Non classé

Tranzit ; Comme un oiseau à l'aube ; Césariennes sous nos tropiques

TRANZIT : Une file d'attente devant l'ambassade du Brésil bouge lentement. Lenteur qui s'apparente à l'état d'un pays stagné par la crise économique et l'instabilité politique. Au bout de cette file, les aspirants voyageurs rêvent de liberté pour un pays qu'ils veulent quitter absolument mais qu'ils aiment d'un amour insensé. D'autres ne partiront pas. D'autres regardent partir. D'autres se battront pour rester et y vivre, peut-être... UN OISEAU A L'AUBE : Une femme seule face à la société, seule face à la nuit profonde, se parle à elle-même. Soumise à une récurrence de cas de violence conjugale, elle cherche, solitaire dans la nuit, une voie de sortie... CESARIENNES SOUS NOS TROPIQUES : Nos enfants du continent utilisent toute la symbolique de la traite négrière transatlantique, pour bafouer toute la mémoire de leurs ancêtres, enchainés et emmenés de force vers l'Occident, en s'enchaînant eux-mêmes et en payant leurs passages dans des conditions de morts vivants.

11/2021

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Non classé

Le blasphème

Ce numéro de Topique réunit les analyses de philosophes, de psychanalystes, de scientifiques, de juristes et d'historiens sur une notion lourdement connotée. On s'efforcera de la définir, de retracer son origine et son existence dans les domaines où la croyance n'a pu laisser place au processus de connaissance et au dialogue. Existe-t-il toujours une intentionnalité transgressive pour celui qui l'énonce ou le commet ? Quelle est alors la visée de cette transgression et pourquoi le blasphème se substitue-t-il à la critique argumentée privilégiant l'appel à l'ironie et à l'effet comique ? Quelles sont alors les conditions requises pour que le récipiendaire du supposé blasphème le dénonce comme tel ? Le non-respect d'une règle dont on ne reconnait pas la légitimité peut-elle constituer à elle seule un blasphème ? Doit-on prendre en considération le fait subjectif de se sentir bafoué dans ses valeurs comme une situation apte à définir le blasphème ? Plus généralement quelles sont les visées tant du blasphémateur que de celui qui le reçoit comme tel et s'en clame la victime ? Que répondre au dialogue de sourds où l'un oppose sa liberté d'expression et l'autre le respect de ses valeurs ? A quelle volonté de domination et à quelles craintes cette situation répond-elle de part et d'autre et comment peut-elle faire exploser une violence sous-jacente ?

01/2022

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