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Saida Abouba

Extraits

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Littérature française

Aurès

« Être fidèle à soi et à son pays en premier lieu. Ne pas être fidèle, c'est devenir lâche et devenir lâche nous mène à l'escroquerie qui mène à l'imposture, puis tout droit vers l'enfer. Être fidèle à son pays, c'est pouvoir se rendre utile ; c'est pouvoir rester debout quelles que soient les circonstances. Être fidèle à son pays, c'est pouvoir être là quand il a besoin de nous, c'est payer cher pour lui, c'est tout donner pour sa prospérité, c'est vivre et respirer rien que pour lui, c'est tout donner pour qu'il vive, c'est lui consacrer toute sa vie, surtout sa jeunesse. Être fidèle à son pays, c'est pouvoir le couvrir comme son propre enfant, c'est savoir le protéger comme son propre bébé, c'est savoir lui donner, c'est savoir et pouvoir le mettre sur pied quels que soient les malheurs et les dangers qui subsistent au cours du trajet si périlleux. » À travers la destinée d'Aurès, héros de ce roman, c'est toute l'Algérie et tout son peuple que chante S. Abouba. Un pays fort, résistant, volontaire, à l'image du personnage principal... mais aussi une terre torturée par ses démons, comme le démontre le cadre historique (la décennie noire) décrit dans ce texte. Et finalement la romancière de composer le portrait d'un pays qui guérit patiemment ses plaies, grandit, se projette dans l'avenir, se veut terre d'espoir et de renouveau, comme l'indique la trajectoire d'Aurès, incarnation d'un nouveau patriotisme algérien.

09/2014

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Littérature française

Betta, le combat d'une aurasienne

« Elles ne font qu'avancer malgré la dureté, la méchanceté et les incroyables obstacles leur faisant face. Elles avancent malgré les fortes tempêtes, elles n'ont jamais cédé aux caprices de la vie. Elles ont pu traverser toutes les rivières malgré leur fort courant et malgré leur profondeur. Elles arrivent toujours au bout de leurs espérances, elles s'en sortent vainqueurs, grâce à leur force de caractère. Elles ne connaissent ni épuisement ni fatigue. Elles sont toujours debout, ne craignant rien. » Et parmi ces femmes, il faut compter Betta, mère à qui M. Abouba rend hommage tout au long de ce texte qui entremêle humilité, dévotion et bravoure au quotidien, tranches de vie aurasiennes et portrait féminin. Conduit par une écriture aimante, dévouée et admirative, ce récit lève le voile sur une figure maternelle hors du commun ainsi que sur les us et coutumes qui ont cours dans une région méconnue de l'Algérie.

08/2015

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Littérature étrangère

La prophétie d'Abouna

Abouna ("Notre père" en arabe) est le nom par lequel les prêtres chrétiens sont désignés en Orient. Il s'agit ici du directeur de l'école dans laquelle Mohamed, le jeune Kurde syrien, est éduqué et apprend le français. Prenant l'enfant sous son aile, Abouna l'incite à persévérer et forge ainsi la prophétie qui le guidera toute sa vie. Septembre 1978. Mohamed débarque à Roissy, la tête remplie des romans de Balzac et d'un immense espoir : conquérir la capitale et ses lettres. Ainsi commence la saga tragi-comique de celui qui, désormais, se fera appeler "Momo", par discrétion et pour attirer plus aisément les filles. La prophétie d'Abouna est l'histoire de la découverte de Paris, de ses habitants et de leurs coutumes parfois étranges. Le Paris des étudiants étrangers vivant dans la capitale : vies rythmées par les études et les petits boulots, les espoirs et les craintes, les joies et les échecs, vies ignorées par les Parisiens eux-mêmes. C'est également le chemin sinueux menant des rives de la Seine aux neiges de la Laponie. C'est enfin la présence mystérieuse, tout au long du récit, de celui qui lui donne son nom : Abouna, toujours vêtu de la longue robe noire propre aux prêtres orientaux. Apparition parfois non attendue, rassurante et espérée, qui guidera "Momo" vers son destin d'écrivain. Récit sans fard des premières années parisiennes de Fawaz Hussain, récit de la découverte du lieu de tous tes espoirs mais aussi des désillusions, La prophétie d'Abouna reste empreinte de tout l'optimisme et de la naïveté de ce jeune kurde syrien, déjà francophone et pourtant encore si "rural".

