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Sécession viennoise

Extraits

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Autriche

Le moment viennois. Chroniques de la modernité à l'époque de la Sécession viennoise

La Sécession viennoise est un courant artistique qui s'est épanoui en Autriche, plus particulièrement à Vienne, entre 1897 et 1905. Par convention et a posteriori, il a été rattaché à l'Art nouveau et au Jugendstil, vaste élan de renouveau des formes artistiques que connaît tout l'Occident à la fin du XIXe siècle. Pascal Morand y voit la naissance du monde moderne et la préfiguration de notre actualité. Il fait en particulier les liens nécessaires entre histoire et histoire de l'art ainsi qu'entre art et économie. Il plonge le lecteur dans la Vienne de 1900 et redonne vie à l'exceptionnelle richesse de sa création artistique et culturelle. Il analyse l'eeuvre de six figures illustres, pour montrer en quoi chacune a contribué à poser les jalons de notre société contemporaine dans les domaines du développement durable, de l'innovation, de la création, de la diversité, du féminisme... : Gustav Klimt (1862-1918), Otto Wagner (1865-1902), Josef Hoffmann (1870-1956), Adolf Loos (1870-1933), Emilie Flöge (1874-1952) et Arnold Shönberg (1874-1951).

04/2021

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Littérature étrangère

Romance viennoise

Au début du XXe siècle, à Vienne, émigrés juifs, officiers de l'armée autrichienne, bureaucrates, bourgeois, anarchistes, comédiens, chanteurs et prostituées... tous ces gens passent leur temps à boire et manger dans les tavernes, à traîner dans les parcs et salles de concert, à jouer aux cartes et à parier dans des tripots enfumés. Parmi eux Michael Rost, un jeune juif russo-polonais, une âme de poète, sans un sou, débrouillard et avide d'expériences. Il rencontre un homme d'affaires à la fortune douteuse, Peter Dean, qui lui offre une sorte de "bourse" pour se lancer dans la vie. Michael Rost loue une chambre à une famille bourgeoise influente, se laisse séduire par la maîtresse de maison, Gertrude Stift, dont le mari est en voyage d'affaires, et séduit aussitôt Erna, leur fille encore adolescente. Romance viennoise est à la fois le récit de cette relation triangulaire, en proie à une sexualité fougueuse et un amour destructeur, et le portrait d'une société décadente dans la Vienne des années 20. Ce roman érotico-sentimental, d'une modernité impressionnante, écrit dans un hébreu profane, expressionniste, évoque d'autres oeuvres, celles d'un Schiele, Schnitzler ou Joseph Roth.

10/2014

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Littérature française

Sécession

"La sécession, c'est ce qu'ils veulent ? s'écrie-t-il, outré. - On leur parle de séparatisme à longueur de temps, marmonne Agathe, maussade, peut-être qu'ils ont pris le gouvernement au mot". Dans un quartier roubaisien méprisé par les pouvoirs publics, un quartier populaire comme il en existe tant d'autres, et où les colères se manifestent souvent par des incendies de voitures ou des émeutes, la mort récente d'un jeune abattu par la police est la goutte de trop. N'ayant plus rien à perdre, les habitants décident de prendre le contrôle de leur territoire. Dans un geste révolutionnaire impressionnant d'audace et d'inventivité, le quartier devient une zone autonome, une utopie organisée et festive dans laquelle les institutions politiques n'ont plus leur place. Face à la répression et au contrôle social, le formidable espoir que cette expérience suscite peut-il durer ? En signant son premier roman, S. Djigo livre un récit social contemporain dont Roubaix manque cruellement.

