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Tiodor Rosic

Extraits

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Littérature étrangère

La robe de madame Kilibarda

Pour faire une surprise à son épouse, le docteur Kilibarda fait appel aux services d'une couturière qui doit travailler sans modèle, sa mystérieuse femme étant toujours absente pour raisons professionnelles. Quand elle la rencontre enfin, elle apprend que son mari est mort trois ans plus tôt ! Tiodor Rosic nous offre dix-neuf mondes au bord de la rupture dont on ne ressort pas indemne. Un recueil fantastique au double sens du terme, fort d'une angoisse jubilatoire !

09/2015

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Historique

Mukanda Tiodora

Au milieu du XIXe siècle, la population noire de São Paulo avait ses propres espaces, avec des églises, des quartiers et autres lieux de vie. Bien que le pouvoir était entièrement entre les mains des Blancs (dont beaucoup n'étaient pas si blancs), des milliers de Noirs - esclaves ou libres - exerçaient différents métiers : porteurs, blanchisseurs, marchands de fruits et légumes, etc. Parmi ces personnes, il y avait Tiodora Dias da Cunha, née en Afrique, séparée du reste de sa famille et vendue comme esclave à un chanoine de São Paulo. Par le biais de lettres à son mari et à son fils, Tiodora cherchait par tous les moyens à réunir l'argent nécessaire pour obtenir son affranchissement et sa liberté. Ces courriers ont été archivés suite à une enquête policière à laquelle elle se trouva mêlée. Mukanda Tiodora s'inspire de cette histoire. La nouvelle bande dessinée de Marcelo D'Salete, auteur de Angola Janga et Cumbe (Eisner Award 2018) est une histoire passionnante, basée sur des faits réels, dans une édition riche en documents historiques, comprenant des textes des historiennes Cristina Wissenbach et Silvana Jeha, une chronologie de la lutte abolitionniste à São Paulo et, pour la première fois, une reproduction intégrale des lettres de Tiodora.

01/2024

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Sports

Robic 47

"Je suis pauvre, je t'épouse, le Tour de France sera mon cadeau de mariage" , murmure Jean Robic à l'oreille de Raymonde Cornic, à la mairie du 14e arrondissement, le 21 juin 1947, trois jours avant le départ de la Grande boucle. Cette love story suffit à faire du Tour de France 1947 un Tour inoubliable. Inoubliable, il l'est pour deux autres raisons. La première est historique, et concerne ce "cher et vieux pays" : le Tour 47 est en effet le premier Tour d'après-guerre, le Tour de la France libérée. Et Robic ressemble à la France. Aussi cabossé qu'elle, il a vécu l'exode, connu le rationnement. Robic s'est caché pour échapper au STO. Robic a renseigné la Résistance. La seconde raison est théâtrale, dramatique. Car Jean Robic, coureur disgracieux dont on s'est toujours moqué et dont l'équipe de France n'a pas voulu, ne pouvait, aux dires des experts, gagner le Tour. Tous ignoraient la promesse de Robic, la ténacité de Robic, l'endurance de Robic, les talents incroyables de grimpeur de ce vilain petit canard des cycles qui, du haut de son 1m61, a dicté sa loi à tous les héros du Tour sur les routes défoncées d'un pays en ruines. Robic est un champion, Laborde un écrivain, et ce Robic 47 un livre captivant, une biographie romancée pleine de rebondissements, d'exploits et de coups tordus, enrichie par des photos Collector.

05/2017

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Littérature française (poches)

