Recherche

Seegan Mabesoone

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Normandie, été 76

Envoyé par ses parents au Manoir d'Argouges, demeure nimbée de légendes où résident son oncle et sa tante, le jeune Laurent découvre les splendeurs du littoral normand, perce le secret du folklore épique qui entoure la bâtisse, et lève le voile sur le mystère de la lignée Van den Maaben. Quarante-cinq ans plus tard, installé au Japon, il retrace sous son nom de plume Seegan Mabesoone le voyage initiatique de cet été 76, de sa première rencontre avec l'art, la liberté, la vie. L'écrivain nostalgique ressuscite avec poésie et humour la voix joyeuse de l'enfant qu'il fut. Celui-ci répond au poète exilé à l'autre bout de la Terre, dérouté par une maladie nouvelle, qui tente de trouver dans les énigmes du passé les clés du présent. "Je voudrais te parler. Te raconter une histoire. Pour que tu saches que tout va bien ici. [... ] Tu comprendras pourquoi quand tu auras entendu la fin de cette histoire, l'histoire d'un été très joyeux, plein de découvertes, l'été de mes huit ans. [... ] Voilà, je voudrais te raconter un "secret de famille" comme on dit en ce bas monde". Tori wa shinu Made onaji uta Haru no kure Chaque oiseau répète Le même chant jusqu'à sa mort Crépuscule de printemps Une fugue polyphonique, hors du temps, à la croisée des genres littéraires, où s'entremêlent récit en français, dialogues en patois normand et haïkus en japonais.

10/2021

ActuaLitté

Poésie

Criminel... pour quelques haïkus. Mémoires de prison d'un haïjin pacifiste (1941-1945)

Criminel pour quelques haïkus... est l'autobiographie de Genji Hosoya traduite du japonais par Seegan Mabesoone. Genji est arrêté par la Police Spéciale Tokko le 5 février 1941 pour " soupçons d'opinions subversives " puis est condamné à deux ans de prison ferme. Il passe en tout deux ans et demi incarcéré à Tokyo. Après sa sortie de prison, victime des bombardements aériens sur la capitale en 1945, il décide de partir avec sa famille pour Hokkaido. Trois ans avant sa mort, en 1967, Genji publie ses mémoires sous le titre Doronko ichidai (" Mes années de boue "), dont est tiré le présent texte, Haiku jiken, inédit en français. En publiant cette traduction restée inconnue jusqu'à nos jours, Seegan Mabesoone met en lumière le témoignage poignant d'un pacifiste dont nous pouvons nous inspirer. En ces temps troublés, où les heures tragiques de la Seconde Guerre mondiale se rappellent à notre mémoire, ce texte constitue un témoignage de première main sur la répression des poètes pacifistes au Japon dans les années 1940. Il nous permet de comprendre, de ressentir concrètement les étapes de la fabrication du consentement à la guerre : imposer un pouvoir dictatorial dans toute la société, légitimer l'invasion d'un pays voisin, anéantir toute tentative de résistance pacifiste. On y découvre la vie quotidienne d'un jeune poète de haïku, père de famille dans un quartier populaire de Tokyo, qui se retrouve soudain dans les geôles du pouvoir fasciste, du fait de quelques versets pacifistes. Genji décrit sa vie carcérale, les interrogatoires, les bombardements sur Tokyo, parfois de façon très crue, souvent avec un humour tragi-comique émaillé de haïkus. Un texte essentiel à lire et à relire de part et d'autre de l'Eurasie, du Japon à la France, en passant par l'Europe de l'Est... Seegan Mabesoone.

05/2022

ActuaLitté

Sciences historiques

L'art du commandement. Alexandre, Wellington, Grant, Hitler

Alexandre, Wellington, Grant, Hitler. Quatre "maîtres de guerre" universellement célèbres qui incarnent quatre grandes familles de commandement. A travers l'étude du comportement, des stratégies, du caractère et du charisme de ces chefs, John Keegan livre un essai ambitieux et inégalé sur l'art de la guerre.

