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Tahar Ben Jelloun

Extraits

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Critique

Tahar Ben Jelloun, l'écrivain des villes

C'est à partir des hauts lieux que sont les villes que Tahar BEN JELLOUN a choisi d'écrire. Il situe son univers romanesque du côté de l'espace urbain, corps réel et imaginaire. A partir de l'écriture de ce lieu : la ville, Tahar BEN JELLOUN tisse son texte urbain, en trace la topographie. Les phrases de son texte écrivent les rues des villes qu'il porte en lui, plus que celles des villes qui l'ont porté. La constance de leurs signes tracent un itinéraire qui donne toute son impulsion à l'écriture. La ville est toujours là, à chaque coin de page, pour signifier son itinéraire et celui de l'écrivain qui s'est chargé de la transcrire. Elle est perçue comme un espace fortement sexualisé dont le dédoublement est à la conjonction du corps et de la langue, de l'espace et du texte, de la mémoire et de l'écriture/désir, thématiques centrales dans la littérature marocaine de langue française. C'est l'écriture bilingue qui peut le mieux témoigner, à partir d'un texte travaillé par deux langues et par deux représentations de l'espace, l'une sacrée/originelle, l'autre profane/étrangère de la dimension dialogique de la ville. Ville sacrée, villes profanes : elles n'en finissent pas de nommer le lieu de naissance et les lieux de résidence, la langue maternelle et les langues étrangères. C'est ce corps à corps de l'écrivain avec les villes, avec les langues dont veut rendre compte cet essai.

06/1998

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Littérature française

Au plus beau pays du monde

"Une profonde exploration humaine". Le Figaro De Casablanca la bruyante océanique, à Tanger la rêveuse méditerranéenne et Fès la spirituelle septentrionale, le hasard frappe. D'une médina à une mégalopole, d'une paillote à un hôtel luxueux, d'une corniche maritime à un palais merveilleux, il bouscule et transforme les vies. Une femme qui décide de vous ruiner, des imbroglios administratifs qui vous rendent l'existence infernale, un amour de jeunesse qu'il n'aurait pas fallu revoir, les convives d'un dîner aux prises avec le poids des traditions... Une célébration de l'humanité sensible d'un Maroc polyglotte et multiculturel. Tahar Ben Jelloun est un écrivain franco-marocain à la carrière internationale. Il a publié la majeure partie de son oeuvre au Seuil dont L'Enfant de sable, La Nuit sacrée (prix Goncourt en 1987) ou encore Le Racisme expliqué à ma fille.

10/2023

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Non classé

Le miel et l'amertume

Tanger, au début des années 2000. Un pédophile abuse de jeunes filles en leur faisant miroiter la publication de leurs poèmes dans son journal. Il agit en toute impunité, sans éveiller le moindre soupçon. Ce roman raconte l'histoire d'une de ses victimes, Samia, une jeune fille de seize ans. Elle ne se confie pas à ses parents, mais consigne tout dans son journal intime, qu'ils découvriront bien après son suicide. A partir de cette tragédie, les parents de Samia basculent dans un désordre qui révélera leurs lâchetés et leurs travers. Le père, homme intègre, rejoint la cohorte des corrompus. Ensemble, ils s'abîment dans une détestation mutuelle aussi profonde que leur chagrin. La lumière viendra d'un jeune immigré africain, Viad. Avec douceur et bienveillance, il prendra soin de ce couple moribond. Viad panse les plaies et ramène le souffle de la vie dans la maison. Le pauvre n'est pas celui qu'on croit. Et le miel peut alors venir adoucir l'amertume de ceux qui ont été floués par le destin.

06/2022

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Philosophie

Les arbres racontés aux enfants

C'est un lundi ; ciel bleu, pas un souffle de vent. Un professeur invite ses élèves à planter un arbre. L'écolier Tahar Ben Jelloun donne un nom à la pousse qu'il enterre et arrose : Sahbi, " mon copain ". Depuis, il cultive une passion pour ceux qu'il appelle avec tendresse " mes amis silencieux ". Dans ce livre qu'il a lui-même illustré, l'auteur du Racisme expliqué à ma fille nous convie à une promenade auprès des arbres qui ont marqué sa vie. Mêlant souvenirs et poèmes, il nous invite à les écouter, les protéger. Et à ne jamais cesser de nous émerveiller de leur présence bienveillante.

10/2023

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Littérature française

Au plus beau pays du monde

Casablanca la bruyante océanique, Tanger la rêveuse méditerranéenne et Fès la spirituelle septentrionale forment le triangle d'or du nouveau livre de Tahar Ben Jelloun. C'est dans ce plus beau pays du monde que l'auteur situe ses histoires, terribles ou au contraire légères, baladant son lecteur à travers les siècles, les langues et les deux rives de la Méditerranée. Il nous rappelle la richesse d'un Maroc polyglotte et multiculturel et invente des personnages qu'un hasard bouscule, venant transformer le cours de leur vie : une femme qui décide de vous ruiner, des imbroglios administratifs qui vous rendent l'existence infernale, un amour de jeunesse qu'il n'aurait pas fallu revoir, les convives d'un dîner aux prises avec le poids des traditions... D'une médina à une mégalopole, d'une paillote à un hôtel luxueux, d'une corniche maritime à un palais merveilleux, l'écrivain déploie sa narration en célébrant l'humanité sensible qui compose le Maroc.

10/2022

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Sculpteurs

Giacometti

"Il existe dans la médina de Fès une rue si étroite qu'on l'appelle "la rue d'un seul". Elle est la ligne d'entrée du labyrinthe, longue et sombre. Les murs des maisons ont l'air de se toucher vers le haut. On peut passer d'une terrasse à l'autre sans effort. Les fenêtres aussi se regardent et s'ouvrent mutuellement sur des intimités. Si une seule personne peut passer à la fois, il est bien sûr exclu que les ânes, surtout chargés, puissent y trouver passage. [... ] En observant les statues de Giacometti, j'ai su qu'elles ont été faites, minces et longues, pour traverser cette rue et même s'y croiser sans peine. Il me semble même les avoir rencontrées, alors enfant. Le chien en bronze, si long, si maigre, rasait les murs, comme on dit, avec son horizontalité rigide et interminable, pendant qu'un homme filiforme marchait, la tête dépassant les terrasses, éclairées par une lumière forte. "La rue d'un seul" est devenue, grâce à Giacometti, la rue pour plusieurs et les animaux pouvaient, paresseusement, la longer comme un fil entre deux points inconnus". Tahar Ben Jelloun.

11/2006

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