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Sayed Kashua

Extraits

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Littérature étrangère

La deuxième personne

Qui suis-je ? L'Avocat, un homme de loi arabe, installé dans la partie juive de Jérusalem, découvre dans un livre d'occasion un billet d'amour écrit de la main de sa femme. Son destinataire ? Sans doute ce " Yonatan " dont le nom figure sur la page de garde... Cette découverte fait naître en lui une jalousie impossible à maîtriser et le pousse à négliger son cabinet prospère pour retrouver celui qu'il soupçonne être l'amant de sa femme. Parallèlement à son enquête, on suit le parcours d'un jeune Arabe, Amir Lahav, assistant social, engagé pour s'occuper d'un jeune homme, paralysé, réduit à l'état végétatif à son domicile, qui s'appelle Yonatan. Un glissement d'identité s'opère peu à peu : Amir Lahav, l'Arabe, devient Yonatan Forschmidt, Juif ashkénaze, " bien sous tous rapports "... et photographe de talent. Tout ce roman est bâti sur la course éperdue des deux principaux protagonistes en quête de leur vérité, de leur réelle identité, mais aussi de la nature de l'amour, de la vie conjugale, de l'amitié, des destins croisés par la main diabolique du hasard. À la manière des Mille et une nuits, le récit noue les fils de l'écheveau, brouille les personnages (" Qui est arabe, qui est juif ? ", comme sur les photos de Jonathan, puis d'Amir).

02/2012

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Littérature étrangère

Les modifications

Qu'est-ce qu'un Arabe israélien ? Une contradiction vivante. En s'expatriant aux Etats-Unis avec sa femme et leurs enfants, le héros de ce roman pensait résoudre le problème une bonne fois pour toutes. Mais sa nouvelle vie est hantée par ses souvenirs de jeunesse, et le mal du pays ne le quitte plus. Rappelé d'urgence en Israël au chevet de son père hospitalisé pour un infarctus, il se trouve soudain confronté aux multiples mensonges dont sa vie est tissée. Devenu " nègre ", spécialisé dans la rédaction d'autobiographies, il ne cesse en effet de mêler sa propre histoire à celle de ses clients, au point que le réel et l'imaginaire se confondent dans son esprit. Sa jeunesse a-t-elle vraiment été l'âge d'or qu'il décrit ? Comment peut-on demeurer attaché à un pays qu'on a fui volontairement ?

04/2019

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Littérature hébraïque

Et il y eut un matin

Depuis quelque temps ce journaliste arabe, sans doute l'unique reporter à travailler pour la presse israélienne, ne se sent plus en sécurité. Relégué au rang de pigiste occasionnel par sa rédaction, découragé par les marques d'ostracisme qui envahissent son quotidien, il décide de retourner vivre avec sa famille dans son village natal, tout près de Jérusalem. Sans grande illusion. Lorsque l'armée israélienne encercle le village, tous pensent que cette mesure est provisoire. Pourtant la situation perdure, le chaos s'installe : l'eau et l'électricité sont coupées, la pénurie alimentaire menace, les ordures s'entassent et les esprits s'échauffent. Et, plus inquiétant encore, aucune information ne filtre sur les événements. Dans cette fiction née de sa propre histoire, Sayed Kashua explore l'impossible identité des Arabes israéliens. La singularité de sa vision des sociétés juives et arabes donne à ce roman, écrit en hébreu, une force saisissante.

03/2024

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Littérature française

Le Sayyed de Bagdad

Dans le chaos d'un Irak en guerre où les troupes américaines, après leur "victoire", cherchent l'ennemi, le destin de trois personnages va s'entrelacer pour le pire et le meilleur. Il y a le vénérable chef chiite, le Sayyed, sa belle-fille, Amina, et enfin ce soldat américain, Jimmy, engagé volontaire, dans ce conflit qu'il voulait juste. Fils et petit-fils de soldats, le jeune homme va découvrir les facettes de cette terre, et le vrai visage de son armée, au travers de cette quête qu'il embrasse à son tour : découvrir ce qu'il est vraiment advenu du fils du Sayyed, mari d'Amina, communiste persécuté par feu le régime de Sadaam Hussein. Première fiction en français sur ce conflit vu par un Arabe, voici un témoignage très loin du traitement médiatique auquel nous sommes accoutumés. Sans faux-semblant, il nous tend les clefs d'une compréhension intime d'un conflit qui a ouvert notre siècle sous de troubles auspices.

08/2014

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Santé, diététique, beauté

Xanax saved my life

Quelle arnaque ! Je nais en bonne santé, et pourtant, treize ans plus tard, une sclérose en plaques est diagnostiquée. C'est la maladie qui va dicter mes rêves et faire de ma vie un enfer. Dix ans après, je ne parviens pas à marcher correctement en raison de tremblements dus aux benzodiazépines... Occulter la maladie et vivre sereinement cette existence dont personne ne veut, n'aurait pas été possible sans mon Xanax, le meilleur ami d'une reine sous pilules pailletées. Il est plus simple de faire face aux déceptions furtives qui s'invitent sans prévenir. Je ne voulais pas retourner à la réalité bien trop sombre, au désespoir, à l'épuisement et à l'addiction au Xanax. Alors, m'a-t-il sauvé ou a-t-il permis d'envelopper mes maux dans une jolie ouate ? Aujourd'hui, je suis en fauteuil roulant, l'avantage est que je peux chausser des escarpins à talons sans avoir mal aux pieds ! Ma mère me motive à avancer et j'affronte le quotidien à quatre roues. Le regard des autres est parfois difficile, mais est sans commune mesure quant à ma peine de ne pouvoir marcher et celle de devoir rester en vases clos quasiment durant une année. Aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir prendre l'air frais de là-bas.

05/2020

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Ecrits sur l'art

L'esprit de la nature. Sayed Haider Raza

L'Esprit de la nature : Sayed Haider Raza, est un ouvrage collectif édité par Ashok Vajpeyi et Annie Montaut et regroupant des contributions de critiques d'art, d'artistes et d'historiens de l'art autour de Sayed Haider Raza, un des peintres majeurs du vingtième siècle ayant vécu en France, mais imprégné de culture indienne. Il vise à articuler la dimension spirituelle - que tous les critiques s'accordent à reconnaître dans les tableaux de l'artiste - à une éthique de la cohabitation avec la nature. Le mode de cohabitation que propose l'art abstrait de Raza s'entend en effet comme un partenariat qui fonde le respect et l'amour de l'univers élémentaire sur le sentiment de leur être consubstantiel. Il rejoint en cela des traditions indiennes séculaires, tant dans les grands textes classiques que dans les croyances populaires et la littérature vernaculaire orale ou écrite. La trajectoire originale de Sayed Haider Raza (1922-2016), né et grandi au milieu des forêts de l'Inde centrale, co-fondateur ensuite du Groupe des artistes progressistes de Bombay, membre remarqué de l'école de Paris dans les années cinquante avant de se définir hors de toute école ou de tout mouvement, se concentrant sur les traditions esthétiques et philosophiques indiennes, fait l'objet de la première partie (textes autobiographiques de Raza, Vajpeyi). La seconde le situe dans l'histoire de l'art indien et occidental (Waldemar-George, Gaudibert, von Leyden, Dalmia). La troisième développe une série d'analyses plus techniques de l'art et des visées du peintre (Bartholomew, Hoskote, Padgaonkar, Vajpeyi, Shahani, Puskale). La dernière section regroupe des souvenirs de peintres amis et des entretiens (Khanna, Kumar, Nair). L'introduction est d'Annie Montaut.

01/2023

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