Rosie Carpe

Le septième roman de Marie NDiaye ne commence pas par le début, non, les premières pages racontent l'arrivée de Rosie Carpe à la Guadeloupe où elle vient rejoindre son frère Lazare qui ne l'attend pas, elle est enceinte, enceinte de personne, sans le sou, malheureuse, malheureuse et lavée d'avoir laissé le malheur passé sur la rive ancienne de l'Atlantique. C'est déjà le commencement de la fin. Lazare n'est pas là, il est ailleurs, dans de mauvais coups, défait, il a envoyé Lagrand les chercher à l'aéroport. Lagrand est peut-être le premier personnage noir de Marie NDiaye, tous livres confondus. Il est également le seul personnage clair de ce livre, le seul innocent, donc le seul impardonnable. L'histoire commence plus tard, vers la page 50, à Brive-la-Gaillarde, une ville jaune avec un magnolia inoubliable dans la cour, le seul souvenir commun de Rosie et Lazare Carpe. Là-bas, ils avaient des parents et un avenir. Les parents et l'avenir ont fini par se désintéresser d'eux. Rosie travaille dans un hôtel, s'y fait engrosser, endure, espère et désespère, boit. Part. Arrive. Rosie vit à côté de son nom. En Guadeloupe, la vie empire, on laisse mourir, on tue, on s'accouple et on se désaccouple au partage des générations, on salit, on se salit, on a peur, on a peur de sa peur, on transgresse d'aveugles et invisibles tabous. On respire trop fort ou trop faible, on transpire. Le livre ne tient pas dans ses rebondissements, même s'il y tient. Le livre existe parce que Marie NDiaye l'a écrit, parce qu'elle y réussit à l'extrême ce qu'elle conduit depuis toujours : écrire dangereusement, écrire au comble de la modestie et de l'exigence, écrire au risque de soi-même. Le septième roman de Marie NDiaye ne finit pas avec sa fin, il dure longtemps après qu'on l'a refermé. Jean-Baptiste Harang, Libération.

09/2009

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Littérature étrangère

Best Love Rosie

Best love rosie. Dans ce roman lumineux, Nuala O'Faolain met en scène une femme généreuse, tourmentée et attachante, qui fait siennes toutes les interrogations de l'écrivain. Best love Rosie est un grand livre sur l'âge, la solitude, l'exil, le sentiment maternel et les chimères de l'amour. Après avoir vécu et travaillé dans le monde entier, Rosie décide de rentrer à Dublin pour s'occuper de Min, la vieille tante qui l'a élevée. Rien n'a changé dans le quartier populaire où elle a grandi, et la cohabitation avec Min, dépressive et alcoolique, n'a rien d'exaltant. En feuilletant pour sa tante des ouvrages de développement personnel, l'idée vient à Rosie de s'occuper utilement en rédigeant un manuel pour les plus de cinquante ans. Sa seule relation dans l'édition vivant aux Etats-Unis, elle se frottera, non sans heurts, au marché américain... Le roman s'emballe quand Rosie voit débarquer à New York la tante Min, qu'elle avait laissée, le temps d'un aller-retour, dans une maison de repos. La vieille dame est galvanisée par sa découverte de l'Amérique : elle se fait des amies, trouve un travail, et pour rien au monde ne voudrait renouer avec son ancienne vie. Encore moins pour reprendre possession de la maison de son enfance, que l'armée veut lui restituer. Rosie, elle, tombe amoureuse de ce lieu magique de la côte irlandaise, et va, dans une osmose avec la nature enchanteresse et les animaux qu'elle adopte, s'y laisser pousser des racines. La lucidité de Nuala O'Faolain, sa tendresse pour ses personnages, font merveille une fois de plus dans ce livre, où l'on suit avec jubilation souvent, le cœur serré parfois, les tribulations de ces deux femmes que lie toute la complexité d'un amour maternel qui ne dit pas son nom.

08/2008

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Beaux arts

Candilis, Josic & Woods

Parmi les agences qui ont marqué l'architecture et l'urbanisme de l'après-guerre, celle formée par Georges Candilis (1913-1995), Alexis Josic (1921) et Shadrach Woods (1923-1973) occupe une place particulière. En une dizaine d'années d'exercice, ces trois architectes, installés en France ont, à la fois tenté de poser les bases théoriques d'une critique du fonctionnalisme et, avec d'innombrables chantiers, mis en application à grande échelle les principes d'une architecture dite "évolutive". Cet ouvrage propose, à travers l'étude de réalisations emblématiques dans l'histoire du logement et de l'équipement de masse (Bagnols-sur-Cèze, Toulouse Le Mirail, l'Université libre de Berlin), un nouveau regard sur l'oeuvre de cette agence, longtemps incarnée par la figure très médiatique de Georges Candilis. En précisant le rôle de chacun des protagonistes dans la conception des projeta, cette première monographie consacrée au trio Candilis-Josic-Woods inaugure la réévaluation d'un pan important de l'histoire de l'architecture de la seconde moitié du XXe siècle.

03/2010

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