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Richard iii

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Richard III

Richard III, le plus célèbre des tyrans shakespeariens, apparaît comme l'une des incarnations les plus tragiques du vice au pouvoir. Cet anti-héros par excellence est pourtant un personnage historique bien réel, acteur majeur dans la tourmente des guerres civiles anglaises à la fin du XVe siècle. Dernier roi yorkiste, il s'empare du pouvoir en 1483, à la mort de son frère Edouard IV, en éliminant ses jeunes neveux. Son règne fut bref : le 22 août 1485, il est vaincu à la bataille de Bosworth par Henri Tudor, comte de Richmond. Pour les Anglais, cet événement marque la fin d'un Moyen Age dont Richard est le Fossoyeur. Cette biographie souhaite d'abord lui rendre sa dimension historique, mais il s'agit aussi d'analyser la métamorphose d'un homme au fil des siècles et de comprendre les ressorts d'un mythe nourri par la question de la perversion du pouvoir et de ses conséquences sur l'(in)humanité.

06/2022

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Théâtre - Pièces

Richard III

Ma conscience a des milliers de langues, Et toutes ces langues ont des histoires à raconter, Et toutes ces histoires me désignent comme criminel. Le parjure, le parjure - au plus haut degré Le meurtre, l'horrible meurtre - au plus haut degré Et différents péchés - à divers degrés Se pressent à la barre, et tous crient : "Coupable ! Coupable ! ". Je vais désespérer Pas une créature qui m'aime sur cette terre, Et si je meurs, nul ne me plaindra... Et pourquoi me plaindrait-on quand je ne trouve pas moi-même, En moi-même, de pitié pour moi-même ? Il m'a semblé que les âmes de tous ceux que j'ai tués S'engouffraient dans ma tente, chacune d'elle prédisant Que Richard connaitrait demain son châtiment. Acte 5, scène 3.

06/2020

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Richard III

La brève existence de Richard III (1452-1485) se situe au crépuscule du Moyen Age et à l'aube de la Renaissance, en ces temps troublés de la guerre des Deux-Roses opposant les familles d'York et de Lancastre, soit une période "pleine de bruit et de fureur", de meurtres et de trahisons, où les valeurs chevaleresques médiévales cèdent la place au réalisme froid des Temps modernes. Richard incarne les déchirures de son époque : pieux, vertueux, courageux et nostalgique du passé féodal, il doit pourtant agir en prince machiavélique. C'est ainsi qu'il usurpe la couronne d'Angleterre en faisant assassiner ses neveux enfermés dans la Tour de Londres. Après un règne de deux ans seulement, marqué par de multiples complots et exécutions, il périt à la bataille de Bosworth. Voilà pour le Richard réel, qui demeure une figure énigmatique. Cependant, ce destin tragique a été transfiguré par le génie de Shakespeare, qui en a fait un roi maudit, un monstre absolu, qui disparaît en hurlant sa fureur impuissante : "Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! ". Fondée sur les chroniques tendancieuses de la propagande des Tudors. cette image théâtrale s'est largement imposée aux yeux du grand public et continue à diviser les historiens. Le présent ouvrage se veut une tentative pour comprendre la vie et les actions de ce souverain controversé en le replaçant dans le contexte de la fin du XVe siècle, époque d'excès en tout genre et de profondes mutations. Il y parvient de manière captivante, grâce à la plume passionnée et savante de Georges Minois, et se hisse à la hauteur de l'étonnant destin de ce roi tourmenté.

04/2022

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Richard III

Richard III, le plus célèbre des tyrans shakespeariens, apparaît comme l'une des incarnations les plus tragiques du vice au pouvoir. Depuis sa composition à la fin du e siècle, la popularité du Richard III de Shakespeare ne s'est jamais démentie sur scène ou à l'écran. Cet anti-héros par excellence est pourtant un personnage historique bien réel, acteur majeur dans la tourmente des guerres civiles anglaises - la fameuse guerre des Deux-Roses -, à la fin du XVe siècle. Dernier roi yorkiste, il s'empare du pouvoir en 1483, à la mort de son frère Edouard IV, en éliminant ses jeunes neveux. Son règne fut bref : le 22 août 1485, il est vaincu à la bataille de Bosworth par le fondateur de la dynastie des Tudor, Henri, comte de Richmond. Pour les Anglais, cet événement marque la fin d'un Moyen Age dont Richard est le fossoyeur. Du jour même de son usurpation, Richard a suscité passions et fascination, qui ont conduit à sa transformation en monstre mythique. Cette biographie souhaite d'abord lui rendre sa dimension historique, replacer ses actes dans le contexte de la société anglaise de la fin du Moyen Age, en proie à de profondes transformations sociales, politiques et culturelles. Mais il s'agit aussi d'analyser la métamorphose d'un homme au fil des siècles et de comprendre les ressorts de la naissance et du développement d'un mythe nourri par la question de la perversion du pouvoir et de ses conséquences sur l'(in)humanité.

