Sous les apparences

Paris, dans la France du XVIIe siècle. Un lieu, à l’époque, où règnent le chaos et l’immondice en termes d’hygiène. Ici, tout est « gris, sale, étroit, boueux, disparate », au point que les rues et les parcs sont devenus les poubelles et les latrines des habitants — impossible, donc, de naviguer dans cette ville sans heurter ses narines ou crotter ses chaussures. Pourtant, au cœur de Paris se dresse Le Louvre, ce palais merveilleux de beauté et de parfums épicés, « une perle dans une huître ».

« Car c'est double plaisir de tromper le trompeur » avait conclu Jean de La Fontaine dans Le Coq et le Renard. Nina Kinert, la jeune suédoise a dû s’inspirer de cette morale pour son troisième album Pets & Friends (Animaux domestiques et Amis) dans les bacs depuis le 5 octobre.

Déclaration de Pierre Dharréville

Matrix 4 alias Resurrections, est sur les écrans. À la réalisation, Lana Wachowski, cette fois sans sa sœur. Un film qui survient 22 ans après la bombe cinématographique des aventures de Neo. Un quatrième volume que l’on n'attendait plus, et dont les spectateurs ressortent déboussolés comme rarement. Spoiler alert : l’auteur de cette chronique ne déroge pas au constat.

Elle est étrange cette suite, et fin, de Genuine City, entamée dans un premier volume qui était tout à la fois prometteur, sorti en avril dernier. Un an plus tard, suite et fin de l'aventure, ou comment Polak est devenu Le Polaque.

Marc Fitoussi adapte un roman de l'auteure suédoise Karin Alvtegen avec le film Les Apparences, qui compte à son casting Karin Viard, Benjamin Biolay ou encore Lucas Englander. Svek, le roman de Karin Alvtegen, a été traduit en français sous le titre Trahie par Maurice Étienne pour les éditions Plon en 2005.

BONNES FEUILLES - Décembre 1980, en pleine explosion des radios libres, un garçon de douze ans, ébranlé par la mort d’un proche, reçoit un de ces énormes radiocassettes emblématiques de l’époque : un ghetto-blaster. Quelques jours plus tard, John Lennon est assassiné de l'autre côté de l'Atlantique, soulevant une vague de sidération qui frappe le monde entier. 

Une petite vidéo pour se méfier des apparences

MANGA – Comment imaginer un début d'année sans (re)parler Chobits, alors que Pika le réédite et le remet en avant ? Franchement, je ne pouvais pas passer à côté. Et vous non plus d’ailleurs. Si vous ne connaissez pas, ce manga du studio CLAMP date de 2002 et reste un incontournable !

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

Plébiscités par le cinéma et la télévision, les super-héros ont retrouvé un niveau de popularité, notamment auprès des plus jeunes. Mais leurs corps filiformes ou hyper-musculeux peuvent aussi mettre en place une certaine idée du corps chez les plus fragiles, et ainsi participer à la création de troubles alimentaires chez certains. Un site web américain, Bulimia.com, a décidé de rendre un peu d'épaisseur à ces super-héros aux corps parfaits.

LeLivreaMetz23 — Depuis 2015, le Festival Livre à Metz accueille le « philosophe forain », Alain Guyard, et ses apéros-philo. Deux spectacles en plein air autour du thème de l’édition 2023, le vertige. Judith Butler, Guy Debord, Erving Goffman, Socrate, Diogène, Nietzsche... Tous invisibles derrière les gesticulations passionnées du Capitaine Love…

Pour les amateurs d'animes, consultables en toute légalité et facilement, le site Crunchyroll est une perle. Mieux qu'un baba au rhum pour un poivront. Qui désormais dispose de sa propre application sur Android, gratuite, et permettant de se goinfrer de séries jusqu'à plus soif.

LeLivreaMetz24 – La 37e édition du festival Le Livre à Metz - Littérature et Journalisme, qui se tiendra du 19 au 21 avril 2024, verra la participation de 180 auteurs, incluant des écrivains, journalistes, dessinateurs de BD et illustrateurs pour la jeunesse.

La grande dame de fer surplombe la capitale française depuis 128 ans bientôt. Et le 31 mars prochain, nous aurons l’occasion de fêter la fin du chantier. En partenariat avec les Editions Douin ActuaLitté propose de découvrir l’histoire de la Tour, d’après le livre de Fabien Sabatès. Un journal de bord inédit et historique.

