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Rajae Benchemsi

Extraits

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Littérature française

La controverse des temps

L a controverse des temps. Dès leur première rencontre, lors d'une soirée casablancaise huppée, un charme puissant s'empare de Houda et d'llyas. L'attirance est réciproque entre la brillante intellectuelle qui vient d'achever sa thèse de philosophie à Paris et le maître soufi, intime de la mystique arabe et de la pensée islamique. Dans ce lien naissant, tendu jusqu'à la douleur, tout les oppose : laïcité et engagement religieux, désir charnel et spiritualité, tradition et modernité. Conscients de ces incompatibilités radicales, ils vont cependant tenter d'aller l'un vers l'autre. C'est l'occasion pour Rajae Benchemsi de dresser le tableau d'une société marocaine écartelée entre son héritage culturel millénaire et le désir effréné de modernité qui anime l'élite occidentalisée. L'écriture de Rajae Benchemsi tisse, sur le motif ardent de la controverse entre spiritualité et émancipation moderniste, un texte magnifique qui doit beaucoup plus à la sensualité des odeurs, des couleurs et des sons qu'à la logique des arguments. Dans une langue lyrique et sensuelle, elle parvient à donner chair aux drames qui traversent ses personnages, dessinant un très actuel " malaise dans la civilisation ", qui porte bien au-delà des limites propres au monde marocain. A travers la peinture d'un microcosme placé au confluent des civilisations, ce roman est aussi une fresque des controverses qui agitent le monde contemporain.

03/2006

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Littérature française

Marrakech, lumière d'exil

Marrakech, Lumière d'exil. Place Jemaa-el-Fna. Bahia tatoue au henné les mains des touristes. Plongée dans la contemplation de ce geste ancestral, la narratrice se laisse envahir par la magie des lieux et le mystère de ses origines féodales. Revenue depuis peu à Marrakech, elle tente de faire sortir la fille de Bahia de l'asile psychiatrique où elle survit aux confins de l'hébétude. Dans un récit qui superpose ses interrogations propres au traumatisme de la jeune autiste, elle convoque la lignée des femmes dont elle est issue. Fascinée par le destin de sa grand-tante Bradia, elle s'identifie à cette figure de la sensualité et de la liberté dans un milieu supposé très strict. Et c'est ainsi qu'elle trouvera l'apaisement et la sagesse. Par-delà l'image convenue de la femme sacrifiée, Rajae Benchemsi découvre, en évoquant de l'intérieur le destin de ses aïeules musulmanes, le visage d'un autre Islam, de générosité, de raffinement arabo-andalou et de beauté. C'est donc un véritable roman d'initiation que cette quête d'identité entre Occident et Orient, entre modernité et féodalité, servie par une langue puissante et lyrique, riche des deux imaginaires qu'elle porte.

01/2003

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Littérature française

Sur mes traces

.Au travers de l'expérience de son père et de sa mort prématurée, d'un oncle entre savoir et mystique, d'un maître spirituel, Rajae Benchemsi, entrée dans l'univers intime de sa mémoire, sillonne les méandres secrets où s'évanouit toute frontière entre livre, écriture et vécut. Il y a dans le pouvoir d'envoûtement que revêtent ces textes comme un obsédant souvenir des contes des Mille et une Nuits.

01/2012

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Littérature française

Le rajah des rivières

1975 : Un écrivain célèbre disparaît volontairement dans la jungle de Bornéo. Il croit ne pas laisser de traces mais il se trompe. L'étonnant voyageur remonte en pirogue la rivière Baram à la poursuite d'un rêve et pour tenir une mystérieuse promesse. Après bien des méandres et des remous, il est sacré Rajah des Rivières par un village de " longues oreilles " encore ignoré des cartes de géographie. Il découvre l'amitié de Bijou, son guide inénarrable, la fraternité des peuples de l'amont à l'humour décapant et au cœur généreux et... au terme de son voyage, l'amour d'une femme lumineuse. Dans son troisième roman, Frédéric Marinacce explore avec drôlerie les territoires exotiques de l'imagination. Roman de la fuite et de la recherche d'identité, Le rajah des Rivières, jalonné de rendez-vous magiques, diffuse un parfum nostalgique et voluptueux.

12/2002

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Romans historiques

Le Diamant du Rajah

Après une brillante carrière militaire menée aux Indes, le général Vandeleur revient à Londres nanti d'un diamant énorme, d'une beauté et d'une valeur incommensurables, présent du Rajah de Kashgar. Comment pourrait-il se douter qu'il se fait ainsi le messager du chaos ? Depuis son épouse jusqu'aux bandits les plus endurcis, en passant par son secrétaire, un digne ecclésiastique ou un jardinier mal embouché : le diamant tourne toutes les têtes, mais ne se laisse capturer bien longtemps par personne. Arrive pourtant le prince Florizel de Bohême, héros stevensonien par excellence, dont la clairvoyance amènera au problème une solution inattendue...

11/2023

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Anglais apprentissage

Le diamant du rajah : The rajah's diamond. Edition bilingue français-anglais

"Comme bien des contes en effet - et les contes arabes ne font pas exception à la règle -, Le diamant du rajah initie une double méditation. Véritable allégorie de la destinée, tout d'abord en ce que ses invraisemblances l'arrachent à tous les déterminismes liés à la nature. Le diamant détourne tous les personnages - à l'exception, peut-être, de Florizel - du chemin qui semblait tracé pour eux. La signification esthétique en est claire : pour Stevenson, la nature, en fiction, ne constitue en rien une fatalité, et la littérature de fiction ne se réduit pas à une suite de péripéties dont chacune apporte la preuve positive de la nature des êtres. C'est dans ce sens que Le diamant du rajah représente une étape importante sur le chemin que Stevenson se fraye vers sa fiction. S'il y a chez lui beaucoup d'aventures, il y a peu d'héroïsme, au sens où la littérature romanesque l'entend : le Jack Hawkins de L'île au trésor joue son rôle déclencheur davantage par inadvertance que par dessein : dans ce sens, il est l'emblème du héros stevensonien. Ses incartades développent le plongeon de Francis Scrymgeour à travers les frondaisons du châtaignier de la rue Lepic. "Advienne que pourra" leur servirait à tous deux de juste devise". Charles Ballarin.

06/2002

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