Recherche

Silvia Baron Supervielle

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Silvia Baron Supervielle. Une écriture en exil

Textes réunis par Jacqueline Michel avec la collaboration de Ruth Amar, Jeannine Horowitz et Annette Shahar. Cet essai a été composé à la suite de deux Journées de Rencontre avec l'écrivain Silvia Baron Supervielle et son oeuvre, organisées en mai 2011, par le Groupe d'Etudes Francophones de la Faculté des Lettres de l'Université de Haïfa. Le livre regroupe des inédits de Silvia Baron Supervieille, des textes critiques sur son oeuvre et un florilège d'extraits de l'oeuvre en version bilingue (français-hébreu).

06/2012

ActuaLitté

Critique

Silvia Baron Supervielle ou le voyage d’écrire

Née a? Buenos Aires, de me?re uruguayenne d'ascendance espagnole, disparue alors qu'elle avait deux ans, et de pe?re argentin d'origine be?arnaise, Silvia Baron Supervielle a publié en français une trentaine d'ouvrages (poe?mes, romans, re?cits, essais) dont le titre emble?matique pourrait e?tre Le Pays de l'e?criture (2002). Parmi les derniers : La Douceur du miel (2015), Chant d'amour et de se?paration (2017), Un autre loin (2018), En marge (2020), Le Regard inconnu (2020). Elle a aussi traduit en franc?ais plusieurs e?crivains argentins dont Borges et en espagnol le théâtre de Marguerite Yourcenar. Ce livre, né d'un colloque international qui a eu lieu en présence de l'auteure, à l'université de Toulon, les 19 et 20 octobre 2020, propose l'exploration d'une oeuvre mystérieuse aux horizons illimités.

11/2022

ActuaLitté

Littérature française

Le regard inconnu

Une femme debout à sa fenêtre regarde la ville entrer dans la nuit, et son regard se perd peu à peu dans les reflets de la vitre. Dédoublée, elle s'invente des personnages qui la promènent dans les lieux-souvenirs de sa vie : la Seine devient le Río de la Plata et Paris, Montevideo. Se disant "en proie aux transformations et sur le point de disparaître", elle a des visions, des révélations qui la font revenir sur les thèmes de ses précédents livres : l'exil, la langue, la peinture, l'oubli, l'amour. On se laisse emporter par ce voyage, entraîner au fil de ce fleuve de mots aux mille accents lyriques.

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

La forme intermédiaire

Un amour malheureux amène l'éditeur et biologiste Manuel Marino à enquêter sur l'origine de l'homme et du sentiment, ainsi que sur l'histoire des chevaux. Dans ce récit, écrit par une voix double, lui et moi, on retrouve l'univers singulier de l'auteur, qui s'interroge sur l'amour et l'écriture, l'exil et le paysage du souvenir, la forme intermédiaire des êtres et des choses. " Je me tiens derrière l'épaule de Manuel, dans son ombre. Un faible écart entre lui et moi me permet d'écrire. C'est une marge entre moi et moi, lui et lui, l'œil et ce qu'il voit, le temps et ses intervalles, qui dirige mon bras sur les papiers. Devant nous, dans le bureau où travaille Manuel, la fenêtre, qui exhibe un grand platane, nous renvoie des reflets sur un vantail lui, sur l'autre moi. Partout autour de nous le regard d'un livre ".

03/2006

ActuaLitté

Littérature française

Lettres à des photographies

Quelques photos sauvées de l'oubli, disposées près de la table de travail de Silvia Baron Supervielle, sont le point de départ de ces lettres bouleversantes, adressées à une mère disparue très tôt. Ces missives tentent d'imaginer la vie trop brève de la mère de l'écrivain. Son physique, ses origines, son mariage sont évoqués, conjurés même par Silvia Baron Supervielle afin de mieux la comprendre, et de lui rendre justice. Car après le remarriage du père, l'évocation de sa mémoire est interrompue. La jeune Silvia quitte l'Argentine - où, peut-être une douleur trop forte l'empêche de vivre pleinement - pour devenir écrivain et poursuivre ce dialogue jamais suspendu avec sa mère. Les cent soixante lettres rassemblées ici sont l'aboutissement poétique et biographie de ce cheminement, comme une façon de racheter un silence imposé autour d'une blessure existentielle trop vive.

05/2013

ActuaLitté

Littérature française

Le pont international

"Antonio Haedo est un vieux monsieur maintenant. C'est pourquoi il est temps qu'il en témoigne, qu'il dise les choses telles qu'il les voit. Qu'il parle de ce qu'il porte comme un souffle. Il ne saurait pas le dire au juste; ça tourne autour de l'Uruguay de sa jeunesse et spécialement de Fray tientos où il passait ses étés avec sa famille. Etant dotée d'un port, la ville accueillait de larges bateaux sur la rive gauche du fleuve Uruguay qui sépare l'Uruguay de l'Argentine. Plus qu'un souvenir, c'est un sentiment qu'il éprouve; il se précise lorsqu'il parcourt des photographies, relit des livres, voit des cours d'eau s'enfuir à travers la vitre d'un train. Il aperçoit alors d'autres paysages, des scènes, des visages. Antonio n'est pas certain de vouloir y revenir, nais le sentiment est près de lui, même quand il ne lui montre rien. Depuis longtemps, il attend un son, une lumière qui surgirait des photographies, des objets, des livres. Mais ce qu'il attend, il le sait, est déjà arrivé. Il est en vie grâce à ce sentiment qui l'habite et l'exonère du temps. Lorsqu'il croit qu'il s'est dissipé, il le retrouve en effleurant des yeux le mystère des choses. "

11/2011

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté