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Takis Theodoropoulos

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Littérature étrangère

L'invention de la Vénus de Milo

L'invention de La Vénus de Milo. Comment un marbre antique découvert par hasard dans le champ d'un paysan grec, brisé en deux morceaux de surcroît, est devenu l'un des symboles majeurs de l'art occidental, voilà l'enjeu de cette enquête menée tambour battant. Au printemps 1820, il y avait foule dans la petite île cycladique de Milo : Olivier Voutier, aspirant de la Marine française nostalgique de l'empereur, fut le premier à dessiner le fascinant visage de la statue, à qui il donna les traits de la femme de ses rêves, épouse du consul local. Dumont d'Urville, le futur explorateur de l'Océanie, n'eut aucun scrupule à s'attribuer la paternité du croquis et de la découverte du marbre, tant il rêvait d'en faire hommage à son roi Louis XVIII. C'était sans compter avec le comte de Marcellus, le futur secrétaire de Chateaubriand, alors en poste à l'ambassade de Constantinople. Les notables locaux ne restèrent pas inactifs, et moins encore les pilleurs d'antiques ottomans. Au cœur de ces rebondissements sentimentaux, politiques et diplomatiques, s'inscrit pourtant la question principale : celle de l'identité de la statue. Que Voutier se soit écrié " ma Vénus ", devant la pureté et le mystère de ses traits ne constitue en rien une preuve... et jamais on ne retrouva la main gauche censée tenir la pomme de discorde, attribut de la déesse de l'amour ! Takis Théodoropoulos, dont l'iconoclaste ironie n'épargne aucun des acteurs impliqués dans cette affaire, montre ici avec brio que la Vénus de Milo fut l'invention paradoxale que tout le monde attendait. Produit d'une sensibilité néoclassique alors en vogue, elle contribua à renforcer les valeurs dont nous sommes encore les héritiers, à l'heure où triomphe la culture des musées.

05/2008

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Littérature étrangère

Les sept vies des chats d'Athènes

Les chats, paraît-il, ont sept vies. En grec, on dit qu'ils ont sept âmes. Dans ce récit, conte philosophique et satire politique à la fois, Takis Théodoropoulos imagine que les philosophes de l'Antiquité se sont réincarnés à Athènes... en chats de gouttière. Or, parce que les prochains Jeux olympiques se tiennent dans la capitale grecque en 2004 et qu'on ne plaisante ni avec la sécurité ni avec la salubrité, il est question de supprimer ces encombrants matous. C'est la philosophie qu'on assassine ! Branle-bas de combat au Comité de défense des sept-âmes : sous la houlette de leur président, le très charismatique et très séduisant M. Dimitracopoulos, ses membres, pour l'essentiel des dames d'un certain âge, se lancent, de sit-in en manifestation, de pétition en protestations, dans une rocambolesque défense et illustration des félins menacés... et donc des valeurs de la Grèce éternelle. Drôle, incisif et truculent, ce petit livre s'achève par les biographies imaginaires des chats philosophes, joyeuses occasions de revisiter ses classiques et de honnir à tout jamais les organisations internationales de tout poil.

06/2004

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Romans historiques

Le roman de Xénophon

Je l'ai rencontré pour la première fois au temps où j'étais assis sur les bancs de l'école. Le célèbre "Darius et Parysatis eurent deux enfants" par lequel s'ouvre le plus illustre de ses textes, L'Anabase, avait inauguré quelques-unes de ces heures d'ennui grammatical toujours recommencé que nous partagions avec nos maîtres. T. T. Transformer un écrivain réputé scolaire en héros de roman, c'est bien le pari tenu par ce livre. Entre fiction et histoire, Takis Théodoropoulos met en lumière un personnage d'une troublante modernité. Celui qui durant l'expédition des Dix Mille affronta les troupes d'Artaxerxès, traversant des pays de neige et de vent, fut en effet le premier écrivain à parler à la première personne. Exilé d'Athènes pour le soutien qu'il accordait à Sparte, il rêva jusqu'à son dernier souffle de renverser le régime démocratique. Beau comme Alcibiade, il épousa une ancienne courtisane qu'il avait sauvée d'un viol collectif. Son fidèle compagnon, un certain Thémistogène de Syracuse, fieffé soûlard et coureur de jupons, lui servit de secrétaire, mais peut-être écrivit-il lui-même quelques-uns de ses textes, sur tous les bouts d'écorce qu'il put trouver durant les expéditions militaires... Singulièrement dépoussiéré par la narration allègre et ironique de son homologue contemporain, Xénophon descend de son piédestal : victime des petites manigances d'un Platon mesquin, qui enfouissait un à un les manuscrits de son rival dans les caves obscures et infestées de rongeurs de la bibliothèque de l'Académie, il devient aussi vivant que la galerie de personnages secondaires - mercenaires, courtisanes et traîtres -qui peuplent cette biographie romanesque de facture inédite.

11/2005

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Littérature étrangère

Le va-nu-pieds des nuages

En 423 avant JC, année de la première représentation des Nuées, Socrate n’était pas encore le célèbre philosophe qu’il deviendra. Certes reconnu par le petit cercle de ses disciples pour la subtilité de ses raisonnements, il ne jouissait alors d’aucun prestige, d’aucune notoriété. La pièce d’Aristophane fut un échec, qui mortifia son auteur. Pourquoi le dramaturge a-t-il mis en scène cet inconnu ? C’est ce que Takis Théodoropoulos, avec l’ironie et l’érudition qu’on lui connaît quand il s’agit de décaper les figures antiques, va développer à loisir en écrivant l’histoire de cette comédie. Il part de l’hypothèse que les dieux n’en peuvent plus de l’outrecuidance des Athéniens : même la Grande Peste de 430, qui a pourtant emporté Périclès, n’a pas eu raison d’eux. Ils continuent de se prendre pour le centre du monde, eux à qui les Olympiens doivent une invention essentielle, celle de la langue grecque. Il s’agit dès lors de semer la zizanie à Athènes : le démon dépêché parmi les hommes à cet effet, à qui Takis Théodoropoulos donne le beau rôle du narrateur, va mettre à exécution le plan divin. Sa mission spéciale consistera à rendre si célèbres – et si perturbateurs – les questionnements de l’obscur Socrate que ces prétentieux d’Athéniens en seront à jamais aphasiques.

04/2012

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Critique littéraire

Nous sommes tous gréco-latins

Nous sommes tous gréco-latins. Ce n'est pas une proclamation identitaire, ni une affaire de spécialistes. Dans une Europe tentée par une vision gestionnaire de l'homme, cet héritage nous rappelle que la condition humaine est une quête et non pas une somme de données. Depuis la nuit des temps il continue à dessiner dans la création artistique et littéraire les frontières de la culture européenne. Œdipe n'est pas qu'un complexe !

10/2005

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Littérature étrangère

La fraternité

A la mort de ses parents, il ne reste au jeune Hans que sa passion pour la boxe. Des années plus tard, sa vie solitaire change brusquement lorsque sa tante lui propose de lui offrir une bourse pour la prestigieuse université de Cambridge. Mais à une seule condition : résoudre un crime mystérieux commis au sein du Pitt Club, un club de jeunes gens de la haute société réservé aux hommes, dans lequel il devra se faire accepter s'il ne veut pas se faire démasquer. A Cambridge, Hans rencontre la mystérieuse Charlotte, qui doit l'aider à s'introduire dans le Club. Il y découvre un club dans le club, le très select " Club des papillons ".

09/2018

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