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Thérèse Raquin

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Thérèse Raquin

Thérèse n'a pas précisément "tiré le gros lot" en épousant son cousin Camille Raquin, garçon souffreteux et sans aucun charme. Très vite, elle va le tromper avec Laurent, bel homme vigoureux et ami du couple, mais les deux amants en viennent à ressentir l'existence du pauvre mari comme un obstacle intolérable à leurs plaisirs. L'idéal serait qu'il disparaisse. Alors que faire ? Le tuer ? A condition de ne pas se faire prendre, on pourrait ensuite s'aimer librement et ce serait la belle vie... Peu à peu, le projet se précise. Les deux complices, dépourvus du moindre sens moral, décident de passer à l'acte. Mais assumer un crime exige des nerfs solides, de la patience, de l'endurance. Faute de quoi, la suite des événements peut déboucher sur l'enfer. L'histoire atroce que nous conte Zola dans Thérèse Raquin, roman de jeunesse antérieur au cycle des Rougon-Macquart, aurait pu être la chronique d'un remords, mais elle est celle d'un cauchemar : le Mal a ouvert une plaie qui, bizarrement, ne se referme pas... Texte abrégé.

03/2020

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Roman d'amour, roman sentiment

Thérèse Raquin

Thérèse Raquin, née à Oran en Algérie, est l'enfant d'une union entre un capitaine de l'armée française en Algérie et d'une mère née en Afrique du Nord, . Sa mère meurt et à l'âge de deux ans, Thérèse est confiée à sa tante - Madame Raquin, la soeur de son père - pour qu'elle s'occupe d'elle. Madame Raquin a un fils, Camille, fragile et souvent malade. Les deux enfants vont grandir ensemble. Quand Thérèse a vingt et un ans, elle épouse Camille. Ce mariage satisfait Madame Raquin, mais rapidement Camille en a assez de la campagne et veut aller s'installer à Paris, il rêve de travailler dans une grande administration. Madame Raquin se rend dans la capitale, trouve une boutique et un appartement à louer au passage du Pont-Neuf. Ils s'installent dans le logement et les femmes ouvrent une mercerie dans les locaux de la boutique. Camille, de son côté, trouve un travail dans l'administration des chemins de fer d'Orléans. Trois années de vie monotone pour Thérèse s'écoulent. Cependant, la visite chaque jeudi soir de quatre invités rythment ses semaines. Ce sont le vieux Michaud, un commissaire de police retraité et ami de Madame Raquin, son fils Olivier, aussi policier, sa femme Suzanne et Grivet, un employé des chemins de fer d'Orléans que Camille a connu au travail. Ces rencontres sont l'occasion de boire du thé et de jouer aux dominos. Thérèse déteste ces soirées. Un jour Camille rencontre Laurent, employé aux chemins de fer parce qu'il n'a pas réussi à vivre de sa peinture. Les deux hommes se connaissaient lorsqu'ils étaient enfants mais ils s'étaient brouillés. Il l'invite à venir un jeudi soir. Pendant la soirée, Laurent propose à Camille de faire un portrait. Il accepte. Pendant qu'il peint, Thérèse, fascinée, l'observe sans cesse. Sur le chemin du retour, Laurent décide de devenir l'amant de Thérèse et de l'embrasser dès la première occasion. Quelques jours plus tard, le portrait est terminé mais il est étrange car il représente plus un noyé qu'un être vivant, tellement les couleurs sont ternes. Cependant, Camille est satisfait. Dès que Laurent se trouve seul avec Thérèse, il l'embrasse. Elle résiste d'abord puis se laisse faire. Les amants se rencontrent régulièrement pendant les huit mois suivants.

11/2022

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Littérature française

Thérèse Raquin

Le roman plus noir que noir, par excellence. Thérèse, mariée au souffreteux Camille, vit dans une sombre mercerie... Elle rencontre Laurent, devient sa maîtresse... La clandestinité pèse aux amants, qui vont envisager, puis accomplir, l'irréparable sur la personne du mari. Mais ce meutre de ne leur réussira pas, sera le début de leur fin...

02/2023

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Littérature française

Thérèse Raquin

Des amours adultères au crime, du crime à l'effroi, de l'effroi à la souffrance, puis à la haine, Thérèse Raquin déroule, selon une mécanique fatale, les étapes d'un drame dont les personnages sont poussés avec une parfaite régularité vers la déchéance et la mort. A sa sortie, le premier roman de Zola déclencha les foudres de la critique : on cria à la " littérature putride ", œuvre d'une " imagination malsaine " (Le Figaro, 23 janvier 1868). Cette sublime illustration du naturalisme zolien n'en connut pas moins une postérité retentissante : mis en scène au théâtre par l'auteur lui-même dès 1873, Thérèse Raquin fit l'objet, au siècle suivant, de plusieurs adaptations cinématographiques, dont celle de Marcel Carné (1953), et demeure l'une des œuvres les plus terrifiantes et les plus marquantes de Zola.

08/2008

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Littérature française

Thérèse Raquin

" Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J'ai cherché à suivre pas à pas dans ces brutes le travail sourd des passions, les poussées de l'instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite d'une crise nerveuse. Les amours de mes deux héros sont le contentement d'un besoin ; le meurtre qu'ils commettent est une conséquence de leur adultère, conséquence qu'ils acceptent comme les loups acceptent l'assassinat des moutons ; enfin, ce que j'ai été obligé d'appeler leurs remords, consiste en un simple désordre organique, en une rébellion du système nerveux tendu à se rompre. L'âme est parfaitement absente, j'en conviens aisément, puisque je l'ai voulu ainsi. "

04/1970

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Lycée

Thérèse Raquin

Mariée à Camille, un être frêle et maladif, Thérèse mène une vie mortifère. Au contact de Laurent, un homme violent et borné, elle révèle sa vraie nature, à la fois sensuelle et voluptueuse. Les deux amants croient pouvoir assouvir leur passion librement en assassinant l'époux gênant. Mais le remords les gagne et, de crises de nerfs en angoisses insoutenables, ils sombrent dans la folie. " Thérèse et Laurent sont des brutes humaines ", écrit Zola. Anatomiste de l'âme, il étudie leurs désordres et dissèque leurs passions. Appliquant à la littérature des méthodes d'analyse proprement scientifiques, il élabore, quelque temps avant la grande fresque des Rougon-Macquart, une oeuvre magistrale où s'affirment déjà les principes esthétiques du naturalisme. Le dossier de l'édition dévoile la genèse de l'oeuvre et sa réception au moment de sa parution. Dans de larges extraits, il offre quelques-unes des adaptations théâtrales du roman (par Zola lui-même, en 1873, et par Philippe Faure, en 1992).

08/2012

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