11/2011

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Théâtre - Pièces

Richard iii

"Il n'y a aucun travail de comparaison à faire entre les différents et merveilleux travaux autour de Shakespeare. Chaque travail de traduction est différent : il s'agit d'un geste pour comprendre l'auteur, connaître le théâtre pour lequel il écrivait et sa contextualisation autant sociale, poétique que métaphysique. D'autre part, la connaissance de la langue dans laquelle on traduit a toujours plus d'im- portance que la langue depuis laquelle on traduit. Il faut tenter de recréer un nouveau texte fidèle à un esprit plus qu'à un contenu, fidèle à une forme plus qu'à un sens, fidèle à une esthétique plutôt qu'à un discours. Ne plus penser la traduction comme un problème mais comme une chose incroyable, un outil merveilleux : voilà ce que permet le théâtre. Puisque Shakespeare est aussi atemporel qu'universel, pertinent satire qu'exigeant tragédien : ce travail semble couler de source. Les pièces peuvent renaître sans cesse, non plus par l'intermédiaire unique de la mise en scène, mais aussi par le travail de traduction et d'adaptation dramatique qui nous fait penser le texte dans une nouvelle époque, pour un autre public et grâce à une langue différente qui ne doit détériorer ni la poésie ni le sens profond du verbe décryptant l'âme humaine avec toujours plus de véracité. Et puis l'important, n'est-ce pas la soif d'énergie vitale que nous apporte la poésie ? Ainsi, pour ce qui est du travail d'adaptation, il sera donc fait en étroite collaboration avec le metteur en scène. Le texte de cette création relève d'un double travail qui ne peut exister qu'ensemble. Cette nouvelle traduction de la pièce ne peut donc pas se détacher de l'adaptation pour la mise en scène qu'elle propose". Clément Camar Mercier Pièce pour 3 comédiennes et 6 comédiens

02/2015

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Théâtre

Richard III

"Il n'y a aucun travail de comparaison à faire entre les différents et merveilleux travaux autour de Shakespeare. Chaque travail de traduction est différent : il s'agit d'un geste pour comprendre l'auteur, connaître le théâtre pour lequel il écrivait et sa contextualisation autant sociale, poétique que métaphysique. D'autre part, la connaissance de la langue dans laquelle on traduit a toujours plus d'im- portance que la langue depuis laquelle on traduit. Il faut tenter de recréer un nouveau texte fidèle à un esprit plus qu'à un contenu, fidèle à une forme plus qu'à un sens, fidèle à une esthétique plutôt qu'à un discours. Ne plus penser la traduction comme un problème mais comme une chose incroyable, un outil merveilleux : voilà ce que permet le théâtre. Puisque Shakespeare est aussi atemporel qu'universel, pertinent satire qu'exigeant tragédien : ce travail semble couler de source. Les pièces peuvent renaître sans cesse, non plus par l'intermédiaire unique de la mise en scène, mais aussi par le travail de traduction et d'adaptation dramatique qui nous fait penser le texte dans une nouvelle époque, pour un autre public et grâce à une langue différente qui ne doit détériorer ni la poésie ni le sens profond du verbe décryptant l'âme humaine avec toujours plus de véracité. Et puis l'important, n'est-ce pas la soif d'énergie vitale que nous apporte la poésie ? Ainsi, pour ce qui est du travail d'adaptation, il sera donc fait en étroite collaboration avec le metteur en scène. Le texte de cette création relève d'un double travail qui ne peut exister qu'ensemble. Cette nouvelle traduction de la pièce ne peut donc pas se détacher de l'adaptation pour la mise en scène qu'elle propose". Clément Camar Mercier Pièce pour 3 comédiennes et 6 comédiens

01/1971

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