10/2023

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Romans historiques

Une relation viennoise

La première page s'ouvre sur un questionnement : qui est donc l'auteur de cette " relation " ? S'agit-il d'Eugen W., autrichien et journaliste de son état, ou de quelque autre ? Et qui l'a adressée, par simple courrier, au " traducteur " français ? Sans réponse certaine du manuscrit, nous embarquons avec Eugen et son cercle d'amis pour une destination alors peu courue, une île de Dalmatie, possession austro-hongroise au temps de la grandeur des Habsbourg. Le groupe de complices a en effet décidé de s'y livrer à une curieuse recherche. Nous sommes à l'automne 1912, et les jeunes Viennois s'intéressent beaucoup plus à Sigmund Freud ou à leurs premiers émois qu'aux réalités du continent européen. Eclate bientôt la crise dans les Balkans, et en quelques semaines, l'atmosphère de villégiature cède la place aux interrogations lancinantes, aux incertitudes que suscitent également dans leurs âmes inexpérimentées les confidences d'un surprenant médecin. Le séjour tourne au drame, tandis que se profilent la Première guerre mondiale et la fin de l'Autriche-Hongrie. Quand le manuscrit et les amis abordent à l'entre-deux-guerres, à ces années qui commencèrent folles, une Europe nouvelle est apparue. Eugen couvre les tractations diplomatiques préludant aux accords de Locarno, ceux que les peuples crurent le ciment d'une paix qui durerait. Où mèneront ses amours avec l'amie retrouvée - mariée à un diplomate de la Société des Nations ? Et cet imbroglio international qui mêle la France, l'Angleterre... et la Lithuanie ? Toute trace en a aujourd'hui disparu des archives européennes... Alors, fiction ou réalité, selon les termes mêmes de l'avertissement que nous a laissé le " traducteur " en préambule de l'ouvrage ? Le Second conflit mondial vient en tout cas rattraper, dans les confins de la Baltique, des personnages de plus en plus impuissants devant le déchaînement de l'Histoire. La guerre totale, et les violences exercées sur les populations de pays comme la Lithuanie, achèvent de donner au récit une densité et un intérêt dus pour partie à la perspective historique adoptée par l'auteur, dans une Europe meurtrie où l'esprit de Locarno et les rêves de paix ne sont décidément plus que pâles et lointains souvenirs.

02/2006

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Littérature française

La mort viennoise

Vienne, 1679. Un univers féroce et vulnérable, tout frémissant de cette sensualité qui naît du frôlement incessant de la mort. Trois figures centrales : le prince Balthasar ; sa femme Eléonore et leur fils Johannes dressent sur ce décor baroque et funèbre leurs désirs, leurs hantises, leurs rêves de vie. Mais le principal personnage de ce livre, c'est Vienne, la Vienne du XVIIe siècle et l'empire dont elle est le symbole. Le plaisir et la mort s'y mêlent, l'un masquant l'autre sous les dorures, les divertissements et les étreintes. Dans ce grand bouillonnement d'une ville quasi mythique et d'une société ébranlée par une fièvre proche de la démence, la peste surgit. Sommet d'un sabbat dont Vienne est le théâtre. Tandis que Johannes apprend tout ensemble la vie, l'amour, la mort, et qu'Eléonore découvre la "petite mort" de la volupté, les habitants de Vienne, sous la menace de la peste, tombent dans une hallucination érotique, mystique, meurtrière... Le très beau roman de Christiane Singer brasse tous ces éléments intensément dramatiques avec une sûreté, une acuité, une ampleur ; et en même temps une richesse de métaphores, qui confirment un prodigieux tempérament d'écrivain. "Dans la puissance d'évocation, et l'intensité de la pensée, certaines pages ne sont pas loin d'égaler l'admirable oeuvre au noir de Marguerite Yourcenar Jean-Michel Royer/Le Point Un sens remarquable du détail... Une étonnante habileté... Un rythme qui fait de ce livre une baroque pavane, luxurieuse et funèbre... Christiane Singer affirme avec une éblouissante maîtrise l'originalité et l'ampleur de son talent". Pierre Kyria/Le Monde

03/2022

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Histoire internationale

Symptômes viennois

" Ce sont des enfants de la rue. La rue est leur foyer et leur toit, leur origine et leur but. Ce sont eux en premier qui lui prêtent sa physionomie et son caractère spécifique, ils en font partie comme les pieds des réverbères, les pavés, les refuges au milieu de la chaussée, les colonnes Morris, les obélisques et les guérites. Ils sont le mobilier de la rue, fabriqué par l'usine de la vie et bradé dans la grande ville. Le bourgeois passe tous les jours devant eux, indifférent et apathique, il les évite comme un arbre sur le trottoir ou un caniveau et il s'arrête, surpris, quand l'un de ces meubles ouvre la bouche ou tend la main. ". Dans une série d'articles pleins de compassion et d'humour opiniâtre, Joseph Roth (1894-1939) décrit un petit peuple de miséreux et de marginaux qui, en 1919, hante les rues d'une Vienne encore meurtrie par la guerre. Peu à peu, ce qui paraissait impossible se réalise, tout empire encore avec l'apparition du nazisme. L'ironie n'est alors plus de mise...

11/2004

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