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Thierry Leroy

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Ecrits sur l'art

EUGÈNE LEROY

Ce livre reprend les textes du catalogue de l'exposition "Eugène Leroy - Peindre" édité par Paris Musées. Il est enrichi d'une chronologie retraçant la vie de l'artiste et d'un cahier d'images en couleur.

06/2022

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Beaux arts

Eugène Leroy

C'est avec une exemplaire humilité, mais non sans robustesse, que la peinture d'Eugène Leroy traverse toutes les modes artistiques de ces cinquante dernières années. Si, depuis le début des années quatre-vingt, cette peinture a fini par s'imposer internationalement, c'est qu'il est dans sa nature de se livrer tout en se protégeant. Le peintre aime à rappeler comment son activité consiste essentiellement à réactiver une émotion originelle faite de deux "sons justes".
Une émotion pour lui liée au "geste" — c'est-à-dire à l'image et à la vie — qui rend possible la peinture, mais qui n'est pas la peinture. Il faut voir les oeuvres d'Eugène Leroy comme des champs de bataille où s'affrontent impitoyablement, mais aussi fraternellement, hors de tout expressionnisme, ces deux dimensions. Cette oeuvre singulière ne relève en rien d'un quelconque matiérisme : Leroy considère l'épaisseur de ses tableaux, ainsi que l'acharnement qu'il met à reprendre indéfiniment ses toiles, davantage comme une fatalité inscrite au coeur de la peinture que comme une volonté stylistique.
Par-delà l'épaisseur, c'est la lumière qui est ici en jeu. Une lumière qui ne renvoie pas au pittoresque, mais au déploiement même de la peinture. Un déploiement qui est une fête pour les sens, la mise en oeuvre d'une énergie-harmonie qui aujourd'hui s'exprime avec bonheur et fulgurance. A un texte analytique et distant, Bernard Marcadé a préféré l'accompagnement et l'écoute d'une pensée. "Ecouter la parole de Leroy, dit-il, c'est déjà commencer à aborder une peinture qui s'entend autant qu'elle se voit".
Deux entretiens et une biographie détaillée complètent cette première monographie consacrée à Eugène Leroy.

05/1994

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Littérature française

Thierry

"En écrivant ces deux textes et en les proposant dans un ordre de lecture aléatoire, j'ai cherché à illustrer ce qu'à mon sens le nom propre d'un autre comprend du nom commun du monde et inversement, ou encore, tenté de montrer que c'est sur un tel nom que s'épanouit en première instance et se referme en bout de course, sans pour autant qu'il le contienne cependant qu'il en esquisse chaque fois, dans son déploiement, une forme dynamique - selon laquelle il semblerait aller d'une origine à une fin -, ce que nous évoquons, consciemment ou non et à des degrés divers de clarté et de distinction, lorsque nous invoquons, en y prêtant plus ou moins d'attention, en paroles ou en pensée, le monde".

05/2006

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Littérature étrangère

Ballade pour Leroy

La première chose que voit Leroy lorsqu'il sort du coma, c'est la photo d'une pin-up en bikini aux couleurs du drapeau américain. Une vision aussi nette que les sept années qui séparent son départ pour l'Irak de cet instant précis où il se réveille dans un établissement spécialisé. Lui qui avait oublié jusqu'à son nom pourra-t-il redevenir un jour celui qu'il a été ? Alors qu'il prend une terrible décision, son destin va bouleverser la vie de ceux qui gravitent autour de lui : Freddie, un gardien de nuit, Pauline, une infirmière, sa petite amie Jeanette et sa mère Darla, qui continue à lui lire à haute voix des romans de science-fiction. Pendant que Leroy lutte dans un inquiétant monde parallèle pour sauver sa peau... Après Motel Life et Plein nord, Willy Vlautin signe un roman très fort sur les oubliés du rêve américain. Un livre magnifique sur ceux qui s'accrochent à la vie envers et contre tout, où courage et bienveillance font contrepoids à la noirceur du quotidien. " Profondément émouvant, le roman de Willy Vlautin touche en plein coeur et rappelle le meilleur de Steinbeck. " Library Journal

02/2016

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Beaux arts

Eugène Leroy. Autoportrait

Eugène Leroy (1910-2000) est une référence pour l'histoire de la peinture contemporaine. Des toiles expressionnistes qui le firent connaître au milieu du XXe siècle aux vastes empâtements qui ont considérablement marqué la scène artistique internationale depuis une trentaine d'années, Eugène Leroy a construit un œuvre très personnel, au croisement des débats qui animent la question de la peinture dans l'art contemporain. Sa longue pratique artistique lui a permis d'approfondir ce questionnement jusqu'à la fin et ainsi d'être non seulement une source, mais aussi l'expression la plus aboutie de cette réflexion nourrie d'une formidable culture. Parmi les thématiques traversant l'œuvre de Leroy, l'exercice de l'autoportrait intervient avec un entêtement jamais démenti rappelant les obsessions de Rembrandt. Traitée à l'huile, au fusain, au burin, l'image de l'artiste est un motif récurrent qui, abordé avec plus ou moins d'évidence ou de complexité, est une sorte de fil d'Ariane dans le labyrinthe d'une vie de création.

07/2004

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Critique littéraire

Thierry Maulnier

Né en 1909, élève de l'Ecole Normale Supérieure avec Robert Brasillach, Simone Weil et Georges Pompidou, Thierry Maulnier meurt en 1988, académicien et grand éditorialiste au Figaro. Disciple de Charles Maurras, engagé à l'Action française, il traverse les années trente ivre de connaissance, à la découverte de Malraux, Aragon, Breton, et adule Dostoïevski et Sophocle. C'est en jeune nationaliste irrigué par des préoccupations sociales et économiques qu'il participe aux manifestations de 1934. Alarmé très tôt par la montée du nazisme, refusant tout embrigadement, il ne s'abîme pas comme tant d'autres dans la collaboration. Son talent de polémiste se réveille plus tard, après la Guerre, dans le combat intellectuel mené contre le communisme et Jean-Paul Sartre. Il crée alors avec François Mauriac, La Revue de la Table ronde. Critique littéraire, homme de théâtre, moraliste et journaliste, Thierry Maulnier demeure, à la manière de Raymond Aron, la parfaite illustration, dans une certaine tradition de la droite française, d'une conscience libre et brillante, celle qui sait si bien saisir les battements de coeur d'une époque. Sa silhouette déglinguée de funambule a marqué les mémoires mais sa pensée et son oeuvre (sur la poésie du XVIe, Racine et Nietzsche) est largement oubliée : peu habile à se faire valoir, enclin à la paresse des surdoués et d'une nonchalance fiévreuse, Thierry Maulnier est également un grand esprit marqué par l'obsession métaphysique à l'ironie clairvoyante, oscillant toujours entre canular et tragédie.

04/2013

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