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Recueil d'adages berbères

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Recueil d'adages berbères

Cet ouvrage présente 400 expressions idiomatiques amazighes (bougiotes essentiellement) compilées au fil des ans. Elles font l'objet d'une traduction en tifinagh et d'une translittération en caractères berbères latinisés, auxquelles une traduction française poétisée est venue s'ajouter, accompagnant agréablement leur lecture. Le contexte d'usage de chacun des adages est précisé, tant stricto sensu que lato sensu. Dans la mesure du possible, une expression française équivalente, proverbiale ou non, complète une partie non négligeable de ces joyaux de sagesse populaire. La contribution de l'auteure à la transmission des trésors linguistiques de la culture berbère se veut à la fois humble et passionnée, ne prétendant ni à la parfaite exactitude, ni à l'exhaustivité.

11/2021

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Poésie

Fables et contes berbères en poésie

Ce recueil traite d'un premier lot de fables et contes berbères en poésie et des textes poétiques de chansons. Ces contes berbères sont volontairement construits autour d'une poésie rimée pour rattraper la beauté de la narration orale. Les conteurs berbères appuient fortement sur des mots qui sonnent pour émerveiller les auditeurs et garder en éveil leur concentration. Ils mettent en scène une ambiance théâtrale, en utilisant les mains pour créer des figures rocambolesques dans l'espace, pleines de rebondissements, de péripéties énigmatiques et d'aventures extraordinaires. Beaucoup de générations gardent encore en mémoire, à travers ces contes, des images de rêves tumultueux qui avaient façonné et consolidé leur personnalité autour d'une culture millénaire. La façon de conter donne l'impression de lire une poésie rimée. C'est pourquoi nous nous sommes attachés à garder l'atmosphère authentique des récits pour perpétuer un monde faisant désormais partie d'une époque révolue. Ce furent nos mères et grands-mères, par leurs voix de conteuses, qui s'ingénièrent à nous faire croire, chaque soir, que les animaux, les fleurs et les arbres faisaient des rêves. Nous avons appris, alors, que les abeilles rêvent de roses, que les fourmis rêvent de travail, que les corbeaux font de belles palabres et rêvent d'indolence. Elles nous inculquèrent, à travers les contes, la fierté de l'esprit berbère dans ce qu'il a de plus intime et de plus tragique.

06/2020

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Les études berbères à l'ère de l'institutionnalisation de tamaziyt

Cet ouvrage est un recueil d'articles sur l'état actuel de la recherche berbérisante autant qu'un message de profond respect et d'amitié envers Salem Chaker et Abdellah Bounfour, deux intellectuels qui ont marqué de façon indélébile les études berbères dans la phase de la maturité postcoloniale et du passage historique de la reconnaissance de l'amazigh comme langue officielle et nationale en Algérie, au Maroc et plus récemment en Libye. Tous deux, l'un en 2018 et l'autre en 2016, ont pris leur retraite de professeur des universités après de longues années d'intense et amicale collaboration. Après dix ans passés ensemble à l'institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), dans la période 1998-2008, la synergie d'intérêts de recherche et de domaines disciplinaires ainsi développée s'est poursuivie aussi lorsque, en 2008, Salem Chaker a rejoint l'université de Provence et l'Institut de Recherches et d'Etudes sur les Mondes Arabes et Musulmans (IREMAM).

07/2021

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Les derniers fils de l'ombre

Ce qui constitue la particularité de René Euloge, dans son recueil de nouvelles, est sa conception singulière d'un Protectorat français au Maroc qui aurait dû être véritablement protecteur de la petite paysannerie berbère, contre l'atavique hiérarchie marocaine chérifienne, parfois insoumise. Familier d'un monde qu'il juge simple et païen dans toute sa rusticité, le conteur est témoin de l'oppression de ces humbles paysans et bergers, ses amis, par les riches notables, soutenus par les Bureaux français. Les autorités françaises les livrent alors à leurs bourreaux ancestraux. Nous sommes donc très loin, chez l'écrivain, de la politique dite "des grands caïds" du maréchal Lyautey, visant essentiellement à soutenir la dynastie. Le but n'est plus de défendre ni sultan, ni gouvernement protégé, ni grand ou petit chef local, ni même colonisation. Ou bien alors de proclamer qu'une telle colonisation ne pourra se maintenir qu'en devenant humaniste comme celle, prônée à la même époque, par Robert Delavignette.

