Recherche

Stefan Zweig, Alzir Hella

Extraits

ActuaLitté

Critique

Les très riches heures de l'humanité

De la prise de Byzance par les Turcs (1453) à la conquête du pôle Sud par Scott et Amundsen (1912), en passant par la composition de la Marseillaise par Rouget de Lisle (1792), Stefan Zweig raconte neuf moments clés de l'Histoire de l'humanité. Un recueil pleins de souvenirs et portraits d'artistes et de créateurs de génie (Dante, Rimbaud, Verhaeren, Toscanini, Joyce, Gorki...). Récits historiques et portraits d'artistes : tout le génie de conteur de Zweig L'un des meilleurs biographes du XXe siècle, Stefan Zweig excellait aussi dans les brèves narrations historiques. Ce recueil paru en 1939 rassemble neuf récits de ces moments clés du passé. " L'Histoire est la plus grande poétesse et la plus grande actrice de tous les temps ; cependant elle ne crée pas en permanence ", écrivait Zweig. Seules certaines heures " d'une grande concentration dramatique, porteuses de destin ", se révèlent aux yeux de l'écrivain supérieures à toute oeuvre de fiction. Ce sont ces " très riches heures " que racontent ces pages : la prise de Byzance par les Turcs (1453), la découverte de l'océan Pacifique par Nunez de Balboa (1513), la création du Messie de Haendel (1741), la composition de la Marseillaise par Rouget de Lisle (1792), la défaite de Waterloo (1815), l'inspiration de l'Elégie de Marienbad de Goethe (1823), la ruée vers l'or californien (1848), Dostoïevski devant le peloton d'exécution (1849), la conquête du pôle Sud par Scott et Amundsen (1912)... Dans Souvenirs et Rencontres, recueil posthume, Zweig dresse cette fois des portraits sensibles de Dante, Sainte-Beuve, Renan, Rimbaud, mais aussi d'artistes de son temps : Verhaeren, Toscanini, Rilke, Gorki, Joyce...

02/2024

ActuaLitté

XVIIIe siècle

Marie-Antoinette

Marie-Antoinette n'était ni la grande sainte du royalisme ni la grande "grue" de la Révolution, mais un être moyen, une femme en somme ordinaire, pas trop intelligente, pas trop niaise, un être ni de feu ni de glace, sans inclination pour le bien, sans le moindre amour du mal, la femme moyenne d'hier, d'aujourd'hui et de demain, sans penchant démoniaque, sans soif d'héroïsme, assez peu semblable à une héroïne de tragédie. Mais l'Histoire, ce démiurge, n'a nullement besoin d'un personnage central héroïque pour échafauder un drame émouvant. [... ] Le destin, parfois, sait bouleverser ces natures moyennes et de sa poigne impérieuse les sortir de leur médiocrité ; la vie de Marie-Antoinette en est peut-être un des plus éclatants exemples de l'Histoire. (S. Zweig)

09/2024

ActuaLitté

XVIIIe siècle

Marie-Antoinette

Marie-Antoinette n'était ni la grande sainte du royalisme ni la grande "grue" de la Révolution, mais un être moyen, une femme en somme ordinaire, pas trop intelligente, pas trop niaise, un être ni de feu ni de glace, sans inclination pour le bien, sans le moindre amour du mal, la femme moyenne d'hier, d'aujourd'hui et de demain, sans penchant démoniaque, sans soif d'héroïsme, assez peu semblable à une héroïne de tragédie. Mais l'Histoire, ce démiurge, n'a nullement besoin d'un personnage central héroïque pour échafauder un drame émouvant. [... ] Le destin, parfois, sait bouleverser ces natures moyennes et de sa poigne impérieuse les sortir de leur médiocrité ; la vie de Marie-Antoinette en est peut-être un des plus éclatants exemples de l'Histoire. (S. Zweig)

09/2024

ActuaLitté

Non classé

Marie Stuart

"Le mystère qui entoure la vie de Marie Stuart a été l'objet de représentations et d'interprétations aussi contradictoires que fréquentes : il n'existe peut-être pas d'autre femme qui ait été peinte sous des traits aussi différents, tantôt comme une criminelle, tantôt comme une martyre, tantôt comme une folle intrigante, ou bien encore comme une sainte. [... ] Marie Stuart appartient à ce type de femmes très rares et captivantes dont la capacité de vie réelle est concentrée dans un espace de temps très court, dont l'épanouissement est éphémère mais puissant, qui ne dépensent pas leur vie tout au long de leur existence, mais dans le cadre étroit et brûlant d'une passion unique. Jusqu'à vingt-trois ans son âme respire le calme et la quiétude ; après sa vingt-cinquième année elle ne vibrera plus une seule fois intensément ; mais entre ces deux périodes un ouragan la soulève et d'une destinée ordinaire naît soudain une tragédie aux dimensions antiques, aussi grande et aussi forte peut-être que l'Orestie". - Stefan Zweig

01/2024

ActuaLitté

Non classé

Nietzsche

"Tout esprit créateur est inévitablement amené à entrer en lutte avec son démon, et c'est toujours un combat passionné, héroïque, le plus magnifique de tous les combats. Souvent cette lutte grandiose et mystérieuse dure toute une vie. Elle prend sa forme visible dans l'oeuvre de l'artiste, où vibre le souffle ardent des noces de l'esprit et de son éternel séducteur. C'est chez le créateur qui lui a succombé que le démon réussit à se dégager de l'ombre, devient verbe et lumière ; c'est chez lui que s'affirment le plus nettement ses traits passionnés. [... ] Nietzsche est de cette race prométhéenne qui force les cadres, brise les barrières de la vie et se détruit elle-même dans la passion et l'excès. [... ] Il parle même encore en lui lorsque ces lèvres sont muettes, quand son cerveau est éteint, quand son corps est mourant ; jamais l'hôte effroyable qui l'habite n'est plus visible qu'au moment où son âme se déchire, écartelée par l'excès de souffrance, et que la vue y plonge par la déchirure jusque dans les profondeurs les plus intimes". - Stefan Zweig.

01/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

Dans une pension de la Riviera où réside le narrateur, la très réservée Mme Henriette, mère de famille honorablement connue, vient de s'enfuir avec un jeune séducteur. Les pensionnaires s'étonnent de la rapidité de l'aventure et personne n'arrive à croire qu'une honnête femme puisse ainsi abandonner son foyer après quelques heures seulement de conversation avec un inconnu. Seul le narrateur ne condamne pas la femme immorale, bientôt rejoint par une vieille dame anglaise distinguée. Celle-ci lui raconte alors un épisode de sa jeunesse analogue à celui qui met en émoi la petite pension, se remémorant une aventure amoureuse de vingt-quatre heures, aussi étrange que passionnée. Le récit, où l'on trouve une évocation remarquable de l'atmosphère des casinos de l'époque, est animé par une analyse psychologique particulièrement profonde.

01/2024

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté