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Samuel Beugré

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Spinoza

Spinoza propose un nouvel évangile pour l'homme : la liberté et le salut. Ils conduisent l'homme dans la joie de la bonne nouvelle. C'est pourquoi, l'évangile de l'homme est un objectif prioritaire, mais ce n'est pas une fin directement poursuivie proportionnellement aux ressources utilisées. Pour le promouvoir, il faut mettre en place des conditions sociales, puis sa mise en oeuvre effective relève en partie de la sphère individuelle et se réalise dans une dynamique sociale où elle devient instrument et fin des autres variables et des valeurs sociales. L'évangile de l'homme, à l'instar de l'augmentation de la puissance d'existence, est une fin en soi, mais, en l'absence d'une seule relation fonctionnelle, le développement des capacités peut être à la fois une fin, un moyen et une condition préalable à autre chose. Tout cela ne signifie pas que l'évangile doit être soumis à des compromis qui nient sa valeur intrinsèque, mais cela signifie que, pour se réaliser, une valeur sociale et individuelle aussi complexe doit entrer dans de multiples dynamiques pas toujours linéaires et pas toujours destinées au même but.

02/2022

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La phénoménologie de l'amour - Une introduction à la philosophie de Jean-Luc Marion

L'amour n'est donc pas défini comme une passion, c'est-à-dire comme un affect qui s'impose à la volonté humaine en provenance d'une source extérieure à celle-ci. L'amour n'est pas seulement une force qui s'impose à la volonté en la bouleversant sans que l'individu humain n'y puisse rien, comme l'opinion populaire a souvent tendance à considérer l'amour. Selon Marion, qui s'appuie sur une conception de la volonté aux relents stoïciens, l'individu humain doit d'abord consentir à ce qui se donne à lui pour en être affecté. Ainsi, il n'y a pas d'amour sans une volonté de se laisser affecter par autrui, sans un désir de l'autre qui nait au plus intime de l'individu humain. Du fait que l'amour nécessite l'accord de la volonté humaine, nous avons conclu que l'amour selon Marion va de pair avec la liberté humaine et n'est pas seulement une passion contraire à celle-ci. Cette place qu'accorde l'auteur à la volonté humaine en amour a néanmoins suscité de nombreuses interrogations et critiques, notamment, à notre avis, en raison de la conception très nuancée de la volonté humaine sur laquelle s'appuie Marion dans le Phénomène érotique.

10/2019

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L'éthique de l'impossible

Cet ouvrage propose une analyse comparative des concepts de justice et d'altérité éthique développés par Jacques Derrida et Emmanuel Levinas, en vue d'une discussion sur l'[im]possibilité d'éthique. L'objectif est d'analyser la possibilité de penser à une certaine absence, dans les discours sur la justice comme critère et condition de la justice elle-même. Le problème central est configuré comme suit : si la question du troisième est justice chez Levinas, et si le troisième est présent dans la relation avec les autres, est-il possible d'affirmer que le troisième est une certaine absence, au sens derridien, de présence de l'autre ? Si oui, quelles conséquences possibles peut-on signaler dans la dimension éthique ? A la suite de cela, est-il possible de dire que l'éthique est impossible puisque la justice est une certaine expérience de l'impossible ?

05/2021

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Le soi et la singularité de la présence

L'objectif est d'esquisser le caractère de soi-même et son lien avec la singularité de la présence du moi-impersonnel comme mode de présence prédominant dans la vie quotidienne, pour montrer son caractère ontologique d'ouverture comme possibilité, qui lui donne le caractère de pouvoir. La présence ne peut que diminuer parce qu'elle est en jeu pour être dans le monde, dans la manière de comprendre et d'être éliminée. Dans sa structure existentielle, il ne s'agit que d'une appréhension modifiée de la vie quotidienne. La décadence se réfère donc au déclin dans le monde comme un pouvoir-être de présence, comme ek-sister. C'est pourquoi Heidegger nous dit que l'existence elle-même ne plane pas sur la pourriture. Par conséquent, dans son existence, la présence n'est jamais au-dessus, en dessous ou séparée de la pourriture, elle est toujours tombée dans le monde, comme étant lancée, avec ceux et avec les autres présences, dans ce mouvement incessant d'être comme des possibilités d'être, propres ou inappropriées. La décadence, comme l'existentielle qui répond à la mobilité de l'être de présence, détermine à la fois son existentialité et sa facticité. Cela signifie que la décomposition concerne à la fois le mouvement quotidien de la compréhension, la disposition et la parole de présence dans le jeu de la propriété et l'irrégularité, ainsi que son mouvement d'être et d'être-dans-le-monde. Dans cet essai, l'intention est de préciser que la singularité de soi-même n'est pas une subjectivité, un moi fermé et isolé du monde, mais un être de soi tout en étant dans le monde, ouvert aux manières d'être, qui sont déterminées dans le monde, dans le mouvement de sceller et de dévoiler, dans le "je" de la propriété et de l'irrégularité.

04/2021

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Souffrir dans la vie

Cet ouvrage n'est autre qu'une étude a-méthodique sur l'essence phénoménologique humaine appuyée sur la philosophie de Michel Henry. Elle gravite autour de la notion de douleur basée sur la passivité précoce de l'être par rapport à lui-même et dans le cadre révélateur de l'affectivité. En d'autres termes, la révélation de l'être tel qu'il est dépeint dans sa passion. Une nouvelle conception de la corporéité, du temps et du langage vient de la tonalité affective de base de la douleur. Comprendre ces thèmes en les reliant à l'être masculin est crucial pour ne pas le scinder en champs ou dimensions inconciliables qui ne le laisseraient pas comprendre dans ce qu'il fait, dit ou vit, c'est-à-dire sur ce que l'être est vécu.

06/2021

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En cuisine avec papa !

Mettre la main à la pâte avec papa, c'est bien plus que faire de la cuisine : un moment de pure complicité, et l'occasion de bien des apprentissages ! Samuel et Nicolas, deux pères très investis auprès de leurs bouts de chou, nous offrent 50 recettes originales de petits déj' pleins de peps, de goûters pas trop sucrés et de desserts comme on les aime : ultrasimples, réalisables même avec des petits (dès 2 ans ! ) ; avec le petit twist gourmand qui fait même craquer les grands ; à base de produits de saison et sans sucres raffinés (ça va de soi ! ) ; pour tous les jours et pour les jolis moments (Noël, Halloween, rentrée des classes...). 50 recettes sucrées de petits déjeuners, desserts, goûters... Madeleines au jasmin, Cookies banane-chocolat, Gâteau courge-tonka, Brochettes de fruits miel-verveine, Energy balls pruneau-coco, Beurre de cacahuète maison... Des recettes, mais aussi : des activités pédagogiques créatives ; une approche "parentalité positive" : exploration du monde par les petits, lâcher-prise pour les parents...

09/2020

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