Recherche

Science, scientisme et religion

Extraits

ActuaLitté

Epistémologie

Science, scientisme et religion

Il est difficile de concilier la perception que nous avons du monde qui nous environne avec la représentation qu'en donne la science physique moderne, de Galilée à Einstein, en passant par Descartes. L'univers peut-il être saisi à partir de ses composants atomiques ou bien par la perception sensible, en particulier visuelle ? Telle est l'une des principales questions abordées par l'auteur. Il montre que le monde ne se limite pas aux conceptions actuelles de la physique, qui le ramènent à la pure quantité et à la géométrie. En fait, l'origine n'en serait-elle pas un postulat philosophique déguisé en assertion scientifique ? Pour Wolfgang Smith, cette question ne peut être résolue que sur un plan authentiquement métaphysique, étayé par les grandes traditions sapientielles de l'humanité, platonicienne, sémitique, védique, et évidemment chrétienne. Il en va de même pour la théorie sacralisée de l'évolution. L'auteur montre que l'évolutionnisme darwinien ne peut plus être considéré comme une hypothèse scientifique viable, encore moins un fait avéré. Ainsi, cet ouvrage, somme et couronnement des précédents travaux de Wolfgang Smith, nous permet-il de percevoir le monde tel qu'il est, dans toutes ses dimensions, au-delà des conceptions réductrices de la science moderne.

03/2024

ActuaLitté

Histoire des religions

Science et foi, des rapprochements ?

Depuis le XIXe siècle et l'avènement du scientisme comme nouvelle religion, le monde de la science et celui de la foi semblent non seulement séparés mais antagonistes. Les scientifiques sont encore aujourd'hui réduits à choisir entre le matérialisme qui veut expliquer le monde par le hasard et le hasard seul, et l'hypothèse d'un "quelque chose" capable d'agir en plus du hasard. Toutefois, les découvertes du XXe siècle (le Big Bang, la physique quantique, l'Univers en années cosmiques...) peuvent amener à se poser des questions métaphysiques. Une conscience très supérieure ne pourrait-elle pas être à l'origine de phénomènes exceptionnels ? Les auteurs, s'appuyant sur les dernières avancées scientifiques, nous proposent un ouvrage particulièrement didactique qui permettra au lecteur de découvrir que la science peut aider à avancer dans sa foi et inversement. Plusieurs annexes détaillées décrivent les similitudes surprenantes entre la Genèse et les jours de l'Univers, l'approche logique de la résurrection de Jésus et les découvertes scientifiques concernant le linceul de Turin.

01/2021

ActuaLitté

Non classé

La science, l'épreuve de Dieu ?

Qu'est-ce que le réel ? L'univers a-t-il commencé? Quelle est la place de l'homme au sein du cosmos ? Ces questions philosophiques et métaphysiques nous montrent que les théories scientifiques les plus récentes ne sont pas parvenues à tout expliquer. C'est dans ce monde plus complexe, voire plus mystérieux qu'on ne le pensait, que réapparaît "l'hypothèse" Dieu. Selon François Euvé, il faut d'abord se demander de quel Dieu on parle. Plus largement, il faut s'interroger sur les principes qui fondent la science moderne et sur ses présupposés philosophiques et théologiques. Sans céder à la tentation du concordisme, foi et science peuvent dialoguer et nous faire accéder à une vérité qui ne prône ni le matérialisme scientiste ni l'irrationalité fidéiste. Si la science peut purifier la religion de la superstition, à l'inverse, la religion peut aider la science à se purifier des faux absolus.

05/2022

ActuaLitté

Non classé

Généalogie de la morale

Que de sang et d'horreur au fond de toutes les bonnes choses. La Généalogie de la morale applique ce principe désacralisant : l'idéal moral (ascétique) a désormais un prix, payable non en monnaie de singe, mais en livre de chair, en unité de désir ; principe cynique, qui découvre les pieux mensonges et l'hypocrisie de la belle apparence (les bons sentiments et saintes intentions). Les hommes "modernes" , de "progrès" ont là un miroir pour leurs tabous, leurs impuissances, leurs malentendus : la mièvrerie du consensus démocratique, la moraline du troupeau, les passions tristes, émondeuses des aspérités de la vie, le tabou du pouvoir (le misarchisme), la névrose généralisée du salut, par l'art (Wagner), par la science (le scientisme), la religion (le christianisme). Mesurons ce que l'animal humain a perdu dans l'affaire (l'innocence et la joie de l'affirmation première de la force, la vraie méchanceté, la distance, la noblesse) et son nouvel infini : réinventer un sens fort après des millénaires de sens faible.

06/2006

ActuaLitté

Non classé

Leçons de sociologie sur l'évolution des valeurs

Depuis la perte irréparable qu'ont éprouvée l'Université française et les sciences sociales, - depuis la mort d'Emile Durkheim, - j'ai eu l'occasion de faire à la Sorbonne, à diverses reprises, des cours élémentaires de sociologie générale, pour un public où se mêlaient les futurs maîtres de l'enseignement secondaire et les futurs maîtres de l'enseignement primaire. Ces sortes de cours ne peuvent guère être que des revues un peu rapides. On vole de sommet en sommet, sans avoir le temps de descendre au détail. On suggère plutôt qu'on ne démontre. On pose plus de problèmes qu'on n'en résout. Tels quels, il m'a semblé que les résumés de ces cours pouvaient composer un livre actuellement utile. Aujourd'hui, plus que jamais - dans le désarroi intellectuel et moral qui suit la guerre - les esprits sont nombreux que la sociologie attire. Ils trouveront dans ce livre, ordonnées autour de quelques thèses centrales, un certain nombre d'informations touchant les origines ou l'évolution de la religion et de la morale, de la science et de l'art. A méditer les conclusions qui se dégagent de ces informations mêmes, ils vérifieront que le "matérialisme" ou même le "scientisme" ne sont nullement le dernier mot de la sociologie : bien plutôt, nous fournit-elle de nouvelles raisons de respecter les diverses formes de l'idéal que les sociétés ont pour principal office de faire vivre.

01/2024

ActuaLitté

Non classé

LEÇONS DE SOCIOLOGIE SUR L'ÉVOLUTION DES VALEURS

Depuis la perte irréparable qu'ont éprouvée l'Université française et les sciences sociales, - depuis la mort d'Emile Durkheim, - j'ai eu l'occasion de faire à la Sorbonne, à diverses reprises, des cours élémentaires de sociologie générale, pour un public où se mêlaient les futurs maîtres de l'enseignement secondaire et les futurs maîtres de l'enseignement primaire. Ces sortes de cours ne peuvent guère être que des revues un peu rapides. On vole de sommet en sommet, sans avoir le temps de descendre au détail. On suggère plutôt qu'on ne démontre. On pose plus de problèmes qu'on n'en résout. Tels quels, il m'a semblé que les résumés de ces cours pouvaient composer un livre actuellement utile. Aujourd'hui, plus que jamais - dans le désarroi intellectuel et moral qui suit la guerre - les esprits sont nombreux que la sociologie attire. Ils trouveront dans ce livre, ordonnées autour de quelques thèses centrales, un certain nombre d'informations touchant les origines ou l'évolution de la religion et de la morale, de la science et de l'art. A méditer les conclusions qui se dégagent de ces informations mêmes, ils vérifieront que le "matérialisme" ou même le "scientisme" ne sont nullement le dernier mot de la sociologie : bien plutôt, nous fournit-elle de nouvelles raisons de respecter les diverses formes de l'idéal que les sociétés ont pour principal office de faire vivre.

10/2023

Tous les articles