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Rossana Campo

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Littérature étrangère

A la folie

Stella ne fait jamais rien à moitié. Quand elle peint, elle prend les couleurs les plus fortes. Quand elle rencontre des producteurs célèbres qui cherchent à l'exploiter, elle les envoie promener. Et quand elle aime, c'est pour toujours. Pourtant, Pascal l'a quittée. Le choc fut rude qui l'a conduite en hôpital psychiatrique à Laval. Elle s'y est un peu reconstituée et y a trouvé une amie, Goli, urge Iranienne avec qui elle partage à présent un appartement à Paris, havre de paix contre tous les gens un peu trop normaux. Tout irait relativement bien si, soudain, après dix-sept ans d'absence, surgi de nulle part, quelqu'un ne frappait à sa porte. Son père. Pas n'importe quel père : un gitan, un affabulateur magnifique, prêt à tout et pourtant si démuni. Comprendra-t-il qu'il fut la première désillusion d'une petite fille ? Reconnaîtra-t-elle dans sa folie celle de ce père absent et excessif ? Heureusement, il y a l'éclipse solaire, cette ambiance de fin des temps et cette excursion surréaliste entreprise par des êtres pas comme les autres. L'auteur atteint dans ce livre le sommet de son art où se rejoignent, dans une même force d'écriture, le rire et l'émotion. On n'est pas prêt d'oublier ce Renato, ses fanfaronnades, ses lubies et ses touchantes faiblesses, sa ténacité et sa difficulté à être père. " Sono pazza di te", " je suis folle de toi ", dit le titre italien du roman. On comprend pourquoi.

02/2002

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Littérature étrangère

L'amour, des fois, quand ça s'y met

Eternellement dans la dèche, victime d'un sort qui la voue depuis l'enfance à s'éprendre de garçons plus ou moins déjantés, avec le Zodiaque pour seul guide, la narratrice se débat dans un monde où l'amant se fait évasif, l'employeur improbable, et la copine seul compagnon de route. Toujours en quête d'affection et d'un repas gratuit, elle accepte les petits boulots les plus extravagants. Seule consolation, la tchatche avec ses copains philosophes ou son amie de coeur Giovanna qui n'arrête pas de lui raconter ses nuits d'amour en long et en large sans lui faire grâce d'aucun détail. Dans la pure tradition des traités de courtoisie de la Renaissance, elle nous livre ses réflexions sous forme de dialogues champêtres et ses techniques imparables pour chasser la mélancolie. Elle tire la leçon très morale de ses déconfitures amoureuses tandis que défilent ses partenaires : guitariste de patronage, commis boulanger, gynéco grand coureur de filles, psychologue fils à sa mère, archéologue déprimé. Jusqu'au jour où entre en scène l'Infâme par excellence : "la cinquantaine, cheveux poivre et sel, la panse généreuse" . Car Vénus en Scorpion avait le Soleil en Balance. Un nouveau savoir-survivre à l'usage des filles de toujours.

02/1995

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Littérature étrangère

Mio padre

Un hommage bouleversant et empli d'amour d'une femme à son père. Une superbe plongée, sans filtre et sans tabou, dans l'amour que porte une fille à son père. Renato vient de décéder, et la narratrice retrace avec tendresse et ironie sa fascination et sa passion pour ce personnage hors norme, un Italien du sud émigré dans le nord. Loufoque, impulsif, roublard, menteur, roi de l'anecdote, séducteur, l'homme fascine sa fille dès la petite enfance. En grandissant, elle découvre cependant sa face plus sombre, son amour du whisky, ses excès de violence et le manque d'égard qu'il a régulièrement pour sa mère. Entre admiration et peine, un portrait intime, touchant, irrésistible et souvent drôle de cet homme compliqué et imprévisible se dessine, et emporte le lecteur dans une vague d'émotions étonnante.

01/2017

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Littérature française

Campo Grande

Vera est une jeune femme brésilienne partie chercher la réussite en Europe. Confiant sa petite fille Chana à sa mère, elle quitte la banlieue de Campo Grande, pensant revenir la chercher quelques mois plus tard. L'offre d'emploi est alléchante : un cadre enchanteur au soleil des îles Canaries et la perspective de belles rémunérations. Cependant, Vera se rend vite compte que l'eldorado imaginé ne tiendra pas ses promesses. Entre exploiteurs sans scrupules et emplois harassants, déconvenues et désillusions, l'auteur nous raconte une tranche de vie parsemée aussi de beaux moments de fraternité et nous invite à un voyage dans l'envers du décor touristique...

05/2015

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Poches Littérature internation

Campo santo

Après la publication des Anneaux de Saturne, W.G. Sebald projeta d'écrire une histoire naturelle et culturelle de la Corse. Il choisit l'île française comme territoire emblématique de sa vision du monde, et comme point de départ d'une nouvelle pérégrination littéraire. Les quatre récits corses que voici ont été extraits par l'auteur lui-même du manuscrit inachevé pour être publiés de manière isolée. Réunis ici, chacun d'entre eux s'illustre par une force d'évocation et une musicalité magistrales. Quatorze essais complètent le présent recueil. Qu'elle évoque Piana, Ajaccio, les forêts sauvages du centre de la Corse, Nabokov, la musique, Peter Handke ou Jean Améry, la voix de Sebald est identifiable entre toutes.

02/2017

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Littérature étrangère

Casa de campo

Une maison de campagne somptueuse et baroque, perdue au milieu d'une plaine inhospitalière rongée par la menace des anthropophages, et, dans ce cadre d'un esthétisme exquis où rôde l'angoisse, une trentaine d'enfants - pour un jour, pour un an, nul ne le sait - privés de leurs parents, les riches Ventura : tel est le monde, volontairement irréel, que crée José Donoso dans "Casa de Campo" et qu'il va faire s'effondrer dans les convulsions d'une société agonisante. Roman fabuleux où, des gouffres noirs qui se creusent sous l'or et la fortune, surgit un ordre monstrueux, précipité par le départ des adultes vers une incertaine et immatérielle partie de campagne. Sans aucun doute, cela évoque le Chili de la dernière décennie : ces maîtres qui fuient, au propre et au figuré, une réalité devenue insupportable, ces serviteurs chargés de réprimer les révoltes par un implacable majordome, frère jumeau de Pinochet, ce médecin fou et idéaliste, qui parle comme Salvador Allende, ces enfants aux discours savants qui offrent toute la gamme des intellectuels, et ces indigènes, férocement écrasés par les valets avec la bénédiction des maîtres. Mais, s'il est légitime de faire de "Casa de Campo" une telle interprétation historique, ce roman a une portée universelle qui met en cause les mécanismes aveugles de toute révolution. A travers lui, José Donoso nous invite à une réflexion sur la liberté humaine et ses limites.

01/1980

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