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Renaud Camus

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La Dépossession

"Lorsqu'à l'été de 1882 mourut Dieu, dans une page de Nietzsche, Il fut remplacé par la Science comme instance suprême de la vérité. La nouvelle religion est aussi menacée d'impostures que la précédente, et pourrait bien durer moins, mais elle règne comme aucune avant elle. Elle remplace le regard, l'expérience sensible, le réel tel que l'ont éprouvé, aimé et subi les peuples durant des millénaires, et jusqu'au chagrin. Elle se substitue à tout, elle a réponse à tout, elle se charge de tout. C'est pour l'homme la dépossession suprême. Ses yeux, ses mots, son aptitude à tirer la moindre conclusion de ce qu'il observe ou subit, rien ne lui est plus de rien. Toute pertinence lui est ravie. Taylor comprend cela tout de suite et proclame le remplacement de l'homme par le Système, au nom du Management scientifique de ce qui sera bientôt le parc humain. Inspiré par les Abattoirs de Chicago, Ford ajoute à la doctrine la chaîne de montage et ouvre la voie à l'industrialisation totale de l'espèce, aux applaudissements rivaux du communisme et du nazisme. Vertueuse synthèse des grands totalitarismes modernes, le remplacisme global, du producteur devenu consommateur de la Terre, fait gratuitement un produit. Pour garantir son interchangeabilité, il procède à sa liquéfaction avant liquidation. Il n'y faut que sa dépossession : de la race (c'est fait), du sexe (c'est en cours), de la conscience (l'école, la culture et la drogue y pourvoient), de son pays (le Grand Remplacement l'assure)". Renaud Camus

06/2022

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Le profond murmure

S'il y a aujourd'hui un mot qui tue, c'est le mot "race" . Mais n'en déplaise à ses détracteurs, il ne tue médiatiquement que ceux qui l'emploient. Ce mot maintient pourtant dans son intégrité le "nom" français et même européen. S'il n'a plus droit de cité, c'est la cité dans son ensemble qui est en péril de mort. Libre à elle de changer de nature. Le Grand Remplacement est la forme que prend ce changement : la substitution d'un peuple qui n'existe plus par un autre qui n'existe pas encore. Sans le mot, la chose cesse d'exister. Ainsi s'éloigne peu à peu "ce profond murmure dont la race berce les siens" , selon la parole de Bernanos, et dont Renaud Camus recueille l'écho assourdi pour lui restituer son souffle.

06/2022

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Le grand remplacement

Le Grand Remplacement n'est ni une théorie ni un complot. C'est un état de fait observable dans la plupart des pays occidentaux. Tout le monde le voit, sauf les démographes. Tout le monde en parle, sauf les journalistes. Tout le monde s'en effraie, sauf les politiques. Les plus audacieux l'évoquent à demi-mots. Partout le déni, l'autocensure ou simplement la peur. Comme si le réel n'avait pas lieu. "Ils ont des yeux et ne voient pas. " Terrible cécité. Il y avait un peuple, il yen a un autre. C'est le même administrativement ; ce n'est plus le même historiquement, culturellement, ethniquement, religieusement. A travers une série d'interventions publiques, Le Grand Remplacement décrit ce phénomène inédit à l'échelle des temps historiques. L'expression a fait le tour du monde, elle est immédiatement intelligible dans tous les idiomes de la Terre. Or, l'ouvrage dont elle est tirée n'a été traduit dans aucune langue. C'est un livre fantôme, jusqu'ici édité à compte d'auteur. C'est dire l'ampleur du non-dit et le poids des censures invisibles. Voici donc porté à la connaissance du public l'un des plus grands textes de notre temps rédigé par l'une des plus grandes voix de notre temps. Après l'avoir lu, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !

04/2021

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La dépossession

"Lorsqu'à l'été de 1882 mourut Dieu, dans une page deNietzsche, Il fut remplacé par la Science comme instance suprême de la vérité. La nouvelle religion est aussi menacée d'impostures que la précédente, et pourrait bien durer moins, mais elle règne comme aucune avant elle. Elle remplace le regard, l'expérience sensible, le réel tel que l'ont éprouvé, aimé et subi les peuples durant des millénaires, et jusqu'au chagrin. Elle se substitue à tout, elle a réponse à tout, elle se charge de tout. C'est pour l'homme la dépossession suprême. Ses yeux, ses mots, son aptitude à tirer la moindre conclusion de ce qu'il observe ou subit, rien ne lui est plus de rien. Toute pertinence lui est ravie. Taylor comprend cela tout de suite et proclame le remplacement de l'homme par le Système, au nom du Management scientifi que de ce qui sera bientôt le parc humain. Inspiré par les Abattoirs de Chicago, Ford ajoute à la doctrine la chaîne de montage et ouvre la voie à l'industrialisation totale de l'espèce, aux applaudissements rivaux du communisme et du nazisme. Vertueuse synthèse des grands totalitarismes modernes, le remplacisme global, du producteur devenu consommateur de la Terre, fait gratuitement un produit. Pour garantir son interchangeabilité, il procède à sa liquéfaction avant liquidation. Il n'y faut que sa dépossession : de la race (c'est fait), du sexe (c'est en cours), de la conscience (l'école, la culture et la drogue y pourvoient), de son pays (le Grand Remplacement l'assure)". Renaud Camus

02/2022

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Le Petit Remplacement

"Pour le dire un peu brutalement, et pour la rime, le Petit Remplacement c'est le changement de classe, le Grand Remplacement c'est le changement de race. Plus précisément, le Petit Remplacement c'est le changement de classe de référence culturelle (passage de la bourgeoisie à la petite bourgeoisie), le Grand Remplacement c'est la substitution ethnique (passage des indigènes aux allogènes). Le Petit Remplacement c'est le changement de culture. Le Grand Remplacement c'est le changement de civilisation. Le Petit Remplacement c'est le changement d'histoire. Le Grand Remplacement c'est le changement de peuple. Le Petit Remplacement c'est le changement de sens. Le Grand Remplacement c'est le changement de sang. Le Grand Remplacement n'est rendu possible que par le Petit. Toutefois il l'accélère à son tour. L'interaction est réciproque". Renaud Camus Ce recueil réunit six essais parus séparément : La Dictature de la petite bourgeoisie (2005) ; La Grande Déculturation (2008) ; Décivilisation (2011) ; Les Inhéritiers (2012) ; La Civilisation des prénoms (2014) ; et Le mot "musique" (2018).

10/2021

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Littérature française

Vaisseaux brûlés

Ce livre est la deuxième livraison sur papier du site Vaisseaux brûlés (perso.wanadoo.fr/renaud camus). Il se présente sous un faux nom. Son vrai titre est («Pallaksch, Pallaksch»). Mais ce titre était déjà pris, par un recueil de nouvelles de Liliane Giraudon, paru aux mêmes éditions P O L. «Pallaksch, Pallaksch» est le dernier vers du poème de Paul Celan, Tübingen, Janvier. Ce sont les mots que prononçait Hölderlin dans sa tour, à Tübingen, quand il voulait signifier à la fois oui et non. Dans le même temps il refusait qu'on l'appelle Hölderlin et demandait qu'on le nomme Killalusimeno. Lors de leur dernière entrevue, le jeudi saint de 1970, Heidegger proposa à Celan, pour l'été, un voyage en commun «sur les sites hölderliniens du haut Danube». Mais Celan se jeta dans la Seine, le 20 ou le 21 avril, du haut du pont Mirabeau. Un Roman, si l'on veut. On y croise aussi Ungern von Sternberg, Héraclite l'Obscur, «je», W, Warhol et le chien Horla.

04/2001

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