Slow sex au Mas de Virginie

Les 2e Rencontres nationales de la librairie, qui se déroulent à Bordeaux, constituent une bonne occasion pour les professionnels de se questionner sur leur rôle à jouer et la place qui leur est laissée dans l'environnement numérique. Comme l'a souligné l'étude de Philippe Moati, le Web fait encore trop souvent figure de bouc-émissaire tout désigné pour les difficultés du secteur, alors qu'il reste à la disposition de tous.

Alors que son dernier roman vient tout juste de sortir, Virginie Grimaldi s’apprête à connaître les joies de l’adaptation ciné. En effet, Il est grand temps de rallumer les étoiles sera adapté pour le grand écran.

Le mouvement s'était déjà emparé de la nourriture ou de la musique, il était attendu qu'il devait s'orienter vers la lecture. Le « slow reading » a fait son apparition, en mouvement de résistance aux smartphones, tablettes et réseaux sociaux, tout autant qu'au rythme de vie que le monde moderne impose. Une discipline qui se pratique régulièrement, comme un sport ou un exercice de relaxation.

Remis chaque année, le Man Booker International Prize est un des prix littéraires les plus attendus. La sélection se resserre et passe de dix à six tout en restant très éclectique. Parmi ces finalistes, on retrouve Han Kang lauréate en 2016 pour The Vegetarian et Laszlo Krasznahorkai lauréat du prix 2015. Et Virginie Despentes et son Vernon Subutex.

Rien ne me sépare de la merde qui m'entoure est un texte inédit de Virginie Despentes. Il est mis en scène par Véronique Ros de la Grange et sera joué prochainement par la troupe Hybrides&Compagnie & Où Sommes-Nous.

L’information faisait frémir dans la matinée : l’académie Goncourt devait voter pour choisir deux nouveaux membres, et, comme on dit au Vatican, Habemus Papam. Edmonde Charles-Roux et Régis Debray devaient être remplacés, et c’est respectivement Eric-Emmanuel Schmitt et Virginie Despentes qui leur succéderont. 

Dans les colonnes du magazine Society, l’autrice n’a pas mâché ses mots à propos l’adaptation de son dernier roman réalisée par Canal +, avec Romain Duris dans le rôle titre. Virginie Despentes estime que c’est « une vision du prolétariat par la bourgeoisie ». Elle avait été associée au projet dans un premier temps, avant de claquer la porte au bout de trois mois. Elle n’aurait même pas regardé la série, diffusée entre le 8 et le 22 avril sur la chaîne cryptée.

La Commission d’enrichissement de la langue française préparerait-elle l’ouverture à la concurrence du service ferroviaire français ? Elle se penche en tout cas sur l’expression « low cost », largement utilisée dans le domaine des compagnies aériennes et de leurs offres. Toujours soucieuse de promouvoir la langue française plutôt que des locutions étrangères, elle propose une équivalence façon Molière.

Difficile de ne pas y lire une corrélation. Tout juste Isabelle Saporta est-elle nommée à la direction des éditions Fayard, remplaçant Sophie de Closets partie en mars dernier, qu'intervient la nouvelle : Virginie Grimaldi quitte la maison. Précédemment directrice littéraire de structure, revendiquant de faire sortir la maison de l’image qu’elle dégageait, la nouvelle PDG provoquerait un petit séisme ?

Mardi, le Comité des finances du Sénat des États-Unis a approuvé à l'unanimité la loi obligeant les cybermarchands tels que Amazon à collecter des taxes sur leurs ventes en ligne, identiques à celles des ventes physiques, rapporte AP. 

La Jim Henson Company vient d'annoncer le décès de Jane Henson, qui fut co-créatrice des célèbres marionnettes du Muppets Show avec son époux Jim. A l'âge de 78 ans et près une longue bataille contre le cancer dont elle été atteinte, l'artiste est décédée à son domicile du Connecticut, aux Etats-Unis. Si elle a été à l'origine de la création de plusieurs personnages de la série qui mettait notamment en scène la grenouille Kermitt et la cochonne Piggy, l'Américaine oeuvrait également en tant que marionnettiste.

Joachim Lafosse adapte le livre de Laurent Mauvignier au cinéma, Continuer (Les Éditions de Minuit, 2016), avec Virginie Efira, Kacey Mottet Klein et Diego Martín à la distribution. C'est après la lecture du roman et pour des raisons personnelles que le réalisateur a voulu se lancer dans cette adaptation.

Aucune interdiction du journal d'Anne Frank en école de Virginie

Le compositeur classique Max Richter s'est inspiré de l'auteure britannique Virginia Woolf pour son nouvel album, Three Worlds : Music From Woolf Works / Mrs Dalloway, In The Garden. Il a voulu capter en musique la vitalité de l'auteure, mais aussi le tragique de son existence, qui s'est terminée par un suicide.

Les premiers jours de l'année sont l'occasion de se faire deux ou trois promesses que le reste de l'année viendra sans doute contredire... Si cette situation se répète depuis trop longtemps, adoptez la méthode Virginia Woolf. À l'aube de l'année 1931, l'auteure britannique ouvre une nouvelle entrée dans son journal. Et annonce la couleur : « Voici mes résolutions pour les trois prochains mois. [...] Aucune. »

Portrait de Virginia Woolf : du rêve à la vie

BONNES FEUILLES - À Londres, ce soir, Clarissa Dalloway offre une fête ! La haute société anglaise a intérêt à s’amuser. Or, de vieilles connaissances ressurgissent des limbes et exhument des souvenirs comme on ouvre une boîte de Pandore.

Au phare, c’est cette destination vers laquelle se tend et se déploie tout le roman, un serment en suspens, à flux tendu au-dessus des profondeurs abyssales de la conscience des personnages. La promesse d’une promenade scelle l’alliance de Mrs Ramsey à ses enfants, contre le père, contre vents et marées, le temps qui passe et la Guerre...

Croyez-le ou non, mais ma petite corne magique ne m’est d’aucun secours pour surmonter ce douloureux et vilain chagrin d’amour. Assise sur un cirrus floccus, sirotant mon verre de rosé pamplemousse, tout en pensant à mon taureau qui est reparti seul dans le sud-ouest*, j’énumère les techniques dont j’ai fait usage pour tenter de survivre à la pire épreuve que l’on pense endurer quand l’autre nous quitte.

Le prix international Man-Booker (en VO le Man Booker International Prize), créé en 2005 et sponsorisé par l'entreprise Man Group, récompense un écrivain, peu importe sa nationalité, tant que son œuvre est disponible en anglais, à l'origine ou en version traduite. Parmi les sélectionnés pour cette édition 2018, Virginie Despentes, pour Vernon Subutex, et Laurent Binet, pour La Septième Fonction du langage.

Arturo, Antoine, Vincent, Paul et les autres, de Stockholm à Paris, autour de Prune, la jeune narratrice.

L'auteure Virginia Reeves est la lauréate du Prix Page/America 2016, créé par le Festival America et la revue Page pour récompenser un auteur nord-américain. Son premier roman Un travail comme un autre, traduit par Carine Chichereau et publié chez Stock, a été choisi par un jury de libraires et bibliothécaires.

Pour sa onzième édition, le Prix de la Bibliothèque nationale de France a été décerné à Virginie Despentes, l'auteure de Baise-moi et de la trilogie Vernon Subutex. Le Prix de la BnF, qui récompense un auteur vivant de langue française pour l’ensemble de son œuvre, est doté d’un montant de 10.000 € par Jean-Claude Meyer, président du Cercle de la BnF.

Le groupe Hachette Livre annonce la nomination de Virginie Daudin-Clavaud au poste de directrice générale de Pika Édition, mais sous la responsabilité d'Isabelle Magnac, Directrice de la branche Hachette Illustré et PDG des filiales fascicules, également présidente de Pika Édition à compter du 29 juin.

Pour sa 58e édition, c'est le livre de Virginie Deloffre qui a été consacré par le Prix des libraires. Le roman Léna, publié chez Albin Michel remporte ainsi la course. 

Elle n’avait pas de plan B, assurait-elle après avoir quitté les éditions Fayard. Après quatre mois de réflexion, Virginie Grimaldi a pris une décision : elle retrouvera Sophie de Closets, ancienne patronne de Fayard, qui a pris la tête de Flammarion.

Et de deux, pour l’Académie Goncourt, qui après son président, voit partir l’une de ses jurés : Virginie Despentes. Dans une lettre adressée à ses coreligionnaires, celle qui était arrivée en même temps qu’Éric-Emmanuel Schmitt détaille les raisons de sa rupture avec l’Académie. Des repas trop copieux ? Non point. Enfin, sait-on jamais ?