09/2020

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Récits de voyage

Point de fuite

"Je voulais m'extraire de la pluie qui me surprenait dans ma déroute et du paquet de souvenirs qui encombraient mes bras. J'ai jeté mon sac sur l'épaule pour tenter de vivre. Je partais, [... ] n'espérant rien de l'avenir... " Dans cette nouvelle, empreinte de pudeur, de sensualité et d'humanité, Saïd Mohamed nous narre, non sans humour, ses bonheurs et malheurs, lors d'un retour au pays de son père, le Maroc. De l'auteur, de ses souvenirs et de ses aspirations, certes il est question... mais plus encore, de ses rencontres d'avec quelques quidams - policier belliqueux, zonard désargenté et autres "Cireurs de chaussures, vendeurs de cigarettes et de chewing-gum à l'unité... " . Et puis, au détour d'une page, sans crier gare, l'Amour... et Marrakech "que je n'ai cessé de quitter. [... ]. A chaque départ, le mal se fait plus lancinant ; je souffre de son manque". Saïd Mohamed est né en Basse-Normandie d'un père berbère, et d'une mère tourangelle. Nomade dans l'âme, il est tour à tour ouvrier imprimeur, voyageur, éditeur, enseignant à l'école Estienne, gardien de château... Il a publié six romans ainsi qu'une dizaine de recueils de poésie ; certains, mis en musique et gravés sur CD-Rom, ont eu l'heur de recevoir le Prix Charles Cros.

07/2023

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Charles de Foucauld et Marie de Magdala

Ne pensez pas qu'il s'agit dans cet ouvrage, dont la première édition date de 1950, de biographies parallèles, même si des ressemblances frappantes existent entre ces deux convertis à deux millénaires d'intervalle et si Charles de Foucauld, aujourd'hui canonisé, eut une grande dévotion à Marie-Magdeleine, soeur de Marthe et de Lazare. Tous les deux, dans leur jeunesse eurent une vie tumultueuse, elle, d'une grande beauté et riche, fut une grande courtisane et lui, jeune officier, eut une conduite scandaleuse. Leur ascension vers un véritable amour fur, pour elle, un regard de Jésus-Christ, pour lui une première confession intimée par l'abbé Henri Huvelin dans l'église Saint-Augustin à Paris. Ce livre est un recueil de méditations sur cet amour spirituel qui prit possession de deux âmes de manière bien différente, mais pourtant exclusive et totale, au prix d'un dépouillement absolu, quasiment soudain pour Marie et par étapes pour Charles, en passant par la Trappe, puis par la Terre Sainte avant de se sublimer dans le désert du Hoggar et de Tamanrasset. Ces méditations font appel à la fois à des passages des Evangiles comme à des textes de Lacordaire et de quelques théologiens, mais aussi à des conditions de vie fort intéressantes pour les premières années du christianisme avec Marie à Béthanie puis à la Sainte-Baume et sur l'Afrique avec Charles qui, tout en cultivant une grande solitude en compagnie du seul Rédempteur, pria pour les Arabes, les Berbères, les Touaregs et apprit leur langue pour commencer à les évangéliser. C'est avec une fine psychologie et une délicatesse remarquable que René Pottier montre la conversion de ces âmes de même famille, de leur attachement aux Evangiles que Marie a vécu avant même leur écriture et Charles par l'exemple. Tom deux auront été des missionnaires, elle en Provence, lui dans le désert. Tous deux ont répondu à l'amour par l'amour.

06/2022

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