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Trois ans dans l’enfer d’Auschwitz

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Déportation

Trois ans dans l’enfer d’Auschwitz

Quand la première version de ce livre a été éditée, à l'occasion du 50e anniversaire de la libération des camps d'Auschwitz et de Birkenaü, en 1995, Bruno Vouters avait passé des heures avec Henri Tajchner, dans son appartement de Lens. Un authentique travail de journaliste, d'écoute et de transcription. Au terme du livre, Henri avait confié qu'il n'avait jamais remis les pieds sur ces lieux de douleur et qu'il n'était pas dans ses intentions d'accomplir ce retour. En 1996, Henri Tajchner fera quand même ce voyage en compagnie d'Henri Dudzinski. A l'occasion du 70e anniversaire de la rafle sur la population juive de la région lensoise, il raconte dans ce post scriptum les conditions de ce retour à Auschwitz-Birkenaü.

09/2012

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Littérature française

Dans la prison de mes souvenirs

"Charles Baron a été l'une des grandes figures de la mémoire de la Shoah, très tôt investi dans des associations et auprès des jeunes. Il présentait ainsi son livre dans sa première édition restée confidentielle : A partir des nombreux témoignages que j'ai pu faire dans les écoles au contact de notre belle jeunesse, j'essaie de donner une impression de l'enfer que j'ai vécu durant les trente-deux mois de captivité dans l'univers concentrationnaire, dans lequel règnent l'arbitraire et le sadisme, où la violence et la mort sont omniprésentes. Sa voix portait d'autant plus auprès du jeune public que Charles a été déporté à 16 ans et deux mois, le 18 septembre 1942. Sans qu'alors il le sache, les nazis avaient déjà fait de lui un orphelin : ses parents, victimes de la rafle " du Vél' d'Hiv' " (16-17 juillet 1942), ont été assassinés à Auschwitz avant même son arrestation. Son parcours de déporté est impressionnant, avec pas moins de neuf camps différents. Charles a fait partie des Juifs accaparés par l'industrie de guerre et d'armement du IIIe Reich en manque de main-d'oeuvre, lors d'un arrêt de son convoi, le no 34, à Cosel. La description des camps de travail forcé qu'il nous rapporte, mettant en lumière leur fonction-nement et leur diversité à travers ses cruelles expériences, est un apport fondamental à la connaissance de l'univers concentrationnaire nazi. Entre les camps de Silésie et ceux de Bavière où il a été transféré, Charles a également été détenu au camp d'Auschwitz II-Birkenau. Tatoué A17594, il y végète trois mois à la quarantaine, où il échappe de peu à deux sélections pour la chambre à gaz. Exceptionnelle aussi est sa sortie de l'enfer des camps nazis, fin avril 1945, avec la réussite de son évasion dont on lira ici la version détaillée écrite peu après son retour à Paris, le 18 septembre 1945. Avec ce témoignage d'une grande probité, Charles Baron prolonge son exhortation à la jeunesse afin qu'elle puise dans la mémoire des rescapés les ressorts du combat quotidien pour la liberté et la sauvegarde de l'humanité."

02/2024

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XXe siècle

Myriam pour toujours

1942 – Elle venait d'un pays qui n'était pas le mien Elle était juive et je ne l'étais pas Ils étaient deux enfants, elle était juive, il ne l'était pas... 13 juillet 1942, dernier jour de classe à Paris et dernier jour de liberté pour Anne Frank à Amsterdam. Nous sommes à trois jours de la rafle du Vél d'Hiv. Trois ans ont passé, la guerre s'est achevée. Dans la fumée des trains qui reviennent de l'enfer, il l'espère de quai de gare en quai de gare. " Ne m'oublie pas ", la promesse d'un enfant et la quête de l'adulte qu'il est devenu dans une vie à reconstruire. Auschwitz, le drame d'Oradour-sur-Glane, celui des Malgré-Nous, la traque d'Eichmann, la guerre froide, celle des Six Jours, la chute du mur de Berlin, l'attentat de la rue des Rosiers... Il traverse le XXe siècle, fidèle à sa promesse.

