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Simon Liberati

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Littérature française

California girls

En 1969 j'avais neuf ans. La Famille Manson est entrée avec fracas dans mon imaginaire. J'ai grandi avec l'image de trois filles de vingt ans défiant les tribunaux américains, une croix sanglante gravée sur le front. Des droguées... voilà ce qu'on disait d'elles, des droguées qui avaient commis des crimes monstrueux sous l'emprise d'un gourou qu'elles prenaient pour Jésus-Christ. Ce fait divers a marqué un tournant historique : la fin de l'utopie des années 1960. California Girls couvre trente-six heures de la vie de la Famille Manson au moment où elle passe à l'acte. Mon but a été que tout paraisse aller de soi comme dans un roman. J'ai écrit cette histoire le plus simplement possible pour exorciser mes terreurs enfantines et j'ai revécu seconde par seconde le martyre de Sharon Tate. S. L. Hanté par cette affaire, le romancier en livre une approche humaine bouleversante. François Angelier, Le Monde. Une incontestable réussite littéraire. Bruno Corty, Le Figaro littéraire.

08/2017

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Littérature française

California girls

Los Angeles, 8 août 1969 : Charles Manson, dit Charlie, fanatise une bande de hippies, improbable "famille" que soudent drogue, sexe, rock'n'roll et vénération fanatique envers le gourou. Téléguidés par Manson, trois filles et un garçon sont chargés d'une attaque, la première du grand chambardement qui sauvera le monde. La nuit même, sur les hauteurs de Los Angeles, les zombies défoncés tuent cinq fois. La sublime Sharon Tate, épouse de Roman Polanski enceinte de huit mois, est laissée pour morte après seize coups de baïonnette. Une des filles, Susan, dite Sadie, inscrit avec le sang de la star le mot PIG sur le mur de la villa avant de rejoindre le ranch qui abrite la Famille. Au petit matin, le pays pétrifié découvre la scène sanglante sur ses écrans de télévision. Associées en un flash ultra violent, l'utopie hippie et l'opulence hollywoodienne s'anéantissent en un morbide reflet de l'Amérique. Crime crapuleux, vengeance d'un rocker raté, satanisme, combinaisons politiques, Black Panthers... Le crime garde ses mystères. En 36 heures et trois actes d'un hyper réalisme halluciné, western psychédélique à la présence saisissante, Simon Liberati accompagne au plus près les California girls et peint un des faits divers les plus fantasmés des cinquante dernières années. 36 heures qui signent la perte de l'innocence de l'Amérique. "En 1969, j'avais neuf ans. La famille Manson est entrée avec fracas dans mon imaginaire. J'ai grandi avec l'image de trois filles de 20 ans défiant les tribunaux américains, une croix sanglante gravée sur le front. Des droguées... Voilà ce qu'on disait d'elles, des droguées qui avaient commis des crimes monstrueux sous l'emprise d'un gourou qu'elles prenaient pour Jésus-Christ. Plus tard, j'ai écrit cette histoire le plus simplement possible pour exorciser mes terreurs enfantines et j'ai revécu seconde par seconde le martyr de Sharon Tate".

08/2016

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Les rameaux noirs

"Le 16 août dernier j'ai accompagné mon père aux urgences de l'hôpital Cochin parce qu'il manifestait des signes de délire. A 89 ans il m'a montré un autre visage que celui que je connais. Peut-être l'avais-je aperçu enfant et m'avait-il fait peur... Il n'est pas facile de se décider à écrire des romans quand on est fils de surréaliste, filleul d'Aragon, élevé dans un milieu à la fois littéraire et dédaigneux de tout ce qui n'est pas la poésie ou l'engagement personnel, parfois le plus extrémiste. Deux ans après Eva, j'ai voulu revenir au mode de la confession et de l'autobiographie. J'ai décidé cette fois-ci d'aller au plus intime de tout effort littéraire : l'inspiration. Cette influence extérieure qui m'a poussé à écrire et que j'ai appris à entendre grâce à mon père." Simon Liberati

08/2017

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Non classé

Eva

Un soir de l'hiver 1979, quelque part dans Paris, j'ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors "terrible". Vingt-cinq ans plus tard, elle m'inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d'elle qu'une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c'est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m'étais égaré. C'est elle la petite fée surgie de l'arrière monde qui m'a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l'élan d'aimer. Par extraordinaire elle s'appelle Eva, ce livre est son éloge.

08/2015

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Littérature française

Occident

Alain, peintre, plonge dans une passion destructrice lorsqu'il rencontre Poppée, une femme mariée aussi ambitieuse que vénéneuse. Enceinte d'une enfant dont elle dénie la paternité à son amant, elle l'introduit auprès d'un grand collectionneur. Alain ne sait bientôt plus démêler la complexité de ses sentiments : élan charnel, désir d'être père, intérêt ? Il parviendra à s'affranchir de cette relation perverse au fil d'un voyage initiatique vers l'Andalousie, où il rejoindra la très jeune Emina - celle qu'il n'a cessé de représenter inconsciemment dans ses toiles. Grâce à elle, il renouera avec la source de son art et accédera à une pureté spirituelle aux antipodes du monde moderne.

11/2021

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Littérature française

Jayne Mansfield 1967

Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 7967, sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à La Nouvelle-Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle. Cette Buick broyée transportait l'actrice la plus photographiée au monde, Jayne Mansfield. Simon Liberati fouille amoureusement dans les recoins les plus ténébreux de sa vie, retrace ses dernières heures en plein été hippie, qui disent aussi le crépuscule de l'âge d'or hollywoodien. Au programme : perruques-poufs, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie désaxée et saut de l'ange dans l'underground. Une oraison funèbre, une histoire de chaos et de mort récompensée par le prix Femina 2011.

10/2021

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