11/2013

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Littérature française

Les désillusions de Bouba

Bouba est un étudiant qui est pris, par le hasard d'un banal accident de la circulation, dans un engrenage qui le plonge dans les méandres pervers de la société qu'il découvre au rythme des saisons de sa vie. Il se retrouve dans des relations étroites et complexes avec un commissaire de police, un brin sourcilleux mais qui ne dédaigne pas les galantes compagnies, et la belle Titi dont le charme ravageur lui ouvre des portes jusque dans les hautes sphères de l'Etat. Autant d'atouts que celle-ci ne manque pas d'exploiter dans le trafic de drogues et d'armes au profit de la nébuleuse des indépendantistes et des islamistes radicaux. Bouba va débarquer sur des pratiques dont il était loin de soupçonner la réalité et qui lui font comprendre que les bons principes classiques qu'ils pensaient connaître ont du mal à prospérer dans la vie quotidienne. A travers le regard juvénile et faussement naïf de l'étudiant, l'auteur fait découvrir au lecteur le portrait d'une société qui semble avoir tourné le dos aux valeurs d'honnêteté, au sens de l'intérêt général, au risque de sombrer par ses propres turpitudes.

10/2015

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Livres 3 ans et +

Comment Akouba inventa l'écriture

Comment faire quand les enfants oublient la nuit tout ce qu'ils apprennent le jour à l'école ? Akouba le malin a la solution ! Le talent de conteur de Jean-Philippe Arrou-Vignod, le charme des illustrations de Tali Ebrard pour une histoire pleine de malice et de sagesse.

05/2019

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Romans historiques

Zaïda

Espagne, XIe siècle : la péninsule est morcelée en une multitude d'États. Au Nord, quatre royaumes chrétiens : Aragon, Navarre, comté de Barcelone, et le puissant royaume de Castille et León. Au Sud, sur les ruines du califat omeyyade de Cordoue, sont nés plusieurs dizaines de principautés musulmanes, les taïfas, plus prompts à se battre entre elles qu'à lutter contre la puissance renaissante de la chrétienté. Dans cette Espagne compliquée où vont s'affronter, dans une lutte à mort, les ambitions rivales des Almoravides du Maroc, de l'émir de Séville – le prince-poète al-Mutamid – et du roi de Castille et León Alphonse VI, deux destinées vont se croiser : celle de Zaïda, jeune princesse mauresque, fille d'Itimad al-Rumaikiyya, favorite de l'émir de Séville, et celle d'Alphonse VI. Bientôt le roi de Castille et León s'empare de Tolède, et al-Andalus est conquise par les Almoravides. La princesse Zaïda choisit alors de s'exiler à la Cour d'Alphonse VI, au palais al-Hizam, théâtre d'une guerre feutrée entre clans rivaux : d'un côté les Bourguignons de la reine Constance et de Bernard de Sauvetat, archevêque-primat de Tolède ; de l'autre la belle maîtresse du roi, Chimène Nuñez de Guzman et les ricos homes de Castille... Zaïda saura-t-elle s'imposer alors que, sous couvert de religion, les ambitions se déchaînent ? Après « Sobheya, princesse de Cordoue » et « Arsinoé d'Afrique », Bernard Domeyne poursuit sa percée remarquée dans le roman historique. Cette saga rigoureusement documentée nous invite à suivre le destin hors norme de Zaïda, ex-princesse musulmane qui, convertie au catholicisme, deviendra la reine Marie-Isabelle, quatrième épouse d'Alphonse VI de Castille. Se consacrant une nouvelle fois à une figure féminine extraordinaire, l'auteur illustre avec brio le carrefour des cultures qui fit la richesse et la complexité de l'histoire de l'Espagne.

10/2015

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