01/2022

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Résistance

On se retrouvera

Trois mois de détention dans les geôles de Fresnes, trois jours de convoi de Drancy à Auschwitz dans le même wagon à bestiaux trois secondes pour s'étreindre et se promettre : " On se retrouvera... " Jacques et Madeleine Goldstein n'ont pas vingt-cinq ans, le 1er mai 1944, lorsqu'ils sont séparés sur la rampe de Birkenau. " Tu vois ces flammes ? T'as plus de mari ", lance une prisonnière à Madeleine. Un tel accueil ne lui laisse guère d'espoir. Piégés par la Gestapo pour faits de Résistance, les Goldstein sont coupables, aux yeux de l'Allemagne nazie, d'un délit plus inexpiable encore : celui d'être nés juifs. S'ils doivent un jour se retrouver, ce sera dans l'autre monde. Mais parce qu'ils s'aiment, et parce qu'une petite fille de quatre ans les attend à Lyon, cachée par une nourrice, Jacques et Madeleine vont tenir. Au nom de tous les autres, ils s'extrairont de la machine de mort et d'humiliation. Pour se retrouver, après douze mois en enfer. Broyés, mais vivants. Cette histoire, Jacques et Madeleine ont attendu soixante ans pour la raconter. C'est à Montmartre, sur un banc d'école, qu'ils s'étaient regardés pour la première fois. Voici le récit de la jeunesse, du combat, l'épreuve et des extraordinaires retrouvailles de deux " gamins de Paris " que rien ne destinait à défier l'innommable.

01/2006

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témoignages personnels

Pour Tommy

Terezín, 22 janvier 1944. Tommy a trois ans. Pour son anniversaire, son père, le peintre Bed ich Fritt a, lui offre un livre qu'il a lui-même dessiné. Une histoire rien que pour lui. 52 petites aquarelles sublimes de beauté, de délicatesse et d'humour. Et il y a tant de tendresse, tant de poésie dans cet ultime cadeau d'un père à son fils que cela semble inconcevable qu'il ait pu voir le jour dans un camp, des mains d'un homme cerné comme tous les siens par la terreur et la mort. Le père mourut déporté à Auschwitz. L'enfant survécut. Dialoguant à travers le temps, l'écrivain Hélios Azoulay raconte l'histoire de Tommy, de son livre, de cet héritage. Des pages d'une profondeur saisissante, dont on ressort étourdi et bouleversé. Bed ich Fritta est né en Bohême, à Vis ová, en 1906. De son vrai nom Fritz Taussig, il a été graphiste et caricaturiste à Prague. Déporté à Theresienstadt en 1941, il dirige le Bureau de dessin du Département technique. En juillet 1944, il est arrêté pour "propagande mensongère" . Torturé, il est envoyé à Auschwitz où il meurt le 4 novembre 1944. Ses dessins clandestins et son livre Pour Tommy sont parmi les plus grands chefs-d'oeuvre à être revenus des camps. Hélios Azoulay est compositeur, clarinettiste, écrivain, comédien. Artiste insaisissable, il se déploie à travers une oeuvre d'une extraordinaire liberté. Parmi sa production littéraire, citons L'enfer a aussi son orchestre, sur les musiques composées dans les camps dont il est devenu l'interprète de référence avec l'Ensemble de Musique Incidentale qu'il dirige. Ses romans, Moi aussi j'ai vécu (Flammarion) et Juste avant d'éteindre (Le Rocher), ont tous deux été adaptés au théâtre.

01/2023

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Déportation

Nous sommes ici pour mourir

Thomas Kvist Christiansen décrit dans cet ouvrage la trajectoire singulière d'Arlette Lévy-Andersen, française qui prit conscience de sa judéité à l'occasion des sinistres lois antisémites du gouvernement de Pétain. Rejoignant un père parti clandestinement se réfugier en zone libre, la jeune fille de 18 ans, titulaire du baccalauréat, s'inscrivit à l'université de Clermont-Ferrand, pour y suivre des études d'anglais. Là, elle fut arrêtée le 25 novembre 1943, à l'occasion de la plus grande rafle jamais perpétrée dans le milieu universitaire français et conçue pour briser les réseaux de résistance au sein de l'université de Strasbourg repliée en Auvergne. Détenue à la caserne du 92e Régiment d'infanterie de la ville, puis à Drancy, elle fut déportée à Auschwitz-Birkenau en janvier 1944 et supporta l'enfer des camps d'extermination. Elle en fut marquée à tout jamais. Ce témoignage dévoile trois histoires : le parcours d'une jeune femme dans une France qui, progressivement, ne veut plus d'elle ; le vécu d'une étudiante d'une université double frappée en son coeur à la fin 1943 ; le sort d'une déportée animée, malgré tout, par l'espérance et une farouche volonté de vivre. Thomas Kvist Christiansen raconte comment Arlette Lévy-Andersen réussit à survivre à cette terrible épreuve, à s'accomplir personnellement et professionnellement au Danemark et pourquoi elle décida de témoigner auprès des Danois, après des décennies de silence sur sa déportation. Arlette Lévy-Andersen, une des dernières survivantes de la Shoah, nous offre une leçon de courage et d'humanisme à transmettre aux générations futures.

11/2021

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