02/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'Antarctique

L'antarctique. " Chaque fois que la femme heureuse en ménage partait, elle se demandait comment ce serait de coucher avec un autre homme. " Dès la première phrase de la nouvelle titre de son recueil, Claire Keegan ferre l'attention de son lecteur. La suite ne le décevra pas. Qu'elle évoque des amours malheureuses (dans L'Amour dans l'herbe haute, l'héroïne vient attendre, neuf ans après qu'ils se sont quittés, son amant sur la lande), les ravages sur ses enfants de la folie d'une mère (Brûlures dit le traumatisme de toute une famille), les rivalités familiales (Les Soeurs) ou la passion naissante entre un homme et une femme réunis par une petite annonce (Osez le grand frisson), l'auteur fait preuve d'une impressionnante maîtrise. Ses intrigues sont denses, ses personnages, souvent des femmes de la classe moyenne, criants de vérité, son style est net et tranchant, sa perception du monde et des rapports humains terriblement juste. Le tour de force de la nouvelliste tient certainement dans la paradoxale tranquillité avec laquelle elle laisse entrevoir les situations les plus extrêmes : ses créatures peuvent se débattre dans un monde indifférent et hostile, lutter contre l'absurdité de la vie, elles garderont toujours la maîtrise de leur destin.

05/2010

ActuaLitté

Littérature étrangère

A travers les champs bleus

Enracinées pour l’essentiel dans la terre d’Irlande, les nouvelles de ce recueil confirment l’éblouissant talent de Claire Keegan qui, sous la surface lisse de situations ordinaires, excelle à déceler le trouble et la dissonance. Dans La Mort lente et douloureuse, un écrivain se venge de l’incursion d’un importun. Le Cadeau d’adieu met en scène la dernière matinée d’une jeune fille dans la maison de son père avant son départ pour l’Amérique. Pourquoi le prêtre de À travers les champs bleus est-il particulièrement attentif, lors de la cérémonie, au désarroi de la mariée ? Au début de Chevaux noirs, Brady se réveille seul dans sa ferme désertée. Quand il part dans la ville voisine pour trouver une femme, le paysan avide de La Fille du forestier n’a sans doute en tête que la préservation de son domaine… Près du bord de l’eau (l’intrigue se situe sur la côte du Texas) interroge la sourde hostilité d’un homme à l’encontre de son beau-fils. Dans Renoncement, le brigadier volage n’ose pas ouvrir la lettre qu’il garde dans la poche de son uniforme. Et quand la femme aux longs cheveux de La Nuit des sorbiers vient s’installer dans la maison du prêtre défunt, elle réalise que son voisin vit dans la maison mitoyenne avec pour seule compagne une chèvre. Dans ces huit textes d’une beauté lapidaire, les personnages et les situations ne vous lâchent plus. S’inscrivant dans la plus belle tradition du genre, Claire Keegan s’impose comme une des nouvellistes anglo-saxonnes les plus douées.

10/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Ce genre de petites choses

Ce genre de petites choses. En cette fin d'année 1985 à New Ross, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, a fort à faire. Aujourd'hui à la tête de sa petite entreprise et père de famille, il a tracé seul sa route : élevé dans la maison où sa mère, enceinte à quinze ans, était domestique, il a eu plus de chance que d'autres enfants nés sans père. Trois jours avant Noël, il va livrer le couvent voisin. Le bruit court que les soeurs du Bon Pasteur y exploitent à des travaux de blanchisserie des filles non mariées et qu'elles gagnent beaucoup d'argent en plaçant à l'étranger leurs enfants illégitimes. Même s'il n'est pas homme à accorder de l'importance à la rumeur, Furlong se souvient d'une rencontre fortuite lors d'un précédent passage : en poussant une porte, il avait découvert des pensionnaires vêtues d'horribles uniformes, qui ciraient pieds nus le plancher. Troublé, il avait raconté la scène à son épouse, Eileen, qui sèchement lui avait répondu que de telles choses ne les concernaient pas. Un avis qu'il a bien du mal à suivre parce froid matin de décembre, lorsqu'il reconnaît, dans la forme recroquevillée et grelottante au fond de la réserve à charbon, une très jeune femme qui y a probablement passé la nuit. Tandis que, dans son foyer et partout en ville, on s'active autour de la crèche et de la chorale, cet homme tranquille et généreux n'écoute que son coeur. Claire Keegan, avec une intensité et une finesse qui donnent tout son prix à la limpide beauté de ce récit, dessine le portrait d'un héros ordinaire, un de ces êtres par nature conduits à prodiguer les bienfaits qu'ils ont reçus.

11/2020

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté