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Tannenberg

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Tannenberg

Dans l’esprit de L’Histoire en batailles, le grand médiéviste et le spécialiste en France des Chevaliers teutoniques, Sylvain Gouguenheim, nous raconte la bataille de Tannenberg du 15 juillet 1410, défaite qui sonna le prélude à la chute de l’Ordre Teutonique. En effet, il y a plus de 600 ans, s’est tenu au lieu dit Tannenberg, situé dans la partie nord-est de la Pologne, autrefois appelée Prusse orientale, une bataille voyant l’affrontement d’effectifs gigantesques pour l’époque et dont l’issue allait avoir des conséquences considérables pour les siècles à venir. Après nous avoir rappelé le conflit vieux de plus de deux siècles opposant les chevaliers teutoniques, portant manteau blanc avec une croix noire, et qui oeuvrèrent très tôt en Prusse et dans les pays Baltiques, et l’armée polonaise, à l’origine de cette bataille, Sylvain Gouguenheim nous en raconte l’étonnant déroulement. Durant plusieurs heures, son issue est incertaine : les chevaliers moins nombreux mais mieux entraînés ont longtemps l’initiative et la sensation de dominer, mais sans qu’à aucun moment leurs attaques soient absolument décisives. Les coalisés, éparpillés, finissent par se regrouper, encercler et avoir complètement le dessus sur les Chevaliers teutoniques dont le sort et définitivement scellé lorsque le Grand Maître Ulrich von Jungigen est tué. Finalement, le soir du 15 juillet 1410, certes au prix de pertes assez lourdes, c’est une victoire totale pour les armées slaves et baltes réunies. Immense, catastrophique défaite. L’Ordre teutonique ne s’en releva jamais et le fardeau financier des indemnités de guerre entraîna des tensions internes et une crise économique sur ses terres. L’Ordre, pour la première fois, signait un traité où il reconnaissait sa défaite. La nimbe de l’invincibilité avait disparu. Le choc de 7 heures dans la plaine de Grunwald avait changé bien des choses. Les contemporains le comprirent qui parlèrent tous de la « Grande bataille ».

04/2024

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Tannenberg

Dans l’esprit de L’Histoire en batailles, le grand médiéviste et le spécialiste en France des Chevaliers teutoniques, Sylvain Gouguenheim, nous raconte la bataille de Tannenberg du 15 juillet 1410, défaite qui sonna le prélude à la chute de l’Ordre Teutonique. En effet, il y a plus de 600 ans, s’est tenu au lieu dit Tannenberg, situé dans la partie nord-est de la Pologne, autrefois appelée Prusse orientale, une bataille voyant l’affrontement d’effectifs gigantesques pour l’époque et dont l’issue allait avoir des conséquences considérables pour les siècles à venir. Après nous avoir rappelé le conflit vieux de plus de deux siècles opposant les chevaliers teutoniques, portant manteau blanc avec une croix noire, et qui oeuvrèrent très tôt en Prusse et dans les pays Baltiques, et l’armée polonaise, à l’origine de cette bataille, Sylvain Gouguenheim nous en raconte l’étonnant déroulement. Durant plusieurs heures, son issue est incertaine : les chevaliers moins nombreux mais mieux entraînés ont longtemps l’initiative et la sensation de dominer, mais sans qu’à aucun moment leurs attaques soient absolument décisives. Les coalisés, éparpillés, finissent par se regrouper, encercler et avoir complètement le dessus sur les Chevaliers teutoniques dont le sort et définitivement scellé lorsque le Grand Maître Ulrich von Jungigen est tué. Finalement, le soir du 15 juillet 1410, certes au prix de pertes assez lourdes, c’est une victoire totale pour les armées slaves et baltes réunies. Immense, catastrophique défaite. L’Ordre teutonique ne s’en releva jamais et le fardeau financier des indemnités de guerre entraîna des tensions internes et une crise économique sur ses terres. L’Ordre, pour la première fois, signait un traité où il reconnaissait sa défaite. La nimbe de l’invincibilité avait disparu. Le choc de 7 heures dans la plaine de Grunwald avait changé bien des choses. Les contemporains le comprirent qui parlèrent tous de la « Grande bataille ».

09/2012

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La criminalité comparée

Le rêve allemand !. La plus grande Allemagne ! : l'oeuvre du XXe siècle / traduction française du livre de Otto Richard Tannenberg Gross-Deutschland" (publié en 1911) ; préface de M. Maurice Millioud,...http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5749671q"

10/2013

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Théologie et royaume de Dieu

Wolfhart Pannenberg, éminent théologien luthérien de la seconde moitié du XXe siècle, propose une réflexion centrée sur le Royaume de Dieu, motif décisif du message de Jésus de Nazareth. Pannenberg renverse nos conceptions habituelles du temps pour suggérer que le Royaume, loin de simplement représenter le terme d'une progression temporelle linéaire, vient faire irruption dans notre présent, ouvrant ce dernier vers la réalité de Dieu. Autrement dit : ce qui est dernier advient dans notre présent, sans rien y laisser indemne.

12/2021

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Actualité politique internatio

Le complot des milliardaires

Une brillante déconstruction et mise à nu du grand canular du vingt-et-unième siècle : le métavers, la crypto-monnaie, le voyage spatial, le transhumanisme, vendus par quatre milliardaires (Peter Thiel, Mark Zuckerberg, Marc Andreessen, Elon Musk), menant à la dégénérescence et à la faillite de notre société. A une époque où les crises d'inégalité de revenus, climatiques et démocratiques s'additionnent pour créer une disparité de richesse épique et la perspective d'une seconde guerre civile américaine, quatre milliardaires font la promotion de stratagèmes conçus pour détourner notre attention des problèmes qui comptent réellement. Chaque stratagème - le métavers, la cryptomonnaie, le voyage spatial et le transhumanisme - représente une menace existentielle en termes moraux, politiques et économiques. Dans quot ; Le complot des milliardaiesquot ; , Jonathan Taplin offre un aperçu perspicace des antécédents personnels et du pouvoir culturel de ces milliardaires - Peter Thiel, Elon Musk, Mark Zuckerberg et Marc Andreessen (quot ; Les Quatrequot ; ) - et montre comment leurs monopoles technologiques ont entraîné une stagnation des salaires de la classe moyenne, l'appauvrissement de nombreuses villes américaines, une augmentation radicale de l'inégalité des revenus et une acrimonie publique sans bornes. Pendant ce temps, l'énorme quantité d'argent des contribuables qui doit être canalisée dans les entreprises dystopiques des quot ; Quatrequot ; , dont les bénéfices reviendront aux milliardaires, exacerbe ces tendances inquiétantes. quot ; Le complot des milliardairesquot ; est à la fois une critique cinglante et un programme de réforme qui remplace la vision du monde déformée des quot ; Quatrequot ; par une vision d'économie régénérative qui cherche à construire une société durable avec une croissance saine et un plein emploi. Jonathan Taplin est un intellectuel public, écrivain, producteur de cinéma et universitaire. Il est le directeur émérite du Annenberg Innovation Lab de l'Université de Californie du Sud et professeur à l'USC Annenberg School dans le domaine de la gestion de la communication internationale et du divertissement des médias numériques. Son parcours extraordinaire l'a placé au sommet de chaque grande vague culturelle au cours du dernier demi-siècle : il a été le manager de tournée de Bob Dylan et The Band, producteur de films majeurs tels que quot ; Mean Streetsquot ; de Martin Scorsese, un cadre chez Merrill Lynch, créateur du premier service de vidéo à la demande sur Internet et un critique culturel et auteur écrivant sur la technologie dans le nouveau millénaire.

09/2024

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France-Russie, la grande Histoire

Depuis le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, en février 2022, les commentaires comme les déclarations à son sujet traduisent une large ignorance, aussi bien de l'histoire de la Russie, que de celle de ses relations avec la France. Tissés dès le milieu du XIe siècle par le mariage d'une princesse de Kiev, " la mère des villes russes ", avec le troisième roi capétien, Henri Ier, les liens des deux pays ont connu jusqu'à nos jours toutes les formes imaginables : la méconnaissance, le mépris, la méfiance, l'hostilité et les guerres, mais aussi l'attirance réciproque, les alliances, la solidarité en face de l'ennemi commun, et même la fascination idéologique. Lorsque, en 1815, Louis XVIII prit pour principal ministre un ancien émigré, collaborateur d'Alexandre Ier et fondateur d'Odessa, Talleyrand, ivre de jalousie, écrivit à l'intéressé : " Vous êtes trop russe, monsieur de Richelieu, et peu digne du nom que vous portez. " Or, c'est grâce à l'amitié du tsar que le duc de Richelieu put tirer la France des griffes des royaumes qui réclamaient vengeance contre Napoléon. Presque cent ans plus tard, à Tannenberg, Nicolas II sacrifiait son armée afin d'empêcher les troupes allemandes d'investir Paris. Leçons que, parmi bien d'autres, ce livre invite à méditer en parcourant près de mille ans d'histoire franco-russe, celle de deux pays qui ont presque toujours intérêt à s'allier et si souvent tant de mal à se comprendre.

02/2023

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