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Sylviane Agacinski

Extraits

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Philosophie

Femmes entre sexe et genre

Vous croyez peut-être savoir de qui on parle quand on parle " des femmes " : erreur, le doute s'est installé depuis que Monique Wittig déclara que " les lesbiennes ne sont pas des femmes ", et que, avec Judith Butler, la Queer Theory regarde la distinction entre homme et femme comme l'expression d'une binarité artificielle, construite par une " culture " hétérosexuelle dominante. " Il n'y a plus de sexes ", disent-elles, rien que des genres, construits sur les pratiques sexuelles. Ce livre polémique vise à examiner les impasses d'un tel discours, à critiquer l'opposition simpliste nature/culture sur laquelle il s'appuie. Les " cultures " ne flottent pas au-dessus de la nature et les " genres " ne flottent pas au dessus des sexes, encore moins s'ils sont l'expression des sexualités.

04/2012

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Philosophie

Corps en miettes

Non, la France n'est pas en retard, elle est en avance sur la protection, la loi, de la dignité des personnes et de leur corps. En posant la question des " mères porteuses ", ce livre n'a pas d'autre but que de défendre cette dignité. La femme n'est pas un outil vivant.

04/2009

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Philosophie

LE PASSEUR DE TEMPS. Modernité et nostalgie

L'expérience du temps se modifie : l'être n'est plus pour nous le permanent mais l'événement pur d'un passage. Avec la photographie, le cinéma, la télévision, notre époque est celle des fantômes. Non seulement les êtres passent, mais ils repassent, ils peuvent revenir. Le passeur de temps est donc notre contemporain : guéri de la nostalgie de l'éternel et des promesses de l'histoire, il éprouve la " passagèreté " de l'être. Aussi, dans son livre, Sylviane Agacinski propose-t-elle une éthique de l'éphémère qui réponde du présent. Le temps médiatique impose son emprise au rythme de la vie sociale et politique : plutôt que de succomber au regret des formes anciennes, la démocratie devra se redéfinir en tenant compte des médias, même si elle doit faire valoir son droit à la patience. Au plus fort du mouvement qui nous pousse en avant, se pose ainsi la question de ce qui demande du temps et de ce qui mérite de durer.

02/2000

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Philosophie

Métaphysique des sexes. Masculin/Féminin aux sources du christianisme

Les grands mythes chrétiens dessinent une histoire des sexes. Un drame dans lequel la femme sépare le premier homme de Dieu: la création d'Adam tourne à la catastrophe par la faute d'Eve. Mais si Eve éloigne l'homme de Dieu, Marie rapproche Dieu de l'homme. C'est d'elle que naît le nouvel Adam : Jésus. En philosophie, en théologie, les grands textes fondateurs font le récit d'une vision masculine de l'histoire: la femme diffère de l'homme, jamais l'inverse. Comme si le point de vue viril était l'unique et l'universel - tandis que la femme demeure toujours l'autre, le genre différent. " Il n'y a ni mâle ni femelle ", écrit pourtant saint Paul. Le christianisme aurait-il l'ambition de renverser la " fatalité " de la condition sexuée? Paul poserait-il ici les fondements d'un universalisme chrétien en annonçant l'égalité des sexes? Sylviane Agacinski montre au contraire que, comme dans la philosophie grecque, la pensée chrétienne des premiers siècles identifie l'esprit et l'intellect à l'homme, la chair et le péché à la femme. Dans ce livre, Sylviane Agacinski décrit un régime de pensée masculin, qui substitue à la génération sexuée une régénération spirituelle.

01/2007

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Critique littéraire

Drame des sexes. Ibsen, Strindberg, Bergman

Pourquoi le rapport entre les sexes est-il aussi dramatique ? Pourquoi, entre eux, le drame, toujours ? La question me poursuit depuis mon enfance. Suivant une vision théâtrale de l'homme et de la femme, il y a l'amour, il y a les conflits, les scènes et l'issue fatale : le retournement du bonheur en malheur. Le rapport à l'autre sexe est-il nécessairement frappé d'une malédiction ? Les femmes en sont-elles les principales victimes, comme chez Ibsen, ou bien, comme chez Strindberg, le malheur frappe-t-il aussi les hommes ? Les deux, bien sûr, car c'est toujours de l'autre que vient le drame, comme dans le cinéma de Bergman. Pour ce grand metteur en scène du couple, rien n'est plus réel que l'amour, ce qui ne l'empêche pas de faire dire au diable, dans un de ses films : " Que serait l'enfer, sans le mariage ? ". le théâtre de la conjugalité ne se joue jamais d'un seul côté, il a lieu entre les deux. C'est le jeu entre les passions que donne à contempler le drame, sur scène, laissant la parole aux deux parties.

10/2008

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Actualité et médias

Journal interrompu. 24 janvier - 25 mai 2002

24 janvier. Je ne suis aujourd'hui d'humeur à rien. Ni à parler du temps, ni à parler d'autre chose. C'est pourquoi, après avoir ouvert mon portable pour préparer cette fichue conférence, j'ai bizarrement envie de confier à ma machine l'expression de mon désarroi présent. La campagne électorale est loin d'être commencée et, déjà, je la sens envahir le temps qui vient. 14 mars. Je n'éprouve pas d'angoisse, mais l'idée que l'avenir est en train de se jouer. que les dés sont jetés, que la roulette est en train de tourner avant de s'arrêter sur un chiffre, cette idée me trouble et me fait sentir intensément le passage des jours. S. A.

09/2002

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