Mort en avril 2012, Nicola Pugliese, écrivain et journaliste, ne laisse derrière lui que deux romans dont Malacqua, sous-titrée « quatre jours de Pluie dans la ville de Naples dans l’attente que se produise un événement extraordinaire » . D’abord publié en 1977, le roman tombe, comme son auteur, rapidement dans l’anonymat. Il faudra attendre 2013, un an après la mort de l’écrivain, pour que les éditions Tullio Pironti fassent réapparaître Malacqua dans les librairies italiennes. Fantastique, morne et kafkaïenne, l’oeuvre de cet auteur nous plonge dans la ville de Naples, frappée alors par le déluge et la précarité.

Acheter plus de livres ? Encore la semaine passée, à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle librairie, le constat se faisait avec humour : on en achète plus qu’on en lit. Parce qu’on aime cette petite impulsion qui pousse à s’emparer, feuilleter brièvement et se laisser aller... 

Danielle, m'a dit: "Est-ce que tu connais Jean Meckert?" Non, bien sûr, je ne connaissais pas. Elle m'a regardé avec une certaine consternation, la même sans doute que doit prendre mon visage lorsque quelqu'un me dit ignorer le nom de Guérin. Puis elle a dit: "Lis-le, tu ne regretteras pas". De fait, je ne regrette pas, et c'est un nouvel ensablé qui revoit le jour. De retour à Paris, j'achète "Nous sommes tous des assassins" et regarde internet.

À compter du 16 mars, trois premiers titres pour une petite collection sortiront chez J'ai lu, destinés à donner tous les droits. Celui d'être belle, celui de rendre son homme fou de plaisir ou encore de maigrir pour de bon.

Pour sa 15e édition, la Bourse Cioran, qui sera remise dans le courant du mois de septembre au Centre national du Livre, a été attribuée à Santiago Espinosa. L’écrivain, né à Mexico en 1978, est également professeur de philosophie et traducteur. Le projet qu’il porte s’intitule Traité des apparences.

BONNES FEUILLES — Une jeune photographe fascinée par la mort est engagée pour prendre soin d’un couple de vieillards, les Martin, propriétaires d’un ancien funérarium. Une maison figée par le temps, dans un quartier fantôme de Liège, soustraite aux regards par de hauts tilleuls. Captivée par ce décor, une jeune photographe s’installe à demeure. 

Comme souvent avec les romans de Maria Ernestam, le lecteur se glisse volontiers et aisément dans l'histoire puis, progressivement, il est confronté à des personnages tout en nuances, intrigants plus qu'immédiatement attachants ou d'emblée sympathiques.

Si vous avez toujours rêvé de vivre en Terre du Milieu, dans l'univers créé par J.R.R. Tolkien, une annonce de l'agence BGT Actors Models & Talent pourrait vous intéresser. Basée en Nouvelle-Zélande, elle recherche des figurants pour la fameuse série se déroulant dans l'univers du Seigneur des Anneaux produite par Amazon. Attention, toutefois, l'agence demande des « apparences atypiques ».

Le réchauffement climatique provoque un peu partout sur la planète un déchaînement de cataclysmes à des niveaux records.

J'apprécie le talent singulier autant qu'éclectique de la scénariste Sibylline : Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret (Ankama) était cocasse et très inventif ! Quant à Premières fois (Delcourt), étant sollicité pour établir une liste des trente albums BD qui m'ont particulièrement marqué, je me suis empressé de l'y inclure, emballé par son regard féminin plein de finesse sur l'érotisme et la pornographie !!!

Le programme littéraire de France Culture pour la semaine du 30 octobre au 5 novembre. De la BD avec Benoît Peeters, de la poésie avec Raul Ruiz, Panayotis Pascot dans le Book Club et bien d'autres choses encore...

C'était à Chambéry, l'autre jour. Une des organisatrices du festival, Danielle, m'a dit: "Est-ce que tu connais Jean Meckert?" Non, bien sûr, je ne connaissais pas. Elle m'a regardé avec une certaine consternation, la même sans doute que doit prendre mon visage lorsque quelqu'un me dit ignorer le nom de Guérin. Puis elle a dit: "Lis-le, tu ne regretteras pas". De fait, je ne regrette pas, et c'est un nouvel ensablé qui revoit le jour. De retour à Paris, j'achète "Nous sommes tous des assassins" et regarde internet.

Voilà quelques jours, un père de famille décidait de conduire ses enfants dans un espace Cultura. Seule consigne : « Prenez tous les livres que vous pouvez porter. » Pour lui, cette séance de shopping rendait hommage à son propre père, décédé avant d’avoir connu ses petits-enfants. Car, bien plus jeune, il lui avait offert le même cadeau : emporter tous les livres possible.

Après Paris sous les bombes, Gallimard sous les alertes