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Thérive

Extraits

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Littérature française

L'homme fidèle

Cet homme n'a eu qu'un amour, d'ailleurs dérisoire, qui lui aura fait rater toutes les autres amours... Une fatalité poursuit Antoine Gaudequin pendant quarante années, jusqu'au milieu de la dernière guerre. Malgré la dégradation de la femme aimée, l'absence, la duperie, la honte, il n'échappera jamais à ce qu'un célèbre anglais a nommé la "servitude humaine". Mais au fond très satisfait de souffrir, se fera-t-il plaindre pour cet amour ou plutôt admirer d'avoir obéi à une belle et grande vocation ? Sa vie sentimentale se déroule à travers plusieurs époques et plusieurs milieux si différents que L'homme fidèle ressemble à un "roman historique". L'auteur a peint ces divers stades de la société avec la précision minutieuse, douce et cruelle, qui marquent le populisme. On sait qu'André Thérive lança le mot et la chose, qui comptent maintenant dans les dictionnaires et dans l'histoire littéraire.

02/1963

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Littérature française

Anna

Anna rend visite au sergent Edouard Chantiran, son mari, parti en manoeuvres. Son retour, émaillé de péripéties, bouleverse la médiocrité de son quotidien. Dès lors, rien ne sera plus pareil : sa petite vie de ménagère prend des allures chimériques jusqu'à sa défenestration. A Tulle, puis à Limoges, en 1901, c'est la simple histoire du couple Chantiran, racontée par la plume de maitre d'André Thérive, à l'instar de Maupassant qu'il admire. Dans ce roman populiste et naturaliste, les Chantiran sont victimes, l'un après l'autre, des jeux de l'amour et du hasard. Dans cet ouvrage, construit comme un diptyque, Edouard succède à Anna. Veuf, il cherche à échapper au souvenir qui le hante en partant pour l'Afrique du Nord. Anna et Edouard se meuvent aussi bien dans l'ombre que la lumière, où sentiments et illusions mènent leurs existences placées sous le signe de la fatalité. Etres soumis aux aléas du quotidien, petites gens inquiets du qu'en dira-t-on, ils vivent ballottés par l'enchainement des coups du sort. Thérive façonne une histoire se suffisant à elle-même, fruit d'une force d'observation pessimiste. Il considère "que le monde est petit, que les pauvres hommes tournent toujours dans le mème. cercle de malheurs, qu'il y a mille coïncidences sur le chemin de l'éternel retour, [...] dans un récit où [il n'a] cherché, comme disaient les classiques, qu'à bien peindre les moeurs, ou, comme disait Maupassant, à suivre l'humble vérité". L'humanité n'en sort pas grandie...

01/2020

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Science-fiction

Les écumeurs du silence Tome 2 : Le sombre éclat

An 525 du Moratoire, sur la Terre de la Présence, Juo et Ushaïa, ancienne maîtresse d'Acharac, sont contraints de fuir leurs ennemis : Nomades, chiens géants et les Écumeurs du silence.  La destruction du village d'Ushaïa, rasé par les Écumeurs, ne leur laisse qu'une échappatoire : se réfugier au Sanctuaire de Térive d'Allac. Juo, Ushaïa et quelques rescapés y trouveront-ils un destin moins sombre ? Et découvriront-ils un jour la vérité sur le Moratoire?

01/2017

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Contes et nouvelles

Le taureau & autres nouvelles

Edition établie et préfacée par Emmanuel Bluteau. On connaissait Jean Prévost romancier, essayiste, journaliste ou critique... Une autre facette de son talent se dévoile avec la réunion de ces vingt-trois nouvelles parues principalement dans la presse entre 1925 et 1941, dont certaines demeurées complètement inédites. Ses personnages, au caractère bien trempé, sont francs et courageux. Ils marquent les esprits. Au fil des pages, on croise Hermidas Bénard, patron d'un canot de sauvetage en mer, le maçon Blondel sur son échafaudage, le journaliste Gafoulet à sa rédaction, mademoiselle Alberte, une fille-mère qui hait tous les mâles, le braconnier Jean-Marguerite, le bûcheron Montcharmont, Lucie-Paulette, jeune paysanne perverse, le forgeron Garin, Fenancier luttant contre le taureau Bombal... Dans un style impeccable, le don de conteur de Prévost fait mouche. Il y met de la saveur, du relief et son empathie transparaît pour ces artisans, ouvriers ou paysans. Il voit en ces gens du peuple des "êtres plus complexes, plus particuliers, plus personnels, plus libres que les gens du monde et les bourgeois ; ils sentent mieux la nature sans la regarder, ils connaissent mieux l'amour qui donne sans demander" . Et il dit bien ce qu'il veut dire. Sa langue est drue, ferme et râblée. Simple et naturelle, elle va droit au but, sans procédé. La richesse du détail, le choix du mot juste évitent la métaphore : c'est écrit à l'os. Il pose plutôt que d'exposer, il suggère plutôt que de développer. Au meilleur de sa forme d'écrivain, Prévost s'affirme comme un "nouvellier-né" pour André Thérive et la comparaison avec Maupassant ou Mérimée ne paraît pas déplacée.

10/2021

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Thèmes photo

André Kertész in Corsica. Edition bilingue français-corse

L'oeuvre immense d'André Kertész (1894-1985) s'est constituée au gré de travaux de commandes et c'est à l'une d'elle que cet ouvrage se consacre : un reportage sur la Corse commandé par la prestigieuse revue Art et Médecine (parution : décembre 1933) accompagnée des textes de Abel Bonnard de l'Académie française, Paul Morand et André Thérive,). Le 12 ou le 13 mai 1933, il s'embarque pour la Corse, dans ses bagages, il emmène trois appareils : un Rolleiflex, un appareil 6x9 cm (folding) et une petite chambre 9x12 cm. Un carnet de prises de vue, reproduit dans l'ouvrage, permet de préciser les étapes du photographe sur l'île de Beauté du 14 au 20 mai. Il entame son circuit par le golfe de la Liscia, avant de terminer sa journée à Piana où son regard est attiré par les hommes assis à l'ombre de l'église. Le lendemain, après avoir déambulé dans les rues de Calvi, il visite l'île Rousse et Belgodère, dont il photographie le cimetière. Au soir, il prend une chambre à l'hôtel du Mouflon d'Or à Zonza, d'où il se rend à Porto-Vecchio avant de faire étape à Bonifacio. Il termine son périple à Ajaccio avant de rembarquer pour le continent. Comme à son habitude, il n'a pas photographié la Corse comme une destination de villégiature, mais les paysages et des moments de la vie quotidienne des habitants de l'île. En cinq ou six jours, cheminant en automobile sur des routes rocailleuses, il a réuni une petite centaine d'images (toutes reproduites dans le livre) alternant paysages et scènes de la vie quotidienne. Au-delà de son talent, cette série, par le nombre de lieux visités, montre l'implication professionnelle de Kertész. Certaines images du reportage sur la Corse vont alors connaître une nouvelle actualité et devenir emblématiques du travail de Kertész, notamment la photographie du chevet de l'église de Piana que Kertész intégrera dans son livre rétrospectif Soixante ans de photographies publié aux éditions du Chêne en 1972.

01/2023

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