Mon cher Hervé, je lis peu de littérature étrangère. Je me le reproche. Il paraît que les traductions sont excellentes et il y a évidemment de grands auteurs étrangers. Ce qui me gêne, c’est de n’être pas en direct avec le texte, un peu comme avec ces sacs et montres qui ressemblent à l’original, mais ne sont pas l’original. Une histoire allemande ou italienne racontée en français ne me semble plus aussi allemande ou italienne. Ce serait comme écouter Yesterday ou La Traviata en français ! Quant à la littérature russe, elle est difficile. Cet été, j’avais commencé Les frères Karamazov et j’ai arrêté au bout de 200 pages (sur 950), me promettant de reprendre un jour. Les personnages se multipliaient et je ne savais toujours pas de quoi veut parler Dostoïevski !