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Thierry Laval

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Littérature française

Thierry

"En écrivant ces deux textes et en les proposant dans un ordre de lecture aléatoire, j'ai cherché à illustrer ce qu'à mon sens le nom propre d'un autre comprend du nom commun du monde et inversement, ou encore, tenté de montrer que c'est sur un tel nom que s'épanouit en première instance et se referme en bout de course, sans pour autant qu'il le contienne cependant qu'il en esquisse chaque fois, dans son déploiement, une forme dynamique - selon laquelle il semblerait aller d'une origine à une fin -, ce que nous évoquons, consciemment ou non et à des degrés divers de clarté et de distinction, lorsque nous invoquons, en y prêtant plus ou moins d'attention, en paroles ou en pensée, le monde".

05/2006

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Histoire de France

Pierre Laval

" Il existe une association de défense de la mémoire du maréchal Pétain. Il n'existe rien de tel pour Pierre Laval. Dans la mémoire collective des Français, Laval est l'homme à la cravate blanche et à l'âme noire, le politicien taré, le maquignon de bas étage, le traître avéré, qui a souhaité publiquement la victoire de l'Allemagne, prêté la main aux rafles et à la déportation des Juifs et à l'envoi des jeunes Français dans les usines de guerre allemandes, créé et présidé l'odieuse Milice... " Dans cette mise au point : Pierre Laval, Claude Croubois, à la lumière de nombreuses sources croisées, brosse un tableau vivant et objectif du personnage. Si, comme l'a reconnu le général de Gaulle lui-même, Laval était un patriote, qui pensait servir au mieux les intérêts de " son " pays en tirant parti du pire, il se trompa lourdement. Son anticommunisme viscéral, son manque de vision géostratégique et surtout une confiance incroyable en lui-même et en ses talents de négociateur, lui firent commettre de grossières erreurs. Il crut presque jusqu'au bout sinon à la victoire de l'Allemagne, du moins à une paix de compromis à l'Ouest contre le bolchevisme où il aurait joué un grand rôle. Il n'avait pas compris que l'Allemagne nazie n'était pas celle de Guillaume II et qu'il ne pourrait pas manoeuvrer ses interlocuteurs allemands ou même ses juges de la Haute Cour comme ses électeurs d'Aubervilliers ou ses compatriotes auvergnats de Châteldon.

05/2010

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Histoire de France

Pierre Laval

En octobre 1945, s'ouvre devant la Haute Cour de justice le procès de Pierre Laval, chef du gouvernement dans les années de l'Occupation. D'aucuns voient en lui le traître absolu, d'autres le tiennent seulement pour le mauvais génie de Pétain. Ce procès est aussi celui de l'un des grands chefs politiques de la Troisième République, à de nombreuses reprises président du Conseil et ministre. Sorti du socialisme, fils de ses œuvres, comblé par la réussite matérielle et riche d'amitiés et de relations en tous milieux, Pierre Laval, cible des caricaturistes et des chroniqueurs, n'avait dès les années trente laissé personne indifférent, dans l'admiration comme dans la détestation. Pacifiste, conciliateur voire combinard, accroché au pouvoir, interlocuteur de Hoover, de Mussolini, de Staline, de Hitler, il avait pu se croire l'un des arbitres du destin de l'Europe. Mais, en 1935, il porte la responsabilité de la crise économique comme en 1940 celle de la mort de la République et en 1944 de la collaboration, de ses abaissements et de ses horreurs. De tout temps isolé, impopulaire, il sera jusqu'au bout convaincu d'avoir eu raison contre tous. Cette biographie, qui réinsère les années 1940-1945 dans le cours d'une destinée paradoxale, s'appuie sur des sources publiques et privées - notamment celles du procès et de son instruction -, sur des témoignages, sur les notes personnelles de Pierre Laval ainsi que sur plusieurs journaux inédits.

11/1995

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Critique littéraire

Thierry Maulnier

Né en 1909, élève de l'Ecole Normale Supérieure avec Robert Brasillach, Simone Weil et Georges Pompidou, Thierry Maulnier meurt en 1988, académicien et grand éditorialiste au Figaro. Disciple de Charles Maurras, engagé à l'Action française, il traverse les années trente ivre de connaissance, à la découverte de Malraux, Aragon, Breton, et adule Dostoïevski et Sophocle. C'est en jeune nationaliste irrigué par des préoccupations sociales et économiques qu'il participe aux manifestations de 1934. Alarmé très tôt par la montée du nazisme, refusant tout embrigadement, il ne s'abîme pas comme tant d'autres dans la collaboration. Son talent de polémiste se réveille plus tard, après la Guerre, dans le combat intellectuel mené contre le communisme et Jean-Paul Sartre. Il crée alors avec François Mauriac, La Revue de la Table ronde. Critique littéraire, homme de théâtre, moraliste et journaliste, Thierry Maulnier demeure, à la manière de Raymond Aron, la parfaite illustration, dans une certaine tradition de la droite française, d'une conscience libre et brillante, celle qui sait si bien saisir les battements de coeur d'une époque. Sa silhouette déglinguée de funambule a marqué les mémoires mais sa pensée et son oeuvre (sur la poésie du XVIe, Racine et Nietzsche) est largement oubliée : peu habile à se faire valoir, enclin à la paresse des surdoués et d'une nonchalance fiévreuse, Thierry Maulnier est également un grand esprit marqué par l'obsession métaphysique à l'ironie clairvoyante, oscillant toujours entre canular et tragédie.

04/2013

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Grands couturiers

Thierry Mugler

Livre accompagnant l'exposition présentée au musée des Arts décoratifs à Paris du 2 juin 2021 au 9 janvier 2022

09/2021

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Romans historiques

Moi, Josée Laval

Yves Pourcher restitue l'amour fou de Josée Laval et de son père. Le goût de luxe d'une famille de parvenus fréquentant la noblesse mais sentant encore l'étable pour celle-ci, l'aveuglement politique d'un homme déjà pacifiste lors du premier conflit mondial, qui crut pouvoir se comporter en maquignon face à l'ogre nazi et couvrit de son nom tous les crimes de l'occupant et de la collaboration. L'amitié amoureuse avec Arletty, le mariage avec René de Chambrun... Et, bien sûr, la chute illustrée par le poison transmis au père afin qu'il ne meure pas sous des balles françaises après un procès justement qualifié de "crime judiciaire" par Léon Blum. De nombreux bonheurs d'écriture émaillent ce roman. Ainsi, sur Brinon, ambassadeur de Vichy à Paris auprès des autorités d'occupation : "C'était un homme très servile et nous l'aimions beaucoup pour cela".

10/2015

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