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Sébastien Lapaque

Extraits

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Récits de voyage

Court voyage équinoxial

À l'éloignement dans l'espace, j'ai voulu associer l'éloignement dans le temps, en faisant retour sur une histoire brésilienne qui m'est toujours apparue à la fois mystérieuse et attachante. Étape après étal j'ai compris le Brésil d'aujourd'hui en retrouvant le souvenir de celui d'autrefois. D'un voyage à l'autre, Sébastien Lapaque s'est inventé une Amazonie familière réelle et rêvée, d'hier et d'aujourd'hui, où se mêlent les souvenirs, les surprises, paysages, les lieux, les livres, les conversations, les rencontres. L'ensemble s'ordonne en itinéraire personnel, le long de la route transamazonienne, au fil de l'Anzone, en Guyane française et jusqu'à Salvador de Bahia où subsiste le souvenir père Vieira, logicien subtil et défenseur du droit des Indiens dont l'auteur a poursuivi le fantôme partout au Brésil. Altamira, Ruropolis, Itaituba, Santarém, Manaus, Cayenne, Marajô, Belém, Sâo Luis do Maranhào, Salvador de Bahia : les étapes ce carnet de voyage sont connues et inconnues. On y entend des histoires oubliées on s'y souvient de bagnards et de grands hommes, on y découvre les enjeux géopolitiques contemporains ; Il y est aussi question de l'aventure de la France équinoxiale, de l'élection de Luiz Inàcio Lula da Silva à la tête du Brésil, de déforestation, du chant des toucans, de la beauté du ciel austral.

04/2005

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Littérature française

Chez Marcel Lapierre

" J'aurais voulu rendre l'ambiance électrique et folle de ces moments de camaraderie. J'aurais voulu mieux faire comprendre que le vin est à la fois objet de nature et sujet de culture, en parler comme d'une fenêtre ouverte sur l'infini. J'aurais voulu dire le poids d'humanité que pèse un vin bien fait. J'aurais voulu tant de choses... "

03/2004

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Critique

Georges Bernanos Encore Une Fois

Dans ce livre qui est autant une célébration qu'une biographie, Sébastien Lapaque restitue à Bernanos sa vérité profonde. Il rappelle que le monarchiste jamais ne s'inclina devant la loi du nombre. Il suit le catholique gallican en rupture avec les accommodements du clergé. Il met en scène l'anticapitaliste de droite, porté par des exigences de courage, d'honneur, de partage et de justice. Il montre enfin que, de La Grande Peur des Bien-pensants aux Grands Cimetières sous la lune ou aux Enfants humiliés, Bernanos ne s'est jamais renié, n'a jamais changé de nature, accomplissant avec ferveur une existence et une oeuvre éclatantes, ensemble portées par la passion de la liberté.

04/2002

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Actualité politique France

Il faut qu'il parte

"Je n'aime pas les communistes parce qu'ils sont communistes ; je n'aime pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes ; et je n'aime pas les miens parce qu'ils aiment trop l'argent". Charles de Gaulle C'est un nouveau discours de la servitude volontaire. Mais pas un Contre'un comme celui qu'écrivit La Boétie : le tableau d'une époque et un réquisitoire contre une bourgeoisie française aussi bête et borgne qu'en 1830 et en 1851. Que se passe-t-il dans ce cher et vieux pays pour qu'on accuse les pauvres d'être coupables de leur sort, pour que le travail, ce mal nécessaire, soit tenu pour une valeur, pour que le serpent de Mai 68 se morde la queue et que la culture soit rangée au rayon des biens de consommation ? Un homme à la tête de l'Etat incarne aujourd'hui le nihilisme d'une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l'homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien. Il ne sera pas nommé dans cet exercice de style dont la violence vise d'abord les idées : le poisson pourrit toujours par la tête. Il faut qu'il parte ne révélera aucun petit secret caché : il fera entendre le hurlement de bouledogue vivisectionné d'un écrivain non-conformiste.

04/2008

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Critique

Georges Bernanos encore une fois

Bernanos aura saisi dans la jeunesse de quoi perpétuer librement la seule oeuvre de rébellion qui tienne ?: l'insurrection contre le mensonge. Par cette sorte de philosophie politique enfantine, le vieux chevalier errant désigna d'un mot les tortionnaires et les bien-pensants de tous les totalitarismes à venir ?: "?Je dis que les tueurs ne sont venus qu'après les lâches.?" Oui on peut être lâche aussi devant la vérité. Dès 1937, il avait prédit que "?les massacres qui se préparent un peu partout en Europe risquent de n'avoir pas de fin ?", ils ne garderont que "?l'apparence des antiques guerres de religions ?" auxquelles on les compare ?: "?on ne se battra pas pour une foi, écrivait-il, mais par rage de l'avoir perdue, d'avoir perdu toute noble raison de vivre...?" Une décennie et quelques dizaines de millions de morts après, en 1947, dans l'illusion de la "?victoire des démocraties ?", Bernanos ne déclenchait qu'un silence glacial en déclarant que rien n'avait changé?: "?Il s'agit toujours d'assurer la mobilisation totale pour la guerre totale, en attendant la mobilisation générale. Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté.?" Tandis que triomphent les générations successives plus déleurrées et froides que M. Ouine, Georges Bernanos est encore plus mal compris. C'est pourquoi Sébastien Lapaque, essayiste turbulent et critique aguerri (au Figaro), a raison de joindre ici à son premier livre, consacré à celui qu'il avait choisi pour capitaine il y a vingt ans, des textes de maturité qui éclairent la longue confrontation avec un monde régi par le mensonge, l'argent et le nihilisme. Si le déracinement industriel a produit aussi bien les moutons à égorger que les "?loups solitaires ?", du moins l'exil (ou le mal du retour) ne mène-t-il plus, avec Bernanos, aux embardées commodes de "?la hideuse propagande antisémite ?"?: l'attachement farouche à une civilisation chevaleresque nous en préserve en fin de compte, radicalement et définitivement. Le précieux héritage des peuples a été sauvé grâce à la parole biblique. Au contact des brutalités de la guerre, alors que se levait "?aux rives du Jourdain la semence des héros du ghetto de Varsovie ?", Bernanos avertit ?: "?Vous aurez à payer ce sang juif d'une manière qui étonnera l'Histoire.?"

04/2018

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Littérature française

Théorie d'Alger

Ville blessée, désordonnée, (é)mouvante, Alger est pour Sébastien Lapaque ville amie, généreuse et pudique, familière et mystérieuse à la fois. Où l'écrivain ne cesse de revenir, émerveillement et curiosité intacts, comme renouvelant une éternelle première fois. Le dessinateur Jacques Ferrandez, en fin connaisseur de la ville, emboîte le pas à l'écrivain, emprunte ses chemins, ses paysages et ses lectures - et ses espoirs têtus. Et peut-être ici plus encore qu'ailleurs, on adopte sa philosophie du voyageur : "Bien dormir, beaucoup rêver".

10/2016

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