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Ricardo Piglia

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Littérature étrangère

Argent brûlé

« Un soir de mars ou d'avril 1966, dans un train qui allait vers la Bolivie, je fis la connaissance de Blanca Galeano que les journaux appelaient "la concubine" du voyou nommé Mereles. Elle avait seize ans mais avait l'air d'une femme de trente ans et elle fuyait. Elle me raconta une histoire très étrange (...) Moi je l’écoutai comme si je m’étais trouvé en présence de la version argentine d’une tragédie grecque ». C’est ainsi que Ricardo Piglia s’empare du braquage qui a défrayé la chronique entre septembre et novembre 1965 à Buenos Aires. Il décide d’en faire un roman tant la violence des faits, la puissance des sentiments et la brutalité de la police dépassent de loin la fiction. Bébé Brignone et le Gaucho Dorda, Bazán le Bancal, Malito ou Mereles le Corbeau prennent vie sous sa plume avec un réalisme et une vigueur extraordinaires, sur fond d’agitation péroniste et de magouilles politiques. À la manière d’un Truman Capote ou d’un William Faulkner, Piglia réinvente de manière magistrale le roman noir argentin.

04/2010

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Littérature étrangère

La Ville absente

Le gaucho invisible, la petite fille rousse, la jeune fille muette… Mais aussi Mac Kensey, qui a reconstruit son cottage en Patagonie et vit suspendu aux ondes de la BBC, un professeur hongrois spécialiste du Martín Fierro incapable d’apprendre l’espagnol, la danseuse du Majestic folle d’un gangster coréen. Autant d’histoires auxquelles se mêlent des personnages historiques tels Macedonio Fernández ou Evita Perón, qui naissent, se modifient à l’infini et s’enchevêtrent autour d’Elena, être étrange, mi-femme, mi-machine. Dans ce roman aux multiples récits, chacun tente d’échapper à ses obsessions, celles qui traversent toute l’œuvre de Ricardo Piglia – au cœur du langage et du temps.

09/2009

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Littérature étrangère

Cible nocturne

Après l'assassinat, tout le monde se pose la même question : mais que faisait un ancien croupier d'Atlantic City dans ce coin perdu de la pampa argentine ? Les rumeurs se répandent vite et elles sont cruelles et insistantes. On dit qu'il est venu sur les traces des sours Belladona, les jumelles Ada et Sofia, deux riches héritières de la région avec lesquelles il aurait eu une liaison secrète et perverse aux États-Unis. Mais on dit aussi que ce beau mulâtre portoricain, avec ses vêtements élégants et ses cheveux gominés, était en fait homosexuel et que la jalousie d'un homme fut à l'origine du crime. D'autres pensent qu'il était tout simplement un escroc ou un membre de la mafia américaine qui voulait blanchir de l'argent en achetant des chevaux argentins, pour les revendre ensuite dans le New Jersey. La vérité va s'avérer bien plus originale et surprenante, car Cible nocturne est un roman policier mais d'un genre nouveau : celui que Ricardo Piglia a su créer avec ces livres précédents. Tout comme dans Respiration artificielle (2000) ou dans L'Argent brûlé (2001), ici l'intrigue policière devient le point de départ d'une réflexion et d'une écriture incisives et brillantes dont le but est de révéler - noir sur blanc - les multiples visages cachées de l'Argentine contemporaine. Ainsi, la critique du pouvoir et la corruption des élites, la folie et la drogue, l'amour, l'exil et la littérature, tout l'univers de Piglia, réapparaissent dans ce roman tant attendu et qui lui a déjà valu, en 2011, le Prix de la Critique en Espagne et le Prix Rómulo Gallegos en Amérique latine.

01/2013

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Littérature étrangère

Pour Ida Brown

Invité à donner un séminaire dans l'une des grandes universités nord-américaines, un célèbre romancier argentin du nom de Renzi observe d'un oeil amusé les moeurs étranges de la vie académique aux Etats-Unis. Peu de temps après son arrivée, il entreprend une liaison érotico-amoureuse avec Ida Brown, jeune universitaire brillante, rebelle et énigmatique. Mais cette relation est brutalement interrompue par la mort de la jeune femme dans un accident de voiture. Les autorités classent rapidement l'affaire sous la pression de l'université mais Renzi s'aperçoit que des zones d'ombre persistent et se lance dans une enquête dangereuse aux multiples rebondissements. Roman de campus puis histoire d'amour, ce livre exceptionnel débouche insensiblement vers un thriller haletant. Il fait le bilan d'une génération qui voulait changer le monde et dont l'échec a encore de lourdes conséquences aujourd'hui ; mais il nous offre surtout une intrigue passionnante et bien ficelée qui cache en filigrane un grand hommage à la littérature nord-américaine et une critique farouche du devenir des Etats-Unis.

03/2014

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Littérature française

J'ai vu Ricardo finir

Ricardo, ex champion d'Afrique de Basket-ball et haut cadre, rencontra pour son malheur Mme Débohi Drissénon, fondé de pouvoir de sa banque. Celle-ci était membre des Madones Serties, une secte de femmes qui avaient pour unique ambition d'être des veuves riches. Par des micmacs, elles réussirent à l'isoler de tous les siens afin d'en faire une proie facile et le tuer. Pour y arriver, elles lui flanquèrent d'abord " une épouse ". Puis, elles mirent à contribution leur réseau composé de gourous religieux, d'hommes de loi, d'agents de sécurité, de domestiques... Elles y parvinrent, plus facilement que prévu.

10/2021

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Histoire de la pensée économiq

David Ricardo. L'économiste capital

Une lecture de vacances, au hasard d'un séjour à Bath, change la destinée de David Ricardo (1772-1823) : la découverte des Recherches sur les causes et la nature de la richesse des nations d'Adam Smith, le conduira à refonder, en quelques années, l'économie politique. Nombreux sont ceux qui ont construit leur oeuvre en réponse à ses Principes ou en rupture avec eux : de Malthus, qui fut son meilleur ami et son plus fidèle adversaire, à Marx ou Keynes des années plus tard. Après Trafalgar et Waterloo, dans le décor d'une Angleterre qui est celle des gentilshommes campagnards de Jane Austen, mais aussi des ateliers de Manchester, tous les conflits sont loin d'être résolus : rentiers du sol contre industriels, ouvriers contre patrons, fermiers contre propriétaires... Ricardo est le premier à scruter les contradictions, mais aussi les espérances d'une société capitaliste. C'est le propre des classiques d'être toujours actuels, même deux cents ans après leur mort. L'armature forgée par ce prince de l'économie permet encore de poser, en toute objectivité, les termes des débats les plus biaisés en apparence. Quelle est la nature de l'opposition entre capital et travail ? Le libre-échange donnet- il la clé de la prospérité ? Faut-il faire travailler l'homme ou la machine ? A quand la décroissance ? Ricardo élargit dramatiquement le diamètre du cercle de la raison économique : certaines réponses qu'il suggère risquent de vous surprendre